Isaac Smith
Identité
Age: 25
Nationalité: Canadien
Classe: Medium (futur Missionnaire)
Dieu: Enlil
Pouvoir: Rien, pour l'instant.
Description Physique
Comment définir Isaac? Peut être que le fait de le croiser dans la rue éclaircirait les choses. Des yeux cernés, une mâchoire marquée, et une expression blasée. Voilà ce qui se voit au premier coup d’œil sur notre homme, alors qu'il vous lâche un regard morne, la cigarette au bec. Pourtant, quelque chose dans son regard, d'un brun pourtant commun, laisse à penser qu'il se trame bien trop de choses dans sa tête. Peut être est-ce un amalgame d'idées, le laissant éveillé toute la nuit? Est-ce simplement une impression, un regard travaillé pour lui donner un air?
La seconde proposition vient de sa propre famille, et va de pair avec sa forme physique; ne laissant rien à côté, Isaac fait du sport. Il en fait beaucoup, pour contrer son appétit d'ogre -le terme original était "dieu", mais on évitera de froisser ces derniers- qui le pousse à avaler une quantité incroyable d'aliments, chaque jour. Il résulte de cette combinaison un corps légitimement enviable pour un jeune homme de vingt-cinq étés. Son seul point noir sur ce plan restera son tabagisme, qui bride de manière assez conséquente sa forme physique; performances d'athlète sont ainsi bridées pour ne laisser place qu'à un éternel deuxième.
Mais quel excellent deuxième.
Quelque chose chez cet homme laisse une impression de déjà vu aux habitués de l'école. Quand l'homme passe, du haut de son mètre quatre-vingt-seize, tentant de mettre un ordre dans cette épaisse chose noire qui lui sert de chevelure, le dos droit et l'expression sévère, les dents peuvent parfois se serrer. Cependant, lorsqu'il tourne la tête, et vous adresse un petit sourire, cette impression s'évanouit.
Description Morale
"Pourquoi est ce que les gens me regardent bizarrement?"
Isaac est avant tout un rêveur. Dessiner des moutons sur ses cahiers? Il ne va pas s'arrêter maintenant. Imaginer un bâtiment tout entier, totalement affranchi des lois pourtant bien dures de la physique? Fait. Et à refaire, à son avis. Et pourquoi pas une canne de marche qui en plus, possède une batterie interne, pour servir de prise ambulante? Non, c'est une mauvaise idée ça. Les vieux sauraient pas comment s'en servir.
En dessous d'une apparence d'un poète digne de l'époque du spleen, désabusé et blasé, se cache un homme qui ne demande qu'à sourire et rire. Son énergie de vie peut surprendre au premier abord, sans pour autant l'entamer. Bon vivant, il apprécie aussi la bonne nourriture, le bon alcool, le tabac.
En combinant toutes ses activités, Isaac n'a plus trop le temps de s'ennuyer, me direz vous. C'est vrai que faire des pompes, puis manger, puis refaire des pompes pour passer ça, puis aller avaler un Howard Phillips Lovecraft dans le sens figuré, pour ensuite imaginer un immeuble en forme d'escargot suspendu dans l'air, ça occupe. Et ça creuse, en plus. Vous comprenez d'où viennent ses cernes, maintenant? Il fait ce qu'il peut faire le jour, avant de ranger dans son couchage, pour perdre de précieuses heures de sommeil à travailler son imagination.
Prenez le comme un ami et il vous le rendra. Protecteur envers tout ce qui se différencie pour lui de la masse d'humains froids et distant, il n'hésitera pas à prendre des baffes pour les autres. Peut être est-ce pour cela qu'Utu ne l'a pas choisi: là où justice légitime devrait être faite, Isaac saute parfois à pieds joints dans la balance pour tout chambouler.
Prenez le comme un ennemi, un étranger ou un imbécile, et il au mieux, il grimacera en vous rotant au visage. Au pire, une mâchoire brisée finit toujours pas se ressouder, non? Et il y a des hôpitaux à Stockholm, à ce qu'il paraît.
Tout ce tableau, bien ficelé, cache cependant un côté imprévisible d'Isaac. Rien ni personne ne l'a poussé à bout, pour l'instant, pas même l'appel de son dieu. Même lui semble incapable de s'imaginer sur le bord du fil. Peut être parce qu'il reste inébranlable, quelque soit la situation.
Histoire
"Tu m'appellera 'Mère' dorénavant, Isaac." annonçait la grande dame, sèche, dans un costume trois pièces impeccable. Le petit garçon, du haut de ses 5 ans, avait selon elle passé l'âge de la tendresse, et devait se comporter comme un homme, gentleman de préférence. "Le plus tôt sera le mieux", avait annoncé un homme, remontant sa cravate, quelques heures auparavant à cette même dame.
Fils d'un homme d'affaires aussi impitoyable qu'intelligent surnommé "Le Requin" par ses collègues, Isaac était l'un de ces enfants nés avec une cuillère d'argent dans la bouche. Enfant-roi depuis sa naissance avec les employés de la maison, il a été très largement élevé et influencé par ces derniers. Sa mère n'avait pas une minute à lui consacrer, et son père... Son père voyageait beaucoup. Intelligent, diplomate, beau et excellent parleur, personne ne doutait de ses capacités à charmer ces dames. Mais personne ne lui reprochait pour autant. Après tout, qu'est ce que cela aurait apporté? Ternir sa réputation et plonger la famille dans l’infamie pour quelques adultères? Personne n'avait besoin d'un tel évènement. Surtout pas la mère d'Isaac, et encore moins les employés de la maison.
Le garçon grandit alors ainsi; dans la richesse, la joie, et la jeunesse la plus simple et aisée qu'il est permis de rêver. Doué aussi bien dans les études que dans les sports, inscrit dans les grandes écoles privés le jeune garçon, puis adolescent, assimilait les connaissances sans se forcer, en grande partie grâce aux pouvoirs de l'argent. Car malgré tout, les études sont comme le reste: si vous êtes riche, vous êtes favorisé.
Âgé alors de quinze ans, Isaac fut transféré dans une nouvelle école à sa rentrée de septembre. Coupé de son foyer et de ses repères, l'adolescent devenait de plus en plus grimaçant. Il n'avait pas perdu sa joie de vivre, mais les cernes se dessinaient sur son visage, lentement, alors qu'il était chamboulé par tant de changements. En effet, rien ne laissait présager la décision de son père de l'envoyer en Angleterre, là où résidait la chère couronne royale tant chérie par le Canada, pour y poursuivre ses études. Et malgré tout l'argent dépensé dans l'affaire, Isaac était quand même chamboulé. Il se plaisait à dire d'un ton las qu'il aurait préféré entrer dans une highschool au fin fond du Québec plutôt que d'arriver en Europe. Ce n'était pas l'intégration, son soucis, car les riches étrangers venant faire des études dans la prestigieuse Angleterre étaient monnaie courante. Ce n'est pas non plus la perte de sa chère famille, finalement, qui le dégoûtait. Même s'il était triste, il rationalisait ses sentiments: après tout, il les reverrai pendant les vacances, ils pouvaient s'envoyer lettre et emails, et il allait rapidement se faire apprécier aussi ici.
La chose qui dérangeait Isaac, c'était la peur du quotidien. Au manoir, chaque jour était une nouvelle histoire, avec comme acteurs tous les employés de maison, et parfois sa propre famille. Au beau milieu d'Oxford, c'était beaucoup moins aisé de faire son petit monde.
Alors il se mit à dessiner. Ça ne ressemblait franchement à rien, mais il continuait à dessiner. D'adolescent actif, il se transformait lentement en adulescent pensif. Ses années dans le secondaire le changèrent radicalement, mais il continuait toujours à se torturer les méninges pour sortir des dessins farfelus, sans queue ni tête -en dehors des moutons cités dans son portrait psychologique-. Il continuait toujours le sport, ayant les possibilités et occasions pour, mais se mit à la lecture. Puis le tabac fit irruption. D'abord une cigarette, bientôt le paquet, enfin les roulées, il y tomba très vite, car influencé par ses camarades; et pour finir, c'est lui qui fumait le plus.
Le tabac entraîna une perte de goût progressive. L'absence de ce sens lui étant insupportable, il tenta par tous les moyens d'y remédier, allant même chercher dans ses cours de biologie. Tombant sur une de ses notes sur la plasticité cérébrale, Isaac décida qu'au lieu d'arrêter le tabac, il chercherait à trouver des plats toujours plus juteux et goûtus. Entrainant alors son appétit d'ogre, et son curieux goût pour la cuisine.
Enfin, voyant qu'il s'engraissait au fil du temps, il doubla son temps de sport, déduisant que la graisse était une conséquence de la consommation excessive de plats en sauce, souvent gras.
Puis un jour, Isaac percuta un homme, dans la rue. Grand, des cheveux blancs, des yeux gris, un costume impeccable et un regard vide comme l'abîme. Lâchant un "I'm sorry, milord." tout en se retournant, pour s'excuser comme il se doit à ce qui semblait être un gentleman de la haute sphère, Isaac réalisa qu'il parlait à du vent. Il porta lentement son briquet devant son visage, pour rallumer sa cigarette, tout en fixant l'endroit où devait se trouver l'homme, impassible. Le gentleman avait disparu, mais pourtant, Isaac aurait juré qu'un rire abyssal s'était glissé dans son esprit. Il tira sur sa cigarette, secouant le visage, et repris la route vers chez lui... Avant de remarquer tout au long de sa route que certaines personnes le fixaient avec un léger sourire. Personnes qui, visiblement, n'étaient pas là auparavant, et qui ne semblaient pas être visibles par les autres.
Mettant sur le compte de la fatigue ses visions, il décida de se coucher bien plus tôt, ce soir là.
Le lendemain, il s'arrangeait pour changer de nom avec "des amis à papa", endossant "Smith", le nom de famille le plus répandu en Amérique du Nord, pour qu'il soit oublié.
La semaine suivante, ses valises pour Stockholm étaient prêtes.
Vous
Qui êtes-vous?: Un poulpe géant de l'espace.
Comment avez-vous découvert le forum?: Blâmez Jake, putain.
Qu'y cherchez-vous?: Du RP, pardi! J'ai du mal à l'avouer, mais mon élitisme dans les RPs de MMORPG a fini par prendre le dessus, et on va dire que Steel m'a sauté dessus, pour l'occasion.
Avez-vous des remarques, des questions?: Très joli forum, sincèrement. Ma molette de souris en souffre un peu, par contre.
Code du règlement: Validé par Ershkigal <3
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