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 :: Stockholm :: Hôtel
"Allo, ici Dieu, j'ai une mission pour toi !" [Dave]
Utu
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Loisirs : Être avec Nanna, taquiner mes Missionnaires et faire tourner le Soleil
Humeur : Lumineuse !
Utu
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Age: On s'en fout du moment que je suis canon.
Mer 11 Fév - 21:48

Il étant temps. Non pas de prendre retraite ou une douche ou je ne sais quoi de purement humain qui déciderait l'utilisation de cette phrase, mais de choisir quelqu'un. Comment on sait si il est temps ? Si je réponds "on le sait, c'est tout", je tomberai un peu dans le cliché du Dieu omniscient. Alors rien que pour vous je vais vous expliquer une infime parti de nos Més, qui oui régissent également le choix de missionnaires.
On pourrait croire que les Dieux font ça aléatoirement, quand ils veulent où ils veulent. Aléatoire, ça dépend du Dieu (chez Enlil ça l'est pratiquement toujours), où c'est pareil par contre quand c'est déjà plus compliqué. En réalité, ce n'est pas quand on a envie, mais quand c'est nécessaire. Quand on sent notre pouvoir faiblir par exemple. Ou quand tout simplement le nombre de Missionnaires de son opposé dépasse de façon excessive le sien, par soucis d'équilibre. Avec Nanna me direz vous je n'ai pas ce problème, puis que les siens sont limités à un nombre fixe. Et pourtant...
Je suis le gardien des Més, c'est une raison suffisante pour que j'ai un nombre de Missionnaire supérieur à Nanna. Quand aux autres, ils ne se privent pas pour pulluler alor je reste derrière. Cependant ces dernières années l'écart se fait un peu trop marqué, il faut donc en choisir, c'est le moment.
Un énième soupir traverse mes lèvres. Bien. Mais qui ? J'ai fait une petite liste en voyageant à travers le monde, mais la plupart d'entre eux ne sont pas prêts. Quoique, il y en a un sur Stockholm... Non, recevoir ses dons risquent de ne pas lui arranger la santé... En même temps, si ce n'est pas maintenant ça risque d'être trop tard. Je respire lentement. Et bien, je crois que je vais encore tenter de sauver une âme en peine... Essayer.
Je me penche sur la personnalité de mon nouveau client, si puis-je dire. Possédé par une créanne lorsqu'il était à l'armée, il est aujourd'hui traumatisé et schizophrène. Pourquoi je prends des malades mentaux à mon service ? Que croyez vous, que mon pouvoir sert juste aux bien portants ? Non, l'homme est composé de plusieurs facettes, mon pouvoir aussi. Lumière, luxe, fortune, chance, ce genre de produits dérivés.
David Williams, frère de Alice Williams qu'il cherche désespérément d'ailleurs... Je ne statuerait pas sur le sort de sa sœur. Tout simplement parce que ça me ferait perdre ma crédibilité quand à ce choix. ... ... Quoi ? Oui, elle a été appelée, et alors ? Comme le père de Tao, que j'ai aussi choisi ? Non, je ne fais pas dans le recyclage d'humains délaissés si c'est ce que vous voulez savoir.
Revenons sur Dave vous voulez bien ? Dans sa chambre d'hôtel, il a visiblement enfin réussi à s'endormir. J'aimerai bien juste apparaître comme ça devant lui mais j'ai peur que son esprit ne tienne pas le coup, on va faire ça à la manière douce. A peine son esprit endormi, je l'attire à moi, à on royaume, que je maquille en palais somptueux pour l'occasion (ne lui laissons pas croire que je suis nul dès le début, ce serait dommage). Des murs vertigineux portent un plafond qui semble fait de rayons et soieries, des ornementations subtiles ornées d'or se répandent aussi bien sur les murs que dans les airs et je dresse au centre de ce plateau de théâtre une table sans pied, une plaque veinée de lumière.
Je tapote doucement la table du bout des doigts, debout. Bien. Tout est prêt.

_ David Williams, que ton âme entre en mon royaume, car je l'appelle.

Viens à moi, petit bout d'homme.


Dave
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Loisirs : Casser des dents.
Humeur : Je crains qu'elle ne soit pas très lumineuse !
David Williams
David Williams

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Sam 14 Fév - 19:36

Le temps est long ; Stockholm t'ennuies. Parfois tu aimerais partir, retrouver ton Australie natale et les plaines poussiéreuses qui la forment. La seule chose que tu crains, c'est de retrouver ton hôpital surveillé, sans possibilité d'en sortir un jour. Pas une très belle perspective d'avenir. Mais honnêtement, au train où ça va, tu es pas prêt d'en avoir un ici non plus. La seule chose que tu regrettes un tant soit peu, c'est de ne toujours pas être retombé sur ta sœur. Tu pensais sérieusement pouvoir la retrouver dans une ville aussi grande, avec la seule force du saint Esprit ? C'est assez déroutant, mais pourquoi pas. Il ne faut juste pas s'outrer d'un échec pour une préparation si minable.
Tu te sens au bout de tes forces. Franchement, depuis combien de temps tu n'as pas mangé ? Rachitique comme tu es, tu aurais au moins pu faire un semblant d'effort, histoire de ne pas perdre encore deux kilos avant la fin du mois – comme si c'était possible ; il faudrait t'amputer d'un membre pour que ça puisse arriver. L'idée te fait même sourire – non mais vraiment, c'est pitoyable. Pi-toy-able. Déjà que ton taux de sommeil par jour dépasse les soixante-dix pourcent, tu pourrais au moins faire l'effort d'ingérer un bout de pain à chaque repas. Mais non. Tu bouquines. Vaut mieux ça que fixer le vide le reste du temps, tu t'empresserais d'ajouter. Mais c'est pas comme si tu y comprenais quelque chose. T'es tellement apathique que lire une page te prend un temps infini.
Comme tous les soirs, ou tous les matins, tu ne sais plus bien, tu te glisses tout entier sous ta couette, comme pour te protéger du monde extérieur. Tu as peur que des voix viennent encore troubler ton sommeil – ou, plutôt, qu'elles te rappellent ce que tu refuses de comprendre. Que bientôt, tu te retrouveras à sec de fric, et que tu n'auras pas d'autres choix que d'errer dans la rue. Éventuellement y mourir. C'est une idée réjouissante, pas vrai ?
Tu te tournes un moment dans ton lit avant de pouvoir céder au sommeil, impuissant face à la fatigue qui t'étreint et les doutes qui t'assaillent.
Soudainement, tout est noir. Une voix grave résonne dans ta poitrine.
Puis une immense lumière t'aveugle – tu oublierais presque de t'interroger sur la raison d'une telle luminosité alors que tu voguais simplement vers le sommeil. Il te semble pourtant que ce n'est pas lui qui te trouve, mais bien le soleil lui-même ; et durant quelques secondes, tu pestes mentalement en plissant les yeux et le nez, regardant tout autour de toi pour essayer de voir quelques chose.
Le décor autour de toi te laisse perplexe. Des murs immenses, tapissés d'or, qui soutiennent la voûte éclairée et mouvante, iridescente. Une fois de plus, tu restes immobile, mais cette fois les yeux grands comme des soucoupes devant un tel spectacle. De ta vie, jamais tu n'as vu pareille beauté, et il te faut un moment pour t'en remettre. Tu avances, tel un enfant candide, à travers des couloirs gigantesques, le nez en l'air. Mais un léger bruissement, devant toi, te fait baisser les yeux vers l'homme – ? – qui se tient au centre de la pièce, debout devant une sorte de plaque de verre illuminée de l'intérieur.
Tu retiens une exclamation d'admiration, plus par incapacité de parler que par orgueil.
L'homme, devant toi, semble lui aussi irradier. Des cheveux auburns aux reflets écarlates, des yeux d'or qui te scrutent.
Tu le fixes pendant un moment. Honnêtement, il est dans ton rêve, mais tu t'attends à ce qu'il parle le premier. Généralement, les créations de ton esprit sont toujours trop bavardes. Certainement cela compense-t-il ton propre désir de te taire.

- Il est à vous, ce château ? tu lâches finalement sans grande assurance, songeant que c'est plutôt un palais qu'un château fort. Enfin qu'importe.

Tu te tortilles les mains. Le personnage te mets mal à l'aise. Il dégage une présence... forte. Il te semble soudainement étrange que tu ne l'aies jamais vu dans l'un de tes précédents rêves. Peut-être que tu es mort dans ton sommeil ? (Ca t'apprendra à ne rien manger.)
Pris d'un doute, tu fais la moue et regarde une fois de plus autour de toi.

- Je n'imaginais pas vraiment l'enfer comme ça... ajoutes-tu calmement, pourtant en proie à la plus vive des paniques.

Tu n'as pas envie de mourir. Pas maintenant. Peut-être que c'est un ange de la mort ? Mais il a l'air un peu trop affable. Et tu ne t'imagines pas vraiment avoir droit au paradis, alors les archanges et tout le bordel, tu oublies direct.

- … Je ne suis pas mort, hein ?...

Pauvre chose terrifiée.


Utu
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Mar 3 Mar - 21:05

Il n'est généralement pas très dur d'impressionner ses futurs serviteurs lorsqu'ils viennent dans notre royaume. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'ils sont humains, que nous sommes des Dieux et que, ayant tous contrôles sur leurs esprit et notre royaume, nous pouvons leur faire voir et croire presque n'importe quoi. Et plus l'impression de grandeur est présente à la première visite plus la désillusion est grande, également.
Pourquoi donc faire démonstration d'autant de richesses si je sais qu'il sera d'autant plus déçu ensuite ? Je ne sais pas. Peut-être parce qu'au moins pour les impressions et apparences je peux tenir tête à tout ces autres Dieux qui ont l'air tellement plus puissants lorsqu'ils les abordent en cours. Je ne veux pas donner l'impression à mes serviteurs que je ne vaux pas plus qu'un Dieu mineur.
S'il est à moi, ce château ? J'espère bien, il est une des seules choses qu'il me reste. D'ailleurs ce n'est plus vraiment un château... Mon royaume aurait pu être une ville idéale, formidable. Mieux encore que le paradis terrestre créé par An. Une cité de l'équilibre, de paix, de justice et hors du temps, la création parfaite de deux êtres contraires. Aurait pu. Elle tombe en ruine depuis presque 6000 ans, et chacune de es tentatives pour la reconstruire se solde par un échec. Il ne me reste donc plus que cette petite illusion de palace. Triste et pitoyable.
J'esquisse un sourire sérieux lorsque le jeune homme compare mon royaume à la mort. Il n'a peut-être pas tort, au fond. Même si les séjours que j'ai fait en Enfers pour juger des morts ne m'ont pas vraiment laisser la même vision. C'est sombre là bas, triste, vraiment très mort, même si c'est encore loin de ce que s'imaginent les hommes sur l'au delà.
Mais en tant que Dieu de lumière, je devrais pas me sentir un minimum offusqué ? Parce que me comparer à la mort, je veux bien que ce royaume soit pas le plus vivant mais tout de même... J'ai fait attention à y mettre les formes, un peu de respect ! Je ricane, à moitié de moi même.

_ Me comparer à la mort, contrôle un peu ton langage mortel, les Enfers sont bien moins accueillants.

D'un soupir, j'assume à nouveau ma stature supérieure (parce que je le suis, vous êtes priez de ne pas l'oublier) et commence à faire les 100 pas, le plus lentement du monde, parlant à ce cher David comme s'il était le dernier de mes scribes. Comment ça j'exagère un peu ? J'aime me sentir puissant une fois dans ma longue vie, est ce si mal que ça ?!

_ Si je t'ai appelé en ma modeste demeure, c'est pour t'enjoindre à faire parti de mes serviteurs. Ce n'est en fait pas vraiment un choix, si tu veux toutes les closes du contrat.

C'est toujours très faux de dire aux Missionnaires qu'ils ont le choix. Je sais qu'Enlil aime leur faire croire n'importe quoi par exemple, ou leur donner des missions excentriques qui ne les aideront pas des masses, voir pas du tout. Mais je préfère être clair, si je l'ai choisi c'est qu'il n'a désormais plus le choix. Point. Et s'il tente d'entrer en opposition avec ma pensée il sera au mieux contraint, au pire tué.

_ J'ai une conaissance en Corée du Sud, à la frontière, à qui je voudrais que tu délivres ce présent.

D'un geste de la main ample, je désigne une petite boîte dorée apparue mystérieusement sur la table. Si on dirait une boîte de ferrerro ? Ouais un peu. Il faut pas m'en vouloir, j'aime bien la couleur.

_ Une fois cette mission exécutée tu auras des réponses à tes questions. Et peut-être bien un présent de ma part. Des objections ?

"Non, aucune." Je ne m'attends plus à cette réponse depuis des décénis, les humains sont de plus en plus bavards. Le dernier à m'avoir surpris avec cette réponse s'appelait Vins je crois. ET c'était il y a bien 400 ans...


Dave
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David Williams
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Mar 3 Mar - 22:21
Il n'a pas l'air commode, ce type. Si tu avais la moindre once d'humour, tu aurais certainement pu dire qu'il avait plus l'air d'une armoire à glace - peut-être même que l'idée t'aurait fait rire. Mais il faut bien avouer que le second degré et toi, ça ne colle pas vraiment. Tu n'as pas vraiment le cœur de t'y mettre ces derniers mois ; c'est à la fois assez compliqué dans l'ambiance dans laquelle tu évolues, et à la fois, tu aimerais pouvoir rire de tout comme le fait si bien ta frangine. Ta jolie jumelle aux yeux olive qui t'attend probablement quelque part. Du moins, c'est ce que tu espères. Enfin, il vaut mieux que tu continues à l'espérer. Plutôt que de plonger dans les méandres de ta tristesse. Pas vrai ?
L'homme, si grand, si puissant, si écrasant, t'adresse finalement la parole. Tu sens un frisson remonter le long de ta colonne vertébrale et s'échouer jusque sur tes joues, alors que tu te recroquevilles un peu plus sur toi-même. Il te fait un peu peur, mais tu ne l'avoueras certainement pas si facilement. Le problème est que tu ne voulais pas le vexer - il serait plutôt inconvenant de croire que tu es suffisamment stupide pour ne pas avoir compris que cette personne est à l'œuvre de quelque miracle divin, rêve ou pas. Tu te plais même à te dire que tu te réveilleras sans aucun souvenir de cette rencontre - mais pauvre bonhomme, tu ne réalises pas que c'est justement ce qu'il attend de toi ? La peur ? Allez, relève la tête et essaie de le fixer - arrête de regarder tes pieds comme s'ils n'étaient là que pour décorer. Ce n'est pas parce que la lumière t'arrive en plein dans les yeux que tu dois t'autoriser à manquer de courtoisie face à lui.
Déboussolé, tu croises tes mains derrière ton dos, tripotant tes doigts en espérant qu'il ne te voie pas faire. Tu aurais un peu honte, il faut bien l'avouer. Ta bouche est sèche et tu ne parviens même pas à souffler la moindre excuse, beaucoup trop stressé. En même temps, il faut te voir. Tu n'as pas l'habitude d'être invité dans un tel lieu, quand bien même ce n'est qu'un songe. Songe bien réaliste, tout de même... Mais tu as appris à ne plus te poser de questions devant l'étrangeté de ce que tu vois. Alors tu ne t'en fais pas trop, alors que ce grand monsieur tout lumineux fait les cent pas devant sa table, sans même te regarder.
Tu fais une drôle de tête lorsqu'il dit qu'il veut te prendre pour serviteur. L'idée de lui demander si c'est une mauvaise blague te traverse l'esprit, mais tu es présentement un peu trop occupé à tenter de ne pas oublier de respirer pour le faire. Déjà, tu ne voyais pas du tout en quoi cette espèce de palais pouvait être modeste, ni même de quoi il pouvait bien parler. C'est un peu comme si un dieu apparaissait pour vous dire de rejoindre les rangs de ses servants, vous imaginez un peu ! Non, non. Allez Davy chéri, reprends-toi un peu, tu vas finir par tourner de l'œil. (Enfin, tu es déjà endormi, donc au final tu t'en fous un peu. Quoiqu'en fait, tu préférerais largement tomber dans les pommes dans l'instant, ça t'éviterait le supplice de la plus totale des incompréhensions.)
La Corée du Sud ? Ah, oui, bien. Déposer ce truc, là. Une question fuse dans ton esprit. Certes, certes. Ce n'est pas vraiment celle qui devrait te venir à l'esprit - genre plutôt que de te demander si c'est pour sa maîtresse, sa mère ou sa chèvre domestique, ce serait bien de t'interroger sur la raison qui pousse la boule à facettes à te demander de faire un truc qu'il pourrait sûrement faire lui-même. Non ? Non. D'accord. C'est pas grave David, on t'en veut pas trop.
Tu reste de très longues secondes à regarder la petite boîte, qui te donne faim pour une raison que tu ne comprends pas trop, avant de relever les yeux vers l'homme. Arg. Il a jamais pensé à fournir des lunettes de soleil à ses invités, lui ? Il va finir par rendre quelqu'un aveugle.

- Ben… tu commences, hésitant. Je parle pas coréen, moi…

Une objection du tonnerre. Vraiment…

- Mais bon… Je la trouve où, votre… "connaissance" ?

Bah oui. Evidemment. Quand on te dit que tu as pas le choix, à partir du moment où le gugus en face de toi te fait carrément flipper, tu dis oui ? C'est ça ? Et s'il t'avait ordonné de te prostituer, t'aurais dit oui ?!
… Il me fait flipper.
Okay. J'abandonne. C'est pas bien grave. On va rigoler.


Utu
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Mer 11 Mar - 10:07

Honnêtement, il a beau tout faire pour ne pas avoir l'air terrifié, il l'est. D'accord, peut-être pas terrifié, mais impressionné, perdu, ça il l'est sans aucun doute. En même temps j'ai toujours su que je faisais cet effet, il n'y a que les autres Dieux pour douter de ma prestance. Cette bande de snobs qui ne valent au fond pas mieux... Si je suis amer ? Non, là je me sens un peu puissant, et je vous serai gré de me laisser profiter, j'en ai besoin.
Il en a donc bien du mal à me regarder. Je sais que j'illumine le monde mais tout de même, pas à ce point. Enfin je ne pense pas avoir une luminosité actuelle capable de déranger un humain moyen. Ou alors j'ai mal calculé mon coup... Enfin, ça voudrait dire que je suis resté trop longtemps sans contacts humain donc non, c'est impossible. Il a juste les yeux sensibles et une extrême timidité.
D'ailleurs la timidité ce n'est pas vraiment la qualité principale qu'on attend chez un Missionnaire généralement. Dire que je pensais qu'il lui restait encore deux ou trois souvenirs de son passé militaire, tout de cela semble avoir disparu dans son attitude. Mettons ça sur le compte du fait qu'il croît rêver. Et qu'il a affaire à moi. J'espère qu'il ne réagira juste pas de la même façon lorsque son interlocuteur sera une créature destinée à le tuer. Sinon je risque vraiment de regretter mon choix...
Ses premières paroles m'incitent d'ailleurs à la prudence dans mes propos. Il ne parle pas coréen... Je sens qu'avec ça on va aller loin. En même temps je ne peux lui en vouloir, il ne peux pas savoir qu'il n'a pas besoin de savoir parler coréen pour le comprendre. Puisque désormais il fait parti de mes Missionnaires, il peut comprendre toutes les langues du monde, vu que toutes sans exceptions ont une racine sumérienne. Le berceau de l'humanité. Même si je vous l'accorde le coréen est pas ce qui est resté le plus proche, quoique la similitude est dans les écritures.
Cependant il ne refuse pas non plus le travail, ce qui m'étonne plus encore (qui de nos jours écoute une voix qui parle dans nos rêves ? Les humains sont étranges...) mais ça m'arrange. Où trouver ma connaissance. Je passe à nouveau mes doigts sur la table, faisant bouger les veines de lumière à mon contact et souris doucereusement. "Ma connaissance"... Je me demande si ce que je m'apprête à faire est bien, au fond. Tant pis.

_ Tu n'as nullement besoin de parler coréen, tu le parles déjà en réalité. Ma connaissance se trouve à la frontière Nord coréenne, sur le front. Un billet d'avion t'attends déjà sur ta table de nuit.

Et il n'y a pas de billet pour le retour. Loin d'être un présage de mort, c'est plutôt une sécurité, qu'il ne fasse pas demi tour avant d'avoir remis le paquet. Enfin, il pourrait en acheter un, me direz vous. Sauf que je suis persuadé qu'il n'aura jamais assez d'argent pour ça. Si je me suis arrangé pour ? Je pense qu'on peut dire ça comme ça.

_ Si tu n'as pas d'autres besoin d'éclaircissement (haha), j'autorise ton âme à rejoindre ton corps.

Il manque un petit quelque chose non ? Mais si vous savez, un truc du style "que la force soit avec toi". Sauf que la force, c'est moi. Que ta mission arrive à terme ? Non on dirait que je parle de pruneaux... Bonne chance, peut-être.


Dave
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David Williams
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Dieu: Utu
Age: 27
Mer 11 Mar - 21:55
Fallait biens s'y attendre, à ce que ce Dieu soit déçu. En même temps, tu t'es vu ? Non mais franchement ; s'il voulait un guerrier, il a un peu mal prévu son coup, là. Ça fait un bon moment que t'as plus touché à une arme, et t'es pas certain de vouloir te souvenir de ce que ça fait. T'es même pas allé récupérer la tienne avant d'embarquer pour Stockholm. Valait mieux pas, d'un côté. Si on t'avait trouvé avec, t'aurais pas forcément réussi à le justifier - et surtout, t'as un peu peur de te blesser avec. Ces trucs-là sont quasiment magnétiques ; tu sais pas comment c'est possible. Tu flippes de te retrouver avec le flingue dans les mains ou sur la tempe et de laisser le coup partir. Par inadvertance ou pas. Même si t'as déjà tenté, c'est pas plus mal qu'ils aient réussi à te garder en vie jusqu'à maintenant. En fait, t'as même pas envie de repenser aux moments où t'étais obligé de porter une arme à feu. Les souvenirs se sont presque effacés de ta mémoire - ou du moins, c'est ce que t'imagines. Tu les barricades derrière une barrière brumeuse mais compacte. La violence doit rester loin de toi. Elle doit vraiment rester loin de toi, Dave. C'est la seule chose que tu sais.

Son sourire te fait une drôle d'impression. T'as l'impression qu'il ne t'est pas destiné, et c'est un peu le cas au final. Tu l'écoutes te donner les termes du contrat - et un peu malgré toi, t'as l'impression d'être retourné en Syrie. Les opérations, les ordres, un garde à vous. Tu ne réponds rien et acquiesce simplement, troublé. La frontière nord coréenne, c'est vraiment pas bon. C'est ton instinct qui te le souffle, mais comme t'es un peu con, tu l'écoutes pas. La mention du billet sur ta table de nuit te retourne cependant l'estomac - et là tu te dis qu'y a peut-être vraiment un problème. Que c'est peut-être pas normal qu'il se passe un truc pareil, là, maintenant, tout de suite. Trop space.

Ta tête se secoue lentement de gauche à droite, et tu plisses ton petit nez dans une expression de réflexion intense. T'aimerais bien lui demander comment il s'appelle, ce gus qui te demande son aide sans même se présenter. Il doit se croire supérieur, c'est pour ça. En même temps, ça se voit qu'il l'est, tu dis pas le contraire. Rien qu'à la manière dont il te regarde. Mais tu trouves ça space quand même. Généralement, quand Dieu te parle, il te dit "Bonjour, je suis Dieu", non ? Non ? Bon, d'accord. T'as jamais été très doué quand il s'agissait de taper la bavette à un dieu quelconque. Tu laisses tomber pour cette fois. (Et je crois très franchement qu'il vaut mieux…)
Dans tous les cas, ton rêve finit par s'estomper. Et quand tu te réveilles, c'est avec une surprise non dissimulée que tu te retrouves avec une jolie boîte dorée sur ta table de chevet, un billet à ton nom en direction de la Corée posé dessus. Tu le prends et le regarde un moment, avec la vague intuition que toutes tes questions ont été éclaircies durant la nuit. Où, pourquoi. Comment. Et surtout qui.
Tu lis la date et l'heure notées sur le petit papier. Plisse le nez une nouvelle fois.
J-2, Dave.




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