Bathsheba Holmes
Identité
Age: 21 ans d’apparence mais 49 ans d’existence.
Nationalité: Anglaise
Classe: Créanne
Dieu: Utu
Pouvoir: Dégoût
Description Physique
Doré. C’est l’éclair qui vient de te passer sous les yeux et déjà il disparaît au loin. Ce que s’était ? Bathsheba Holmes. Shebie pour les intimes. Oui donc une femme, enfin une jeune femme plutôt, on pourrait même dire une jeune fille mais il s’agit bel et bien là d’un individu de sexe féminin si c’était la réponse que ta question attendait. C’est sûr que tu n’as pas vraiment eu le temps d’apercevoir quoi que ce soit… Elle court vite la miss Holmes, n’est-ce pas ? Tiens d’ailleurs la revoilà qui s’assied en face de toi ! Et vu sa tête, elle vient encore de faire une connerie, elle a l’air bien trop satisfaite ! Regarde donc ce grand sourire qui s’étale sur son visage, un sourire qui exprime son état de plénitude actuel après avoir accomplit dieu sait quel vice encore.
Tiens parlons-en de son visage. Aussi rouge que sa chevelure est blonde. Son essoufflement après son petit sprint de tout à l’heure lui donne actuellement une teinte intéressante proche de la tomate. C’est tout Bathsheba ça, toujours rougissante pour un rien ! Mais il faut avouer que ça donne un contraste particulier avec ses yeux si verts. Etrange mais pas déplaisant. Tu aimes bien ses yeux tiens, ces deux orbes verts, un vert foncé presque noir quand la lumière ne passe pas par là et une foule d’émotion. Il y a aussi cet autre contraste. Celui avec ses lunettes. Une énorme monture rose. Pour le coup tu ne peux pas les louper. C’est bien simple, avec les culs de bouteilles qui lui servent de lunettes, Bathsheba a un petit air de famille avec un insecte te fixant d’un air presque larmoyant au travers de ses gros yeux un peu globuleux. Oui, voilà. Un insecte.
Maintenant regarde. Des lèvres. Une bouche. Des dents. Elle ne sourit pas par contre. Elle fait la moue. Un air dégoûté peint sur le visage. Et cette si jolie bouche se tort en une grimace écoeurée, lèvres pincées avec un aire vaguement nauséeux. Mais ça reste une jolie bouche par contre, pas trop fine, pas trop grosse, bien dessinée. Avec un peu de recul maintenant, quand tu le regardes dans son ensemble son visage est loin d’être laid. Pas spécialement divin mais suffisamment pour attirer l’attention et la garder parce qu’il y a un petit quelque chose. C’est peut-être à cause de ses fossettes qui n’apparaissent que lorsqu’elle sourit franchement ou encore son nez légèrement retroussé sur la fin, à moins que ça ne soit à cause d’un effet d’ensemble qui te laisse dans une perplexité totale – parce que pourquoi diable ne cesse-t-elle de te fixer en te regardant de cette moue dégoutée comme si tu étais un foutu produit avarié trainant dans le frigo depuis six mois, hein ?! – mais qui au fond t’intrigue un peu. Tiens elle a remarqué ton inspection, elle t’adresse un petit signe de la main avec un sourire provoquant avant de te toiser froidement – te faisant reculer devant l’intensité d’un tel regard meurtrier – et de se lever lentement pour aller dieu sait où, un air hautain placardé sur le visage.
C’est alors qu’elle s’éloigne que tu observes l’animal. Et quel animal ! Tout en longueur. C’est élancé, longiligne même. C’est bien simple, c’est filiforme et on aurait tendance à se demander s’il y a une fin à ces choses qui servent de jambes à la jeune femme. Et pourquoi diable porte-t-elle des chaussures à talons en plus ? Mais bon, cet air tout en longueur il faut avouer que ça lui va plutôt bien. Certes elle n’est qu’une série d’allongements avec ses cheveux lui tombant au creux des reins, ses gambettes de sauterelles et son cou à rallonge mais c’est ce qui rend la silhouette si harmonieuse. Vue comme ça, elle ressemble d’autant plus à un insecte. Lunettes à la monture énorme et effet d’allongement avec son corps… pour le coup, tu l’imagines bien en sorte de sauterelle verte à lunettes, la ressemblance serait presque frappante ! Et pour cause, bien que tu ne pourras jamais le savoir ou le voir, Bathsheba n’est pas toujours juste cette blonde montée sur échasses. Créanne de naissance, la nature l’a pourvue d’une seconde forme plutôt… atypique. En effet, si d’aventure ton chemin devait croiser celui d’un phasme, j’éviterais dorénavant de l’écraser sachant que la demoiselle apprécierait sans doute fort peu de se faire piétiner par le gros balourd que tu es. Alors certes elle n’est pas bien impressionnante sous sa forme de brindille, mais à votre place je me méfierais. On ne sait jamais ce qui se passe dans la tête d’un insecte.
Description Morale
Le dégoût. Une grande histoire d’amour entre celui-ci et la jeune femme. Aussi loin qu’elle s’en souvienne, le dégoût a toujours été là. Insidieux dans un premier temps mais bien présent, et maintenant il rythme presque chaque pas dans sa vie. Mais le dégoût c’est sa vie comprenez bien. Et il découle sur chaque aspect de sa personnalité, sur chaque facette de son essence.
Tout d’abord il y a le dégoût raisonnable. Celui qui prend d’assaut Bathesheba à chaque fois qu’elle se retrouve face à une situation dégoutante. Une rue sale, un clochard ou une nuée d’insectes volants, peu importe. Tout cela est terriblement immonde. Trop pour elle en tout cas. Et dans ce genre de situations, elle est extrêmement douée pour faire l’autruche. Ou pour prendre la fuite. Rien de bien extrême en soi, c’est encore quelque chose qui peut se contrôler et qu’elle arrive plutôt bien à gérer… enfin autant qu’il soit possible de gérer la chose.
Ensuite il y a l’arrogance qui résulte de ce dégoût. En effet, si les choses la dégoutent de manière générale, cela ne fait que la conforter dans l’idée qu’elle-même est nettement supérieure et que sa répulsion pour le reste en découle. Mais après tout que peut-elle bien y faire ? Ce n’est pas de sa faute si tous les autres ne lui arrivent pas à la cheville. Généralement les gens se contentent de bien trop peu à ses yeux et ne sont que des imbéciles trop heureux de vivre tout simplement. Mais que serait la vie sans défi ou ambition ? Alors oui, c’est vrai qu’elle a tendance à rabaisser les autres, qu’elle aime prouver à tous qu’elle est la meilleure – et ce dans n’importe quel domaine –, qu’elle a une culture plus élaborée que la leur et qu’au fond ils ne sont rien d’autre qu’une tâche de boue sur ses chaussures, mais ça n’en fait pour autant quelqu’un d’arrogant. Juste… une jeune femme sûre d’elle et cultivée qui n’a pas froid aux yeux. Ce n’est tout de même clairement pas sa faute si tu es aussi repoussant qu’une tâche de boue !
Après il y a son écoeurement pour tout ce qui se rapporte de près ou de loin au monde des dieux. A vrai dire c’est plus une haine féroce qu’autre chose. A cause de l’abandon. De son point de vue, Bathsheba n’a jamais demandé à venir au monde et encore moins à vivre dans la porcherie géante qu’est l’univers à ses yeux. Par conséquent, tout ce qui a trait aux dieux est forcément mal. Parce que ça la retient ici. Et à ses yeux il n’y a rien de plus cruel que de laisser vivre une créature qu’on a créée durant quarante-neuf longues années dans un endroit aussi hostile. Le monde est laid et elle, elle a été plongée dedans sans avis au préalable. Personne ne s’est jamais soucié de savoir comment elle le vivait alors ils doivent payer. C’est bien simple, si l’un de ceux qu’elle juge responsable venait à s’étouffer sous ses yeux avec une cacahuète, la demoiselle irait volontiers donner un coup de main pour abréger les souffrances du pauvre animal. Oui, autrement dit, la personne crèverait purement et simplement mais bon… il paraît que c’est trop direct et impoli à dire directement comme ça. Quoi qu’il en soit, il n’y a rien de plus jouissif aux yeux de la Créanne que de voir un brave petit pantin de dieu agoniser à ses pieds et si elle peut être la cause de cette agonie, son humeur s’en trouve nettement améliorée. Non, elle n’est pas spécialement cruelle. Juste avide de vengeance. Après tout c’est le principe du donnant-donnant, œil pour oeil et dent pour dent. Et ce qu’on lui inflige, elle compte bien le reprendre au centuple.
Et puis il y a l’horreur absolue. Les humains. Dans le monde de Bathsheba, peu importe qu’ils soient jaunes, noirs, rouges ou chocolat bleu-pâles, seul l’humain compte. Un humain que la jeune femme a apprit à détester. Leur monde la dégoute, leur vie l’horripile, leur faiblesse lui donne de l’urticaire et le tout lui donne envie de vomir. Rien n’écoeure plus Bathsheba que la race humaine. Entre l’apparence, l’odeur, les us et coutumes et autres choses tout aussi abominables, la jeune femme se retrouve parfois complètement désemparée. Entourée, assaillie de partout par l’horreur de l’espèce humaine, parfois elle est prise de panique et ne peut raisonner clairement pendant un moment. Quelques heures. Quelques jours. Le résultat est toujours le même. Elle sombre dans des phases périodiques de folie douce. Le pire étant quand elle prend conscience de son enveloppe charnelle et qu’elle n’a de cesse de vouloir s’en débarrasser. Parce qu’alors elle se voit comme eux, sent pareil et se comporte de la même manière. Et il n’y a rien de plus horrible que de comprendre qu’on n’est guère différent – du moins physiquement parlant – de ce que abhorre le plus. S’empare alors d’elle une envie frénétique d’éliminer tout ce qui est dégoûtant du monde. Absolument tout. Et ça lui fait un bien fou. Et puis après pouf ! tout redevient normal et elle se contente de te regarder comme la tâche de boue que tu es.
Alors c’est vrai qu’elle n’est pas facile la Bathsheba, qu’elle a un foutu caractère même et que c’est à se demander comment personne n’a encore cherché à l’éliminer de la surface du monde jusqu’à aujourd’hui parce qu’après tout dans le genre sale garce dérangée on fait difficilement pire. C’est quelqu’un de méprisant, de froid et de susceptible. Le genre de fille qui te fait bien sentir que ton existence la dérange et qu’elle pourrait très bien s’arrêter ici si tu persistes à la traiter de salope égocentrique. Quelqu’un qui a la rancune tenace et qui te traqueras jusqu’au bout du monde pour se venger parce que c’est amusant. Une fille sadique et égocentrique qui prendra un malin plaisir à te faire souffrir parce qu’au fond c’est ce qu’elle préfère, voir la souffrance mélangée à la honte et la peine. Le genre de demoiselle mesquine et sarcastique qui n’hésitera pas à te faire goûter à son humour mordant et particulier. Alors oui, cette fille est malsaine. Oui la côtoyer longtemps est dangereux pour la santé surtout quand ses menaces sont à peine voilées et qu’elle te fait la promesse de t’envoyer si pieds sous terre parce qu’elle est contrariée mais… c’est ce qui fait tout son charme, non ?
Histoire
Immonde. Ce mot, c’est la première chose dont Bathsheba a conscience. Un mot prononcé sur un ton velouté et emplit de dégout. A peine celui-ci entendu, à peine l’émotion ressentie, et Bathsheba est là. Enfin là est un bien grand mot. Ce n’est pas qu’elle soit réellement là physiquement parlant, mais suffisamment que pour annoncer le début des emmerdements. De vos emmerdements, même, si je puis me permettre. Tombée dont ne sait où dans un univers qui n’est pas le sien, la petite créanne a mal. Terriblement mal. Et pourtant elle n’est même pas encore consciente. La seule chose qui défini son monde en cet instant c’est la douleur immonde qui tiraille son être tout entier. A peine née et déjà elle souffre sans avoir demandé à être là. Non pas qu’elle puisse nommer cette chose qu’elle ressent, non pas qu’elle soit réellement certaine de ressentir non plus, mais le fait est qu’un instant avant il y a cette chose innommable se tordant de douleur et que l’instant d’après Bathsheba est là. Certes pas sous la forme que vous lui connaissez, après tout il faut un minimum de temps que pour créer la catastrophe ambulante qu’est notre phasme national, la perfection ça se peaufine, il faut quelques jours. Ou peut-être est-ce quelque heures ? Mais le fait que petit à petit se crée mademoiselle Holmes. Elle n’est encore rien. Pour le moment il n’y a ni Bathsheba ni Holmes. Juste elle. Et elle ne sait pas trop ce qu’elle est justement.
Perdue. C’est l’état dans lequel elle a ouvert les yeux sur ce monde pour la première fois. Déboussolée, désorientée, complètement paumée, donnez-vous en à cœur joie la liste peut encore durer une éternité. Mais le fait est qu’elle se retrouve ici sans trop savoir comment ou pourquoi et tout ce qu’elle sait c’est que cet endroit est loin de ressembler au lieu idéal. Tout autour d’elle la… dégoûte. C’est sale. Laid. Bruyant. Elle ressent presque un besoin viscéral et urgent de s’éloigner de tout ça rapidement. Une petite voix lui souffle que tout cela est proprement répugnant. Il y a des immondices dans un coin et c’est noir de crasse sur le sol. En y regardant de plus près elle peut voir des insectes grouiller par-ci par-là et un frisson de dégoût la traverse. Bienvenue dans les bas-fonds de Londres.
Bathsheba. C’est le prénom qu’elle s’est choisi. Elle a bien vite compris que dans ce monde où tout se nomme, il lui fallait également emprunter une identité. Et c’est comme ça qu’elle a voulu s’appeler. Pour se démarquer. Elle n’aurait pas pu supporter quelque chose de commun. De classique. Le banal c’est pour le peuple, pour la vermine et, elle, elle est tellement au-dessous de toute ça, tellement supérieure. Elle ne pouvait se contenter de quelque chose de minable. Alors elle a prit quelque chose d’unique. Ou presque. Et ce nom est agréable dans la bouche, il glisse sous la langue et siffle entre les dents. Il est parfait. Et en ce monde où le nom fait l’homme, la perfection n’a pas de prix.
Un mouvement de recul et une mine de dégoût alors qu’un enfant la bouscule. C’est immonde. Immonde, immonde, immonde ! Et elle, elle est obsédée par l’horreur du monde. D’ailleurs c’est bien simple, elle veut éradiquer l’imperfection. Et dieu sait qu'elle a du boulot à faire en la matière parce qu'ici, tout n'est qu'imperfection. Elle frotte presque compulsivement une tâche imaginaire sur sa veste, à l'endroit où la chose l'a touchée. Elle ne supporte pas d'être souillée de la sorte. Imaginez un peu tous les microbes que devaient grouiller sur ce gosse ! C'est dégoutant ! Elle reprend sa marche en faisant bien attention cette fois à ne plus se faire toucher par une seule de ces créatures répugnantes que sont les humains. Aujourd'hui est un mauvais jour. Elle a dû se faire violence pour ne pas égorger le môme en pleine rue. Aujourd'hui est un de ces jours où elle se dégoûte d'elle-même et ça n'augure rien de bon. Enfin, pour les autres surtout. Il y a de la violence dans l'air, c'est moi qui vous le dit.
Il faut donner le change. Sourire. Rire. Montrer que la vie est belle et non pas qu'on a envie de fracasser le crâne de l'interlocuteur contre un mur. Ôte tes sales pattes de mon bras vieille limace adipeuse. Voilà ce qu'elle se répète mentalement depuis facilement dix bonnes minutes. Mais non, cette vieille peau reste pendue à son bras, s'accrochant à celui-ci comme à une bouée de sauvetage afin d'éviter de tomber. Bathsheba a horreur de ce genre d'évènements. Ces cocktails dinatoires pour le gratin de Londres où les convives ne sont que des poules sans cervelle ou des vieilles alcooliques. Elle qui pensait se retrouver dans un endroit moins immonde que les autres, elle y découvre un monde tout aussi répugnant que les quartiers mal-famés de la ville. Et la voilà qui se retrouve avec cette vieille grenouille au bras et une envie de la faire passer par-dessus le balcon histoire d'abréger son supplice. A la place, la voilà qui sourit et glousse comme une idiote avec la vieille. Tout cela est pathétique.
Trente années et toujours rien. Pas la moindre excuse. Pas le moindre signe de remords pour l'avoir créée. Elle y a cru au début. Elle pensait sincèrement qu'elle pourrait faire partie des gentils, trainer avec des missionnaires, se taper des parties de cartes avec des médiums et tout ça. Mais il faut bien se faire une raison. La seule chose qu'elle obtiendra jamais sera le mépris et une sacrée envie de se débarrasser d'elle de la part de la Congrégation. C'est idiot. Tout aurait pu être différent. Mais il a fallu qu'elle soit traité comme une paria. Alors s'ils ne veulent pas d'elle, elle ne veut pas d'eux non plus. Et si elle n'est pas avec eux, elle sera contre eux. Trente ans à attendre des excuses de la part de son dieu créateur et rien. Nada. Cette fois ça ne passera pas. Ils ont voulu de l'immonde ? Qu'ils s'apprêtent à être dégoûtés...
Vous
Qui êtes-vous?: Lizzie
Comment avez-vous découvert le forum?: De partenariats en partenariats
Qu'y cherchez-vous?: Du fun
(je sais, on n'a pas tous la même conception du fun...). Plus sérieusement eh bien euh... du fun quand même, et des rps ! /o/
Avez-vous des remarques, des questions?: ça gère... à mort. Plus sérieusement, même si j'avoue avoir en premier lieu flashé sur le design et fait mumuse pendant des semaines avec, le thème est vraiment très plaisant et bien trouvé. J'espère juste avoir bien tout compris maintenant ^^".
Code du règlement: Validé par Ersh le magnifique ! <3 Maintenant je trouve que ça dépend. On parle du mien ou du votre hein ?! Et puis bon, encore faut-il que ça soit effectivement bien ça