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Regardez les enfants ! On appelle ça du masochisme. || Mousteek ♥
Dave
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David Williams
David Williams

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Lun 5 Oct - 0:35

Regardez les enfants ! On appelle ça du masochisme.
C'est l'histoire d'une maso qui rencontre le dirlo...Alice ft. Lewis

Ahahah. Ahahahah. Je déprime. Non mais je vous jure, je déprime grave. Ça doit faire deux semaines que Dave est parti en mission, et on a toujours aucune nouvelles. Enfin, par "on" j'entends bien entendu "moi", sachant que personne n'a l'air de connaître l'existence de mon frangin, dans cette fichue école. Pour commencer : est-ce qu'on peut réellement appeler ça une école quand on vous oblige à vous entraîner durant des heures pour apprendre à contrôler des pouvoirs useless, tout ça pour servir des dieux qui, techniquement, sont inconnus du grand public ? Non parce que, je veux bien qu'Enki soit le meilleur des dieux et tout et tout - et oui, c'est le meilleur, taisez-vous donc ! - mais tout de même. C'est pas que je ne veuille pas le servir, c'est faux ! Non ! C'est juste... Comment vous expliquer ça ? Ah, oui.

JE SUIS QUELQU'UN DE NORMAL !

Voilà.

Maintenant que les choses sont mises au point, j'essaie de rester calme. Que dis-je, je suis super calme. La preuve, j'ai passé deux heures à prendre des notes, et deux autres heures à essayer de ne pas me faire doucher pendant mon entraînement. "Allez-y, mademoiselle Williams : contrôlez l'eau de cette bouteille, et placez la au-dessus de vous. Oui, au-dessus de vous. On ne proteste pas. Voilà. Et maintenant, tenez comme ça. Je reviens dans quinze minutes."

Inutile de dire qu'au bout d'approximativement une minute trente, et le passage inopiné d'une mouche très bruyante juste sous mon nez, tout le liquide que je contrôlais m'est retombé dessus. Splotch.

Je suis de super bonne humeur, je vous dis. Comme toujours. J'étais même de bonne humeur lorsque notre prof a eu la bonne idée de se foutre de ma gueule. Oui ben, môsieur, c'est pas de ma faute si je ne suis pas un génie comme les autres, là. Pourquoi vous croyez que mon dieu me donne pas de mission ? Parce que je suis trop mignonne pour me faire tuer par une créanne, vous dites ? Ben j'aimerais bien, figurez-vous !

C'est en râlant que j'ai terminé l'heure, après avoir réitéré l'expérience (et échoué, surtout) plusieurs fois de suite. Puis j'ai filé me prendre une douche chaude, en prenant bien tout mon temps, et je me suis dirigée vers le restau U. Vu le temps que j'ai passé dans la salle-de-bain, la moitié du restaurant est déjà désert lorsque j'y mets les pieds - c'est là que je suis tentée de me dire que cette journée pourrait ne pas être complètement nulle. Même si Mel et Ivan m'ont lâchement abandonnée, en prétextant un estomac un peu trop grognon. Eh bien zut. Tant pis pour eux !

Avec un grand sourire, j'attrape donc mon plateau, mes couverts, et me présente face à la cantinière. Miam ! De la purée ! Et des carottes en sauce ! J'adore les carottes ! David aussi aime beaucoup les carottes. (On aime tous les carottes, dans la famille. On est une longue lignée de carotte-lovers. Même nos enfants les aimeront. Enfin si on en a un jour. Moi, je veux bien ; mais Dave, ça risque tout de même d'être un poil plus compliqué. Après, je dis ça... Papa aussi, c'était un cas désespéré, et puis il a rencontré maman ! Et il est resté un cas désespéré. Mais il nous a eus !)

Mon plateau se garnit de son assiette, de son yaourt aux fruits - goût cerise, et non pas carotte - et de sa salade composée agrémentée d'un peu de vinaigrette. Et mon estomac qui grogne, et qui grogne... ! Je crois que j'avais rarement eu aussi faim de ma vie. Après avoir remercié la cantinière, je reprends ledit plateau et fais volte-face pour me diriger vers une place libre, sur le côté de la salle.

Et là, pile à ce moment, je percute le directeur.

Je ne dirais pas que j'ai eu peur - parce qu'il est indéniable que j'ai failli m'évanouir en le regardant me fixer, puis fixer la tâche de purée gigantesque sur son costume, puis son pantalon auquel est à présent accroché des morceaux de carotte à la crème. Je dirais juste que j'ai soudainement eu très très (très très très, je veux dire) envie de partir en courant.

D'abord, j'ai un eu mouvement de recul, et j'ai écarquillé les yeux, la bouche grande ouverte, puis couverte de ma main.

- Oh mon dieu. Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu, je commence à paniquer à voix basse, en cherchant un truc, quelque chose, quelque part, n'importe quoi autour de moi qui pourrait me sauver. Je suis désolée, je voulais pas, pardon ! Attendez, attendez, je vais trouver quelque chose...

Une serviette. Une serviette. J'ai trouvé la pile, et je l'ai prise dans mes bras en entier, le visage écarlate de honte, de stress, de peur, de... bref. Et là, j'ai fait une chose stupide. J'ai couru.

... Et j'ai glissé sur la purée, en lançant presque la pile de serviettes sur le proviseur dans le mouvement. Lentement, j'ai levé les yeux. Et j'ai souri. Mon sourire s'est tordu. J'ai failli rire nerveusement.

Rectification. J'ai ri nerveusement. Oh mon dieu.

Oh mon dieu, je vais mourir.



Steek
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Lewis Steek
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Jeu 8 Oct - 22:20
Ma journée avait été absolument affreuse. Et c'était clairement peu dire.
Après, dire que j'y étais complètement pour rien, c'était peut-être un peu exagérer. Vous savez, j'ai conscience que je suis parfois un odieux connard, je vous assure ! Par contre j'en connais d'autres, des connards. Comme ces put- pardon, foutues assurances que veulent qu'on les renouvelle tous les ans et qu'on se retape les 10 kilos de paperasse parce qu'ils sont pas foutus de savoir utiliser le transfert de données sur un logiciel ! Et je veux bien croire que Nath' s'occupe d'une grande partie de tout cela, mais au final je suis quand même celui qui doit finaliser et poser ma signature sur près de 300 pages par semaine, parce qu'on a pas qu'une assurance. La différence entre elle et moi ? Elle est payée pour le faire, pas moi. Je devrais négocier ça avec les Dieux, d'ailleurs...
Donc, comme tout fuyard du travail qui se respecte, j'avais décidé très justement de sortir de mon bureau, prétextant un cours, et de me glisser dehors pour fumer. Fumer tue. Mais pas tout le monde. J'avais observé les élèves sortir de cours, accoudé au bâtiment. Il recommençait à faire froid et la plupart d'entre eux avaient chopé la crève, ce qui surchargeait l'infirmerie et rendait les profs méfiants (une fois un élève avait trouvé ça drôle de refiler sa grippe à tout le monde, de façon volontaire et consciente). Je les regardais donc, me disant que c'était des parfaits idiots de sortir en T-shirt, juste pour le style.
Je laissais échapper un nuage de fumée tandis qu'une élève passait en me disant un "bonjour" étonnement chaleureux. Hm ? Peu courant. Je retins son visage.
Cette expérience me laissa perplexe, un temps. Tous passaient devant moi, sauf elle qui m'avait adressé la parole. Sans même se souvenir que j'étais le plus gros bourreau de bonne humeur sur cette terre. Mais après tout, les élèves sont-ils là pour être heureux ? Non. Mais la plupart passaient, sans me jeter un regard. Pendant un instant, j'eut la désagréable impression d'être devenu un inconnu pour ces murs, pour ces gens. Comme un fantôme qu'on aurait oublié là. Renzo m'aurait sûrement comparé à une princesse sortant enfin de son donjon, mais je n'ai jamais été fan de ses métaphores.
Blasé et un peu agacé, j'écrasais la clope par terre et me dirigeais vers la cantine. Pourquoi ? J'ai pas besoin de me justifier, dites donc ! Mais ça fait bien 3 jours que j'ai rien avalé.
Je pousse la porte, regarde le menu, essayant de ne pas être dégoûté par sa simple évocation et me dirige pour aller chercher un plateau. Allez savoir pourquoi, j'ai le fait de manger en horreur. La nourriture me dégoûte tout bonnement, je ne supporte ni la texture ni le goût. Un jour il faudra que je me penche sur cette question aussi-
Et elle me percuta. Je sentis d'un coup la sauce brûlante frôler ma peau parfaite, du ventre jusqu'aux genoux, agrémenté de son horrible cri de surprise. Je serrais les dents, les yeux figés sur mon costard complètement salopé par cette abrutie et sur la chemise qui se cessait d'imbiber la sauce.
Paniquée, l'autre partie sembla se retourner dans des mots que j'entendais à peine, se retourna, tenta de revenir, exécuta une magnifique chute avant de...
Laissez tomber.
Stop.
Assez.
J'ai définitivement perdu tout espoir en l'humanité. Pire, en la divinité aussi. QUI est le Dieu qui a choisi cette cruchasse, au juste ?! Ça, un Missionnaire ?! Mais qu'est ce qu'ils ont en ce moment, ils choisissent au pif complet ?! C'est pas possible, c'est pas possible... Comment est ce qu'on est censé former une personne comme ça à réagir de façon adéquate face à la mort si son directeur la fait limite se pisser dessus ? Il y a des choses qui m'échappent...
Je prends une grande respiration. Très, très, très grande. D'une main, j'enlève la serviette, essayant de me concentrer sur autre chose que sur la gorge où j'aimerai bien refermer mes doigts. La sauce chaude va finir par me brûler si ça continue.
Je lui sers un magnifique sourire très crispé et hypocrite.

- Ce n'est rien, ce n'est rien...

Je regarde les dégâts. Tous comptes fais...

- Non en fait, ça n'est pas rien. Si c'est une habitude d'être aussi adroite qu'un pied de chaise, il va falloir changer ça mademoiselle. Et vous allez devoir me rembourser ça, aussi.

Je montre le costard du menton avant de prendre moi même de quoi l'essuyer aléatoirement. Je ferais disparaître tout ça plus tard. Finalement, je commence à comprendre pourquoi je ne sors jamais de mon bureau.
Un petit rire nerveux traverse mes lèvres et je la fixe d'un air inquisiteur et froid comme la glace.

- Comment est ce que vous comptez vous faire pardonner ? Parce que s'il n'en tenait qu'à moi je vous collerais bien deux heures chaque matin pendant le reste de votre scolarité.

Et je suis capable de le faire, en fait, je l'ai déjà fait. Mais peut-être me proposera t-elle quelque chose de plus intéressant ? D'accord, je n'y crois pas une seconde, mais elle peut-être. Et je ne suis pas vraiment en bon état pour me montrer "gentil" en ce moment. Déjà que je ne le suis pas particulièrement d'ordinaire, alors avec des carottes sur le pantalon, je vous raconte même pas.
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Dave
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Lun 19 Oct - 23:19

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Je je je. Je je je je je. Je. JEEE.

Reprenons. Rebootons notre joli cerveau, voulez-vous ? À quoi est-ce que ça sert d'avoir un outil aussi développé implanté dans le crâne quand on est incapable de s'en servir dans les moments critiques ? Je compte comme un moment critique l'instant suprêmement génial où vous vous retrouvez avec le contenu de votre plateau sur le costume hors de prix de votre directeur, connu pour être à la fois exécrable et profondément flippant. Vous savez quoi ? Je crois que je vais expérimenter en détail la douleur de se retrouver dans l'espace vital de Mr. Steek. Si je suis encore en vie à l'issue de cette expérience merveilleuse, je vous jure que je louerai mon Dieu jusqu'à la fin de mes jours - je le loue déjà. Enki, vous ne pouvez pas me laisser comme ça OK MOI JE VOUS AIME NE M'ABANDONNEZ PAS.

Du calme, Alice. Du calme. Tout va bien. Il regarde les dégâts. Il n'a encore rien dit, il ne va peut-être pas se mettre à t'engueuler comme du poisson pourri, hein ! Si ça se trouve, les gens ont une très mauvaise opinion de lui, et il est membre d'une association humanitaire, et il aime les gens, et il les aide, et il est très sympa en fait, genre peut-être qu'il sait sourire ! Ou peut-être qu'il va me dire que c'est pas grave ! Et moi je lui ferai une courbette, je m'en irai, et je ne reviendrai plus jamais ici ! Ce serait un scénario formidable ! (Formidable pour moi, j'entends bien.)

Il sourit. Il me dit que ce n'est rien. Mon cœur se gonfle de joie. Ce n'est rien ? Vrai de vrai ? Vrai de--

... Ok, j'ai rien dit. J'encaisse le coup assez difficilement, chancelant légèrement aux mots "pieds de chaise". (Déjà. Pourquoi un pied de chaise ? Pourquoi pas une métaphore fort peu avantageuse sur des animaux maladroits et stupides ? Ou un légume ? Peut-être qu'il trouverait ça de mauvais goût de me demander si j'ai un pois chiche dans le crâne, en sachant qu'il a des carottes plein les fringues ? Hum.)

Puis surtout, le "rembourser". Là, je pleure. Comment je vais faire ? Je vends mes sous-vêtements, c'est ça ? OU ALORS IL VEUT QUE JE VENDE MON CORPS, C'EST CA QU'IL VEUT ?!! Je ne cèderai pas !! Jamais ! Jamais ! (Je peux toujours demander à Dave, cela dit. Il ferait bien ça pour sa petite sœur adorée non ? Il ne me laisserait pas me débrouiller seule... C'est de sa faute si j'en suis là ! Je ne serais pas maladroite si je ne m'inquiétais pas autant !)

J'ouvre la bouche pour essayer de répliquer quand je prends la suite de ses paroles dans la gueule. D'accord. Je retire vraiment tout ce que j'ai dit. Ce mec est un gros connard. D'où il veut me coller pour ça ?! J'ai jamais été collée de ma vie moi ! Et c'est certainement pas maintenant que ça commencera ! Faut que je trouve un moyen, jeee trouverai un moyen, d'accord ?!

- Écoutez, je suis désolée ! Je voulais pas vous rentrer dedans, mais vous êtes apparu d'un coup, comme ça !

Oh mon dieu. Mais Alice, tais-toi. Tais-toi. Je me recroqueville un peu sur moi-même alors qu'il entreprend de se nettoyer sommairement, et recule d'un ou deux pas. Temps de silence.

- Je vous rembourserai ! Comment, euh, je sais pas... Mais je trouverai !

La détermination, je vous jure. C'est beau, c'est beau. À peu près autant que la candeur et la naïveté. J'ai l'impression que ma tête ressemble à un ballon de basket. Probablement de la même couleur. Et à mon avis, il doit avoir envie de faire la même chose qu'un mec qui a envie de passer ses nerfs sur un ballon : donner un coup de pied dedans.

Mais non, voyons, il est bien trop digne, ahahah. Ahahah. Ah... Il me fait peur. Con. Con con con con con. Aidez-moi, au moins ! Je jette un regard autour de moi. C'est ça, cachez-vous tous, bande de lâches !

Je me baisser pour commencer à ramasser le plateau et tout le bordel que j'ai foutu, puis relève légèrement le nez vers l'homme face à moi.

- Je suppose que vous servir de bonne en vous apportant un café avec un grand sourire tous les matins ne compte pas comme une réponse correcte à donner ? je ris nerveusement une fois de plus.

Est-ce que vous croyez qu'un tel comportement traduit un besoin irrépressible de souffrir ?



Steek
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Dim 13 Déc - 19:18
Normalement, dans ce type précis de situations, tu ne te la ramènes pas.
De manière générale d'ailleurs, lorsqu'un élève me fait face je ne m'attends pas à ce qu'il se la ramène, ses yeux ne doivent briller que de pur respect et d'admiration pour la personne magnifique que je suis. Evidemment. Et bien sûr, lorsqu'ils ne daignent pas faire le minimum syndical, ils se voient affublés d'une splendide paire d'heures de retenue. Et quand bien même ils auraient l'insolence de ne pas les faire, elles sont cumulables à vie et peuvent vous pourrir la totalité de votre carrière. Je sais y faire. Evidemment, quand on a ni talent, ni intelligence ni carrière on ne perd pas grand chose à passer à travers les règles, on perd juste toute crédibilité et certains ne s'en soucient même pas, je ne vise évidemment personne.

Tout cela pour dire que cette fille non plus ne respectait pas le minimum syndical du bon comportement face à une puissance supérieur, alors imaginez qu'elle soit en face d'un Dieu, ho misérable enfant je ne te le souhaite jamais, tu aurais l'air si pitoyable. Regardez donc son air béat, figé sur l'expression même de la stupidité. Ecoeurant, si vous saviez. Et j'en vois tous les jours, des têtes comme ça, je suis à plaindre. Elle ne bouge même pas, préférant faire des allés et retour entre moi et mon splendide costume maintenant parsemé de carottes, avant de tirer une tête de trois pieds de long et d'être visiblement (très visiblement) outrée par mes propos. Quoi donc ? N'est ce pas vrai qu'elle est adroite comme un pied de chaise ? Peut-être aurait-elle préféré que je la compare à un cafard, qui sait.

Elle bredouille on ne sait trop quoi. J'espère bien qu'elle n'avait pas l'intention de me rentrer dedans, la préméditation double, voir triple la peine, lorsque je suis de mauvaise humeur. Consultons ma météo personnelle, ho ! C'est plus qu'une mauvaise journée, c'est une journée abominable, la préméditation aurait valu x4. Par chance, ce n'était pas prémédité. (Fantastique) Mais le fait que ça aggrave considérablement l'état de mes nerfs et le reste de cette journée, je pense qu'on pourrait tout de même lui attribuer un facteur deux. Il y a des choses pour lesquels je suis doué, lorsqu'il s'agit de les comptabiliser.

En parlant de ça. Elle me remboursera, bien sûr. Si elle savait le prix de ce costume... Sans compter le fait que techniquement elle est déjà endettée auprès de ma personne puisque je lui laisse le libre accès à toutes les richesses architecturales de cet endroit pour étudier, ce qui me coûte une petite fortune en rénovation et qui n'est pas remboursé d'un sous par la scolarité des étudiants. Sans compter les intervenants qui souhaitent se faire payer... Seuls les anciens élèves acceptent de faire ça gratuitement, allez donc savoir pourquoi, ceci est enfin rentré dans leur caboche.

Enfin, passons. Même elle ne semble pas y croire, ce que mon petit sourire crispé lui confirme.
Après un instant d'hésitation, elle se penche enfin pour commencer à ramasser le bordel qu'elle a elle même causé, avant de relever la tête vers moi. Pas que le fait de la dominer de toute ma hauteur me dérange, mais 1) on ne lève pas les yeux quand on sait que ce que l'on vient de faire mérite la peine de mort, 2) on ne parle pas non plus.
Perdu.

- Je suppose que vous servir de bonne en vous apportant un café avec un grand sourire tous les matins ne compte pas comme une réponse correcte à donner ?

Si il y a une chose que je déteste profondément, c'est qu'on me prenne pour un pervers narcissique. C'est faux. Enfin, c'est faux seulement si on considère le côté pervers comme "étant attiré par des femmes pour des choses assez peu délicates". Sinon c'est vrai. Par contre, la voir tous les matins m'apporter pitoyablement un café, que je ne trouverai évidemment jamais bon, être forcé de se donner pour un tas de choses malgré le nombre de ses cours à faire et être obligée de passer moins de temps à faire des conneries avec des pseudo amis, rater des fêtes etc... J'avoue que ça me tenterait bien de voir une pauvre petite bête souffrir ainsi. Elle n'en sera que meilleure servante, n'est pas ?

Je lève un sourcil. Hm, son Dieu est Enki. Ça devrait le faire.

- Evidemment, ce ne serait pas une réponse correcte, je dis d'un ton tranchant. Ça ne serait amplement pas suffisant.

Je prends un instant pour me délecter de son visage répugnant. Finira t-elle par pleurer ? Si vous saviez comme je m'en tape ! Aujourd'hui, avis de tempête, je vous avais prévenu.

- Disons que mon café devra être prêt et chaud à 6h30 tapante, et que je ne vous croise pas dans mon bureau, vous le déposerez sur celui de Nath. De 7h à 8h, avant le début des cours donc, vous vous occuperez de nettoyer les toilettes des filles à l'internat. Entre midi et deux, vous devrez vider toutes les poubelles de la Congrégation excepté la mienne et celle de la bibliothèque avant de faire la plonge à la cantine. Le soir, une heure de cours supplémentaire vous attendra en salle de colle. Pendant trois semaines.

Je m'arrête. Ai-je oublié quelque chose ? Il semblerait.

- Et bien sûr, demandez de l'aide à quelqu'un, plaignez vous, renversez le café, oubliez une poubelle ou tout autre, une semaine ne plus sera comprise. Ça serait une réponse satisfaisante, qu'en dites vous ?


Alors ?
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Lun 14 Déc - 18:25

Steeker ou se faire Steeker, là est la question...
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Ce mec est une pute. Je vous jure, ce mec est vraiment une sale pute de merde. En fait, je comprends pourquoi personne ne l'aime : il ne veut pas qu'on l'aime. De toute manière, même s'il le voulait, je crois que ça marcherait pas vu à quel point il se montre excécrable. Je le dis haut et fort, je le clame (dans ma tête) : LEWIS STEEK EST UNE SALE TEPU. CONNARD. TAPINEUSE.

Bien, maintenant que ce fait est avéré - et prouvé, hein, parce qu'on a pas besoin d'autre chose que ce qu'il vient de dire pour le prouver - je peux vous dire comment j'ai réagi. Déjà, j'ai dégluti. J'ai évité de ricaner nerveusement comme je le fais depuis approximativement cinq minutes. Extérieurement, je dois arborer le visage le plus défait du monde. En même temps, vu la montagne affolante de corvées qu'il vient de me refiler - parce qu'il est sérieux, c'est ça ? IL EST VRAIMENT SERIEUX ? SI ENCORE J'ETAIS ASTRE, JE VEUX BIEN, MAIS LÀ, ENKI IL M'AIDE PAS OK - je pense que j'ai le droit d'envisager de me jeter du haut d'une falaise. Le fjord est sympa, ça doit être un bel endroit pour mourir, vous pensez que je dois lui demander ou j'y vais direct de ma démarche de robot ?

Par contre, intérieurement... Bon, déjà, je l'insulte, mais ça, ça me détend ; je suis pas une fille spécialement vulgaire mais là. LÀ, quand même ! Je vais pas me contenter de hurler "POURQUOUAAAAAAAAA ?" dans un coin de ma caboche, non plus. Faut que ce soit plus dynamique, sinon je vais pleurer. Mais hé, vous savez quoi ! Faut essayer de voir le positif.

Ben ouais, attendez : ça aurait carrément pu être pire. Bon je vais douiller, mais ça, c'est pas graaave, j'suis sûre que c'est possible !… Enfin, sauf pour les poubelles. En fait, vous croyez que quand il me dit que si je renverse le café ou que j'oublie une poubelle (ce qui arrivera immanquablement vu que j'ai pas un GPS intégré qui me désigne l'emplacement de toutes les poubelles dégueux de cette école de nuls) je vais me taper une semaine de corvées de plus… ce sera une semaine par poubelle oubliée ou ça s'arrête à quatre semaines de supplice ? (Non parce que si c'est une semaine par poubelle oubliée j'y suis encore dans mille ans)

Ne demande pas, Alice, ne demande pas. Si tu l'ouvres, tu sais très bien ce qu'il va te répondre ahahahah.

Nan mais voilà.

Déjà, le fait que je verrai pas sa gueule le matin, ça me rassure vachement plus. Vous imaginez si je devais être là à l'attendre devant son bureau pour lui tendre son café ? Merci le pétage de plombs - quoique, peut-être qu'il en aurait eu marre avant moi, on sait jamais hein, j'suis quelqu'un de très têtu ! Mais du coup, c'est dommage, je pourrai pas me venger. Ahaha. Ahahaha.

Bon ben je vais ressortir mes patins à roulette. Et s'il me dit que c'est interdit je lui roule dessus. (Puis je m'exile au Groenland chez les ours polaires)

— Si ça vous semble plus satisfaisant, je lui réponds au bout d'un temps infini en arborant un sourire crispé. Je ne me plaindrai pas. C'est moi qui suis fautive.

Et je ne chialerai pas non plus, t'espères quoi ? Ducon. DUCON
TU CROIS QUOI
QUE JE VAIS PARTIR EN M'APPLATISSANT
J'AVAIS DU RESPECT POUR TOI
MAIS CA C'ETAIT AVANT
DJBGKJG
Comment je me sens outrée là...

Bon. Bon.

Je termine de ramasser ce que je peux et vais chercher une pelle et une balayette que me tendent aimablement les meufs de la cantine - bon ben j'vais commencer par être gentille avec elles, vu qu'on sera collègues pour les prochaines semaines… années ? ahahaha

J'ai envie de crever
(notez la rapidité avec laquelle je capitule devant tant de... ouais, c'est du mépris, je crois qu'on pourrait inscrire son nom dans le dictionnaire. Steeker quelqu'un : toiser une personne de tout son mépris et lui faire sentir à quel point elle est insignifiante et merdique)

Et si je me faisais un t-shirt : "Je suis l'esclave d'un dieu et d'un connard" ? Avec marqué derrière "Genre un c'était pas suffisant..." ? J'suis sûre que ça se vendrait bien dans la Congrégation. Cadeaux de Noël, tout ça tout ça.

Puis je me rends compte que j'ai léééégèrement oublié quelque chose. Le costume. Non. Je ne parlerai pas, et surtout pas de ça. Je n'ajouterai rien. TAIS TOI. TAIS TOIIIII

— Ah, d'ailleurs, votre café, vous le prenez avec ou sans sucre ?

Oh mon dieu…



Steek
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Mar 1 Mar - 1:11
Son visage est si... Humain.
Et ça n'a rien du tout d'un compliment, soyez en totalement assuré. Vous savez, ces visages humains, ils sont si élastiques qu'ils pourraient très certainement faire des chewing gum avec. Imaginez les mastiquer leur propre peau... C'est ce visage immonde qu'elle me présente, mais je le trouve assez... Non, il est vraiment horrible. Horriblement expressif.
Hooo je sais, vous pensez que je deviens sénile, que je me répète, mais les humains aussi se répète, trop souvent, de vrais ânes. Même lorsqu'ils sont face à des situations inattendues ils ont tous des réactions semblables. Et mine de rien, je dois vous avouer qu'elle bat des records de déformations faciale.
J'aimerai souffler mon mécontentement face à ce spectacle si commun mais je la laisse s'étonner, pester intérieurement, s'énerver, serrer des dents et toute la panoplie habituelle que l'on attribue à la réception d'une grosse punition. Tiens, cette dernière phrase avait une consonance particulière, je la réutiliserai... Je la regarde sans expression particulière. Trouvez vous vraiment que j'ai été trop sévère sur les punitions ? Comme vous y allez, je sais être raisonnable, il lui reste encore ses heures de sommeil. Enfin, quelque unes, je veux dire. Lorsqu'elle comprendra mon exigence en matière de travail, elle rigolera un peu moins.
Mais si, ce faux sourire est considéré comme un rire. Tant qu'elle peut sourire c'est qu'elle peut faire plus. Elle se retient de quelque acte violent qui aurait été bien inconsidéré, préférant se restreindre à des formalités. Oui, je trouve cela plus approprié, non tu n'as pas à te plaindre petite chose, oui tu as causé cette situation de toi même. Je pourrais ajouter un "meurs écrasée par le poids de ta culpabilité" dans le regard, mais j'ai peur que cela fasse trop... Théâtral. Pas mon style.
Est-elle réellement au bord des larmes ? Erk. Expliquez moi comment les humains peuvent trouver cette action mignonne... Je ferais mieux de m'éclipser avant que tous les liquides de son corps ne décident de sortir par les pores de son visage. L'homme est un être charmant n'est ce pas ?

- En effet, vous êtes fautive et n'avez pas à vous plaindre.

Ca aurait bien été le comble, ça. De mon temps, on les fouettait ces inconscients, mieux, on les attachait par les pieds, nus. Ou est ce la méthode de Ershkigal ? Il a parfois de bien bonnes idées. Elle me parle ensuite du café. Avec ou sans sucre ? Est ce là une vilaine blague, son cerveau étriqué est-il donc si catastrophiquement dénigré qu'elle ne devine cela toute seule ? Je ne peux retenir un petit sourire, on peut aisément dire qu'il est tout aussi malicieux que le précédent.

- Je n'arrive pas à imaginer que vous ne trouviez pas cela seule. Il me semble que vous possédez quelques neurones, apprenez à vous en servir sinon une Créanne même novice n'aura aucun mal à les réduire en bouillie. Si ça n'en est pas déjà, par chance.

J'aime me montrer détestable, je l'avoue. Et encore, je suis tellement gentil, si vous voulez les vrais méchants allez donc toquer à la porte du Panthéon et demandez n'importe qui, vous êtes sûrs d'en trouver un. Aurais je oublié quelque chose ? Hm, oui.

- Et évidemment, trompez vous et cela sera puni. Alors, avec ou sans sucre ? Je ne veux pas prendre le risque de goûter un horrible café, ta réponse ne peut pas attendre.

Quoique, en y réfléchissant bien, je pourrais m'en servir comme prétexte si jamais Nath persiste à vouloir me voir travailler. Elle va bien finir par y arriver, il faut que je trouve de nouvelles feintes. Au pire des cas, j'imiterai de façon plus classe les techniques de Renzo. Elles sont grossières mais ridiculement efficaces, ce qui le rend aussi désespérant.
Je regarde la jeune fille. Et, ce n'est pas que je commence à être agacé par toute cette sauce sur mon costume, mais je me vois mal garder cette odeur de carotte. Et elle prend trop de temps, beaucoup trop de temps. Je murmure entre mes dents.

- Mon costume est désormais propre.

Et le costume fut propre. Je serrais les dents, encore plus irrité. Devoir utiliser mes pouvoirs pour ça, voilà qui me coûte vraiment cher. J'ai comme la vague impression que je vais devoir les utiliser en grande quantité dans assez peu de temps...
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Dave
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David Williams
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Steeker ou se faire Steeker, là est la question...
C'est l'histoire d'une maso qui rencontre le dirlo...Alice ft. Lewis

Moitié connard, moitié salaud
Le plus enfoiré des dirlos
Leeewis Steek, Leeewis Steek
Un jour six pieds sous teeeerre !
Renzo est bien courageux
Pour titiller son côté rageux
Leeewis Steek, Leewis Steek
Enfoiré de premièèère !


Ouais, voilà, je chante dans ma tête sur l'air du générique de Bioman, je crois qu'on peut dire que j'ai définitivement touché le fond. Mais qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Que j'ai eu la très forte envie de me jeter sur lui pour lui arracher la barbe et la lui faire manger ? De lui dire qu'au pire, il n'aura qu'à demander à Bioman son skip machine ultra détâchant ? Ou de simplement aller se faire foutre ? Je valide les trois possibilités, Jean-Pierre et Jean-Pierrette.

(J'aurais tout aussi pu lui dire d'aller se trouver une meuf et de tirer un coup mais je suis pas certaine que cette proposition lui aurait réellement plu, en fait)
(du coup j'ai fermé ma gueule)
(vous voyez, je peux aussi être conciliante aussi, parfois)
(connard de merdeux)
(un jour tu souffriras toi aussi)

Sourire crispé, je me reprends. Traite moi de conne surtout, je dirai rien. Trouver seule ? Eh bien, eh bien... Vu sa gueule de dépressif, on n'aura qu'à dire café noir. Je pourrais tout aussi bien mettre une fiente de pingouin dedans, je ne suis pas tout à fait sûre qu'il le remarquerai si je touille bien. "C'est du lait, monsieur. Du lait."
Du lait.
Bien sûr.
ahahah.

Tentons la retraite stupide du "en fait, vous ne m'atteignez pas du tout ; je sais que vous savez que c'est faux, mais je m'en fous" :

— On va dire café noir, hein !

Ouais ben, j'ai une chance sur dix mille d'avoir juste, alors franchement, au point où j'en suis... Entre les gens qui prennent du café noir ; du café avec du lait ; du café avec une noisette de lait ; du café avec une noisette de lait et de l'extrait de noisette ; puis un, ou deux, ou trois, ou quatre sucres.... NAN MAIS VOILA. COMMENT VOUS VOULEZ QUE JE LE SAAAACHE ?!

Du coup ben je termine de passer la pelle et la balayette, jette tout, prend une serpillère et de quoi essuyer le sol pour pouvoir le nettoyer. Et euh. Quand je reviens, ou plutôt quand je relève les yeux vers le directeur, j'ouvre grands les yeux - genre "oh my god mais qu'est-ce qu'il vient de se passer ?!".

— ... Vous avez fait un stage chez Enki ? C'est tout propre...

MAIS TAIS-TOI

— ... Non en fait laissez tomber. … (là on voit qu'elle a un truc à ajouter mais qu'elle hésite)

Non
taistoi
taistoiiii
gruiiiiiiiiiiiikkkkkk

...
Mon estomac...

— Euh… J'vais p'tetre vous laisser manger, hein... Ahah… J'ai du travail, moi, après… La plonge, tout ça !

J'ai failli lui demander s'il avait faim. J'ai vraiment failli lui demander s'il avait faim.
Non, vous comprenez pas le problème ? C'est presque une demande masochiste, là. Une demande masochiste à un pervers-sadique total. Je sais qu'il va m'empêcher d'aller bouffer. Je le sais. Je pleure dans ma tête, Dave, reviens.



HRP : Euh. euh..... j'étais pas censée te répondre aussi vite... mais j'ai eu la chanson en tête, je l'ai écrite/enregistrée et le reste du post est venu cash... xD C'est pas de la top qualité mais voilà, love sur toi papy ! Et joyeux anniv en retard ♥♥


Steek
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HRP : Ne parlons pas de mon retard ou je risque de m'enterrer... Pour la suite c'est comme tu veux, ça te dirait que l'on fasse un rp journal de sa punition ? Si tu as d'autres idées n'hésite pas !



Café noir.
Je la regarde, laissant un instant passer, avec la vague impression qu'elle a sortit cela tout à fait au pif. Hm. Un coup de bol immense pour la jeune fille, à défaut d'avoir des capacités son Dieu a du l’appeler pour son facteur chance. Je regarde encore son visage en attente d'une nouvelle punition (la petite serait-elle donc voyante ?) et me délecte de ce stress avant de faire mine de me détendre, un sourire quelque peu sadique aux lèvres.

- Exact, café noir.

Point besoin d'en rajouter, mais qu'elle ne se pas sortie d'affaire pour autant. Et puis, rétrospectivement, ça n'était pas bien dur à deviner. J'aurais tout aussi bien pu lui faire croire que je buvais du café au lait avec beaucoup de sucre, mais ça m'aurait sûrement mis d'une extrême mauvaise humeur chaque matin de sentir cette affreuse odeur. Et Nath n'aime pas ça non plus, j'aurais été obligé de le jeter on ne sait trop où ou d'appeler cette poubelle ambulance qu'est Renzo. Trop d'embarras pour juste emmerder une personne. En fait, ne me demandez pas de réfléchir mon sadisme trop loin, c'est mauvais pour ma santé.
Je profite du fait qu'elle soit aller chercher son bordel pour me rendre une apparence respectable, ce qui tire à la gamine une remarque... Amusante, oui vraiment. Imaginer Enki en mascotte pour des machines à laver me tire même un sourire. Ho, je sais que c'est le seul qui fait son travail sérieusement, mais il a lui même donné naissance au cliché de l'homme de bureau, on a aussi le droit de trouver ça parfaitement ridicule. Quant au stage, je pense que plutôt que je devrais donner des stages à notre cher Dieu de l'Eau, qu'il arrête enfin de se faire marcher sur les pieds par tout le reste de sa fratrie. Quoique, il a l'air d'aimer ça.
Je sens qu'elle a quelque chose à rajouter mais je ne vais pas la pousser sur cette voie, la remarque a beau être amusante elle n'en est pas moins déplacée pour un si insignifiant être et je n'en peux déjà plus d'entendre sa voix de gamine survoltée. Et puis, son ventre également semble être complètement impoli, en plus de sa bouche. Le bruit qu'il dégage me donnerait presque envie de vomir. Enfin, c'est sûrement parce qu'elle a déversé tout son repas sur mon costard qu'elle est dans cet état, mais elle ne peut s'en prendre qu'à elle même.
Elle s'abstient heureusement de demander une pause que je ne lui aurais de toutes façons pas accordé. Un peu plus heureux déjà, je tourne les talons et me dirige vers une table qui m'est réservée.

- La plonge, en effet. Et veillez à ce que je ne revois pas votre visage avant la fin de mon repas, cela risque de s'ajouter à vos peines.

Je marque une pause.

- J'oubliais. N'en profitez pas pour vous nourrir, vous êtes privées de manger jusqu'à ce soir.


Évidemment.
Je m'assois et la regarde se diriger en cuisine. Haaa, ces élèves insolents... Si ils savaient comme je suis clément...
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David Williams
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Mer 2 Nov - 17:02

Steeker ou se faire Steeker, là est la question...
C'est l'histoire d'une maso qui rencontre le dirlo...Alice ft. Lewis

HRP : Ca me va :D J'voulais juste terminer avec cette scène, j'ai eu trop d'idées... par contre j'en ai marre qu'Alice soit masochiste désolée T^T Et pardon pour le retard !


POPOPO. Voilà. Voilà. Qui c'est la plus forte ? C'est Alice Diane Williams, première du nom, dernière de la lignée Williams ! On sait tous que Dave mourra jeune, qu'il n'aura jamais de gosses, et que je mourrai tout aussi jeune que lui. On est un peu maudits, dans la famille. Juste un peu. Alors pour une fois, constater que j'ai pu tomber juste sur une question telle que "Devine quel café je bois sinon meurs ?" me met totalement en joie. (On dirait Enlil, vous croyez qu'il a pris des cours chez Enlil ? Il est missionnaire chez quel Dieu d'ailleurs ? Ah, oui, le dieu des serpillères peut-être, ou des fringues, ou des cleanex, ce qui m'amène à la question suivante : est-ce qu'un directeur de congrégation narcissique, égocentrique et hyper-connard se tape des gens, des fois ? juste comme ça ? oui ? non ? peut-être ? joker ? bouddha ? c'est peut-être pour ça qu'il est grincheux en fait, il doit se prendre des rateaux de la jolie secrétaire.)

Donc, pour une fois, j'ai du bol. Ce qui ne veut pas spécifiquement dire que ma chance continuera à me sourire, au vu de l'expression mauvaise du directeur.

Mon sourire se fait crispé. Je vais la faire ta plonge, bâtard, arrête de-

— Hé ! Mais j'ai plus-

-cinq ans, oui, non, je sais, ta gueule, va faire la plonge. Je crois que je suis tellement en colère que toute mon hésitation s'envole tout doucement. Je prends une inspiration.

Sur un dernier regard tout d'abord indigné, puis atterré, puis à nouveau tellement indigné que je me retrouve à froncer les sourcils et retenir une moue de dégoût à son encontre, je ne peux m'empêcher de m'énerver en le pointant du doigt :

— J'espère que vous savez que ce n'est pas de vous dont nous sommes les esclaves. Enfin... Très bien. Encore une fois, je suis désolée de ce qu'il s'est produit.

À être aussi exécrable, un jour, il ne pourra plus compter sur personne, de toute manière. Ca le regarde. Je rirai bien, ce jour-là, en tout cas. S'il aime jouer au sadique et se comporter comme un tortionnaire avec les gens, sous prétexte qu'il se retrouve à la tête de la Congrégation... Franchement, j'espère qu'il se prendra un beau revers dans la tête, un jour. Qui il est, je m'en fiche. Je respecte les Dieux parce qu'ils ont de quoi se faire respecter - et encore. Lui, j'le respectais parce qu'il en imposait et qu'il doit galérer à gérer tout ça. Au final, j'ai même plus de pitié pour lui.

J'essaie de rattraper ma dignité comme je le peux.

— Bon appétit, Mr. Steek.

Je détourne la tête en me retournant pour échapper à son regard et me diriger pleinement vers les cuisines. Je le déteste, je le déteste, je le déteste.




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