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Souad à travers le désert.
Souad
Messages : 18
Localisation : En Ethiopie
Loisirs : Chanter pour le sable et errer vers l'espoir.
Humeur : Indescriptible. Changeante.
Souad Sheba
Souad Sheba
Dim 7 Fév - 22:21

     

     
Souad Sheba

     
     

Identité


       
   Age : 12 ans
   Nationalité : Ethiopienne
   Classe : Créanne
   Deuxième forme (si Créanne): Un Fennec
   Pouvoir : Le Besoin

       
 
     

Description Physique

   

   Assis derrière elle, je contemple le visage de la belle jeune femme qui se reflète dans le miroir. Je ne l'ai crée il y a... quoi ? Environ deux jours ? Et pourtant elle arbore les traits d'une fille d'environ 25 ans. Son visage est fin et son port droit, comme toujours. Cela me donne souvent l'impression qu'elle me regarde de haut, impression qui s'efface vite au timbre de sa voix. Des intonations douces, graves, typiques des femmes de mon peuple. Des intonations qui me rappellent ma défunte mère lorsqu'elle me parlait, ou lorsqu'elle me fâchait.  Tant de souvenirs me reviennent en mémoire quand je la contemple.

-Quelque chose ne va pas Abu 'Omar ?
-Oh non, excuse-moi... J'étais perdu dans mes pensées.

Elle sourit, compréhensive et ne dit plus rien. Elle est habituée à ce que je rêvasse un peu trop, elle me rappelle souvent à l'ordre. Je reprends donc mon travail avec minutie, je prends des mèches de ses longs cheveux noirs que je tresse, avant de les filer avec des perles de diverses couleurs. J'aime toucher ses cheveux, ils me donnent l'impression de poser mes mains sur du tissu duveteux, si agréable au toucher. Elle apprécie aussi, ça se voit. Ses grands yeux noirs pétillent de plaisir et de malice. Elle ne cesse de me répéter que ça la détend que quelqu'un lui touche les cheveux, ce pourquoi elle insiste pour que je la coiffe tous les jours, parfois même plusieurs fois. Je laisse échapper un petit rire avant de relâcher ses mèches, et de lui dire que j'ai fini. Elle se lève alors, et secoue sa chevelure avec un regard d'experte, tentant de percer le moindre défaut de ma création. J'ai beau être assis, et n'être pas particulièrement grand à la base, je ne peux m'empêcher de me dire qu'elle est plus grande que la plupart des filles d'ici. Il n'est pas rare que plusieurs personnes se retournent sur son passage... Bien que je suis sûr qu'il n'y a pas que sa taille qui attire les yeux. Finalement, satisfaite, elle se dirige vers la porte de notre case d'un démarche souple et déterminée, qu'elle ouvre d'un grand geste, faisant entrer en même temps toute la chaleur. Je soupire, mais renonce à râler encore une fois. Cela n'avancerait à rien avec elle de toute façon. A la place, je contemple le jeu du soleil sur sa peau couleur ébène, comme si elle se mettait à briller de mille feux. Il est vrai que lorsqu'on y pense, il n'est pas si différente des habitantes de ce pays, mais elle possède quelque chose en plus, une aura que les autres non pas. Peut-être suis-je influencé par sa venue au monde également. Un bruit retentit alors. Je sursaute. Je constate qu'elle est rentrée et qu'elle a refermé la porte. Alors, comme après une longue journée, elle s'assoit lentement sur le lit et s'allonge, fixant le plafond de la case d'un regard neutre. Je lui adresse un sourire et retourne dans la cuisine, respirant à plein poumon cette odeur d'épices qu'elle laisse dans son sillage, cette odeur qui me donne l'impression de me trouver au milieu des souks de Djibouti. L'odeur du bonheur.

Quelques heures plus tard, un bruit de pas m’interpellent. Intrigué, je m'approche de la fenêtre pour observer l'origine du bruit quand une ombre se profile en-dessous. Je la contemple quelques instant puis me détend. Ce n'est qu'elle. Je suis habitué maintenant à ses promenades nocturnes, mais je ne peux m'empêcher d'être sur mes gardes en permanence.

-Fais attention à toi hein petite ?!

Comme à chaque fois, je jurerai que l'animal acquiesce. Puis, d'un bond sans élan, il saute sur le rebord de la fenêtre et se laisse tomber au dehors. Je l'observe s'en aller au loin, tandis que les rayons de lune accroche son pelage. Une bête peu courante dans nos régions, car menacée. Mais celle-ci ne l'est pas, elle est différente. Ses poils couleur de sable se fondent pourtant parfaitement dans l'encre de la nuit, alors que son museau cherche avec quoi il pourra s'amuser ce soir. Soudain, ses longues oreilles touffues tressautent, elles ont entendu un bruit. Le jeu peut commencer. Elle se tourne une dernière fois vers moi et me regarde avec ses grands yeux noirs que je retrouve chez elle quelle que soit sa forme. Je lui adresse un petit signe de tête, elle s'en va alors de sa démarche rapide et mortelle. Cependant, elle reviendra au lever du jour, comme d'habitude. Pour l'instant, elle mène une autre existence, une vie que j'avais deviné être indissociable d'elle dès les premiers temps. La vie du renard du désert.
   
   

       

Description Morale

   

   Ahaha Eh bien comment pourrais-je la décrire cette petite ? Eh bien, sachez qu'avant tout, c'est une personne très fière. Pas d'elle-même particulièrement, je ne le dis pas dans ce sens là, mais elle a sa fierté, et ne renonce pas facilement à quelque chose. « L'impossible ne l'est que pour les autres, mais pour pas moi » voilà comment elle pourrait se décrire. Elle se moque d'ailleurs éperdument de ce que les autres peuvent penser d'elle. Ne la croyez surtout pas naïve pour autant ! Bien au contraire, elle est très intelligente et vive d'esprit. Ses remarques sont toujours ajustées à la perfection car... oui, elle ne connaît pas vraiment la signification du mot « délicatesse » ou même du mot « tact ».J'ai bien tenté de le lui expliquer mais ce fut peine perdue, elle trouve que cette subtilité de langage est superflue, que lorsqu'on pense quelque chose, il faut le dire. Elle m'a d'ailleurs reproché de vouloir faire paraître l'hypocrisie pour de la délicatesse justement. Je vous l'ai dit, elle ne mâche pas ses mots. Mais que cela ne vous donne pas une mauvaise image d'elle pour autant, non non. Elle a bon cœur cette petite si on lui donne l'occasion de le montrer. Elle a pris soin de moi pendant toutes ces années et elle ne se plaint jamais. Elle travaille dur, m'aide quand il le faut sans rechigner. Vous savez, au début je doutais qu'elle puisse apprendre quoique ce soit, manuellement ou intellectuellement, car elle semblait cloisonnée dans son monde et ne parlait pas beaucoup. Ce n'est qu'en lui faisant découvrir les livres, les légendes, l'histoire, la géographie que je me suis rendu compte qu'elle s'intéressait à tout, qu'elle était au contraire avide de connaissance, et ravi d'apprendre. Je pus avoir de vraies conversations avec elle. Ainsi, lorsque je lui expliquais comment m'aider dans les travaux manuels, elle apprenait vite et mettait du cœur à l'ouvrage. Moi aussi j'ai douté... J'ai eu tort.

En revanche, si vous avez assimilé le fait qu'elle est fière, vous devriez comprendre que la vie ne fut pas rose tous les jours. Elle n'est pas méchante, oh non, mais elle peut se montrer très sévère et exigeante. Dans ce genre de situation, je la compare à une lionne, car elle sait se montrer féroce si on l'empêche de suivre ses projets ou si elle ce qu'elle obtient n'est pas à la hauteur de ses attentes. J'ai vite compris qu'elle n'était pas le genre de femme soumise, obéissant parfaitement au doigt et à l'oeil. Je m'en suis mordu les doigts et bien davantage lorsque j'ai tenté de la commander. Au mieux, je n'ai eu droit qu'à un regard méprisant, dans le pire des cas, je me suis tout simplement fait incendier et renvoyer au loin comme il se doit. Ne créez pas de problèmes avec une lionne, elle est souvent plus têtue que n'importe quel animal. Parfois elle se fait douceur, et l'instant d'après, elle se fait furie. Oh comme elle me rappelle ma sainte mère... Cependant, il y a toujours une part de mystère en elle, des choses qu'elle ne me dit. Elle n'aime pas trop se confier vous voyez, elle préfère garder les choses à l'intérieur. Je l'ai souvent prise à regarder au loin, comme si elle attendait quelque chose, ou quelqu'un. De manière générale, je le prend souvent à rêvasser, le regard perdu dans le vague ou allongée sur le lit, pensant à je ne sais quoi. J'ai bien souvent eu le sentiment qu'elle n'était peut-être pas heureuse ici, qu'il lui manquait quelque chose, une partie d'elle-même qu'elle cherche à combler.

   
   

       

Histoire

   

   Je me nomme 'Omar Ibn-AlKhattab. Je suis Ethiopien, né dans un tout petit village aux frontières du Soudan qui ne vous dira probablement rien. Je n'ai malheureusement pas eu énormément de chances dans ma vie : mes parents sont morts jeunes, et je suis resté seul alors que je n'étais qu'un adolescent turbulent, non préparé à la vie en solitaire. Il a bien fallu que j'improvise pourtant ! J'ai fais ce que je devais faire pour survivre, j'ai enchaîné plusieurs boulots, parfois en même temps, sans jamais me fixer définitivement sur l'un d'entre eux. L'important était que je gagne mon pain, le reste je m'en moquais. Je rentrais le soir chez moi, parfois très tard, parfois pas du tout, et lorsque c'était le cas je profitais de mes quelques instants de calme avant de reprendre ma longue journée. Malgré cela, je n'étais heureux. Pourquoi ? Eh bien, cela peut sembler stupide mais je me sentais seul. Aucun projet de mariage ne pouvait aboutir dans ma situation, je ne faisais pas un bon parti, et ma maison se trouvait loin du village où je travaillais. Je n'avais aucun voisin, personne à qui adressait la parole. Au début, cela me convenait mais avec le temps, cette solitude commença à creuser son chemin vers mon cœur pour m'y installer, me rendant mélancolique, me faisant regarder ma vie de loin comme si elle ne m'appartenait plus. Puis, en me levant le matin, je chassais ces fadaises de mon esprit et je retournais au travail. Ainsi allait la vie.  Mais un grain de millet vint se glisser dans la machine, et tout dérapa. La vie vous savez, ah !
On me diagnostiqua une leucémie qui, déjà à un stade trop avancé, ne pouvait être traité dans l'optique d'une guérison. Mettez en parallèle les moyens désastreux mis à la disposition de la santé en Ethiopie et vous aurez une vague idée du résultat. Ce jour-là, je suis rentré chez moi très tôt. J'ai quitté tous mes jobs en même temps, préférant me laisser mourir tranquillement plutôt que de poursuivre une mascarade qui ne mènerait à rien. Lorsque je parvins chez moi, je commençai à réfléchir. Tout ce que j'avais ressenti jusque là, ce sentiment de solitude et de malaise profond lorsque je contemplais une famille dans la rue ou un couple près de la rivière, tout cela était dû au destin ? Mon esprit avait-il anticipé ce que mon corps me criait aujourd'hui ? Je tournais et retournais ces questions dans ma tête, sans y répondre, ne voulant pas y répondre. Pendant trois jours, je restai ainsi, alternant entre les larmes et l'apathie. Alors j'ai vécu pour finir ainsi ? Ce besoin de combler ma solitude, de combler ce qui manque à ma vie, on m'envoie ça pour le satisfaire ? Puis, une nuit, cela arriva. Je me tenais assis dans mon siège, trop épuisé pour me déplacer. Je fixais le sol, encore, comme depuis plusieurs jours, ressassant dans ma tête tout ce qui avait cogité ces derniers jours. Souffrance, solitude, attente... Ce besoin de combler ce vide, ce vide immense qui s'était creusé dans mon cœur. S'en était trop. Je fondis en larmes une énième fois, ou plutôt devrais-je dire, une ultime fois. C'est alors qu'elle apparu. Elle était là, couchée à même le sol, en tenue d'Eve, les yeux clos, dont les paupière tressautaient par moment comme si elle tentait de se réveiller. Moi je suffoquais, j'avais la tête qui tournait et, en regardant cette apparition, j'étais complètement perdu, confus, cherchant ce qui avait bien pu se passer. Je regardais dans tous les sens, cherchant une logique à cette apparition quand un mouvement attira mon attention. Elle était réveillée. Elle me regardait avec ses grands yeux noirs, sans paraître comprendre davantage ce qui lui était arrivé. D'un bond, je reculai violemment, tombant de ma chaise au passage, je rampai aussi vite que possible en direction de la table, sans lâcher la créature des yeux.

-Arrière... dé... Démon !

Je ne pus rien dire de plus. Bouche bée, tétanisée par la peur et la stupeur, je la vis s'approcher lentement, à quatre pattes. Il n'y avait pas la moindre trace de peur en elle, juste de l'incompréhension, et une sorte de curiosité étrange, comme si elle contemplait un animal qu'elle n'avait jamais vu auparavant. C'est alors que je sentis son parfum, cet arôme d'épices qui vous picotent légèrement le nez, qui me rappela les souvenirs de mon enfance dans les souks avec mes parents. Sans m'en apercevoir, je me détendis quelque peu, sans lâcher des yeux la jeune femme qui me toisait à présent. Elle ne comprenait visiblement pas ma peur, et me regardait comme un lion fuyant devant une fourmi. Ce fut cette constatation qui me ramena à la raison. Je pris une grande respiration, mais ne tentai pas de me lever.

-Qu'est-ce que...Qu'est-ce... Qui es-tu ?

Elle secoua la tête, puis la baissa vers le sol, comme si je lui avais posé la seule question à laquelle elle ne pouvait répondre. Un peu rassuré, et un peu curieux aussi je dois dire, je me rapprochais d'elle avec prudence. Elle était tout de même apparu de nulle part, comme ça ! Seuls les démons peuvent faire cela. Les démons ou bien... Différentes légendes de ma mère me revinrent en mémoire . Etait-elle une fée ? Un Djinn féminin ? Une Houri ? Ou bien tout autre chose... Je ne pus me laisser aller à ce genre de questionnement car elle releva la tête au même moment, plongeant son regard d'encre dans le mien. Pour une raison que je ne comprends toujours pas, je sentis alors qu'il n'y avait aucun danger. Je sus que je pouvais me détendre. Je lui ouvris alors mes bras, décidé à accueillir cette petite chose fragile. Peut-être était-elle la réponse à mes prières et à mes souhaits ? Peut-être était-elle envoyé pour combler mon vide ?


Vous connaissez à peu près la suite puisque je vous l'ai conté dans les parties auparavant. Je finis par m'accoutumer à elle, lui apprenant tout ce que je savais, apprenant à la connaître et à vivre avec. Je ne savais toujours pas qui elle était, ni pourquoi elle parvenait à se transformer en fennec quand ça lui chantait. Je lui avais déjà demandé tout ça, mais elle ne me répondait pas. Elle se contentait de secouer la tête et de la baisser, comme elle l'avait fait le premier jour. Je n'insistais alors pas, continuant ma tâche comme à l’accoutumée.  Pendant près d'un an, je vécu un bonheur parfait en sa compagnie. Elle me distrayait de temps en temps, me racontant des histoires à son tour, chantant quelques chansons que je lui avais apprises, s'occupant de moi comme je m'occupais d'elle parfois. Pendant cette année entière, elle fut mon rayon de soleil. J'en oubliais presque les douleurs lancinantes, les incapacités progressives et la mort qui se profilait à l'horizon. Pourtant, je ne pouvais pas l'oublier indéfiniment et, comme pour me le rappeler, la maladie me frappa à nouveau.
Depuis que je l'avais connu, j'avais décidé de prendre un traitement, qu'elle m'administrait régulièrement pour prolonger ma durée de vie.  Mais j'arrivais ce jour-là au point de non retour.
Cela faisait plusieurs jours que je ne bougeais, bien trop fatigué pour esquisser un mouvement. Respirer m'était devenu douloureux, et je sentais la fin approcher. Elle était à mes côtés, comme d'habitude. Elle me tenait la main cette fois, comme si elle avait senti elle aussi la mort arriver. Je m'accrochais à la pression de ses doigts, à la douceur de se peau, à cet arôme d'épices que je ne parvenais déjà plus à sentir.

-Souad... Ma petite... Tu veux bien chanter pour moi ?

Elle me fixa de ses yeux noirs, teintés de tristesse. Elle sembla hésité un moment, puis acquiesça, serrant ma main encore plus fort, comme pour être sure de ne pas me perdre.

-Chante-moi le chant de la femme ange, qui un jour m'apparut. L'âme en joie, je la vis parfois s'éloigner puis revenir. Nuages et brises, îles et rivières, loin dans les montagnes chaudes...


Sa voix se perdit peu à peu, je me sentis partir puis lâcher prise. Un sourire étirait mes lèvres à ce moment-là, le sourire de celui qui a pu s'en aller bercer par la voix de celle qu'il chérissait. Elle avait comblé mon vide, éloignée la solitude. Je ne pouvais que mourir heureux, au bout de ses doigts.

Je sentis sa vie partir, au moment où mes notes s'achevaient. Je le regardais dormir d'un sommeil éternel, doux, son visage était paisible et toute la souffrance s'était éloignée. Sûrement un effet magique de la chanson, il me l'avait composé quelques jours après naissance m'avait-il dit, je l'avais toujours trouvé jolie. Qu'elle l'accompagne dans le royaume des morts n'était que justice. Je reposais sa main en douceur et me levait pour prendre un grand drap blanc dans un placard. Avec précaution, je l'en entourais pour lui faire un linceul, veillant à ce qu'il soit entièrement couvert. Je le pris ensuite dans mes bras, sortis dans la nuit noire pour le déposer dans un coin près de la maison. Mes pieds foulaient un sable chauffé par le soleil, qui paraissait glacée au toucher à présent. Avec beaucoup d'efforts, je finis par creuser un trou suffisamment grand, dans lequel je déposais avec respect le corps de mon maître et père. Je le recouvris symboliquement des divers choses qui lui paraissaient précieuses, puis referma le trou en fredonnant ma chanson.

Deux jours plus tard, la rumeur avait circulé dans le village au loin. Tout le monde savait que Abu 'Omar était mort, ne restait que cette étrangère qui attisait la curiosité des villageois. Ils savaient que je n'étais pas d'ici, et que 'Omar n'avait plus de famille ou de proche. Plusieurs histoires circulèrent sur mon origine, dont certaines n'étaient pas si éloignées de la réalité, mais auxquelles 'Omar avait toujours coupé court. A présent qu'il n'était plus là, la rumeur s'amplifiait, mêlée à la crainte et aux superstitions. Tout le monde voulait savoir ce que j'allais devenir et surtout, qui j'étais. Personne ne pouvait plus me protéger. De temps en temps, de vieilles femmes venaient me voir et me poser des questions auxquelles je ne répondaient pas, ce qui attisait leurs soupçons, déjà fortement identifiables. Une après-midi, alors que je tissais à l'extérieur de la maison à mon habitude, deux hommes vinrent me rendre visite. Surprise, je les accueillis cependant avec le respect qui se doit, insistant sur le fait que je préférais que l'on me laisse tranquille. Ils ne l'entendaient pas de cette oreille, et je le compris rapidement. Un des comparses me frappa à la tête, je m'effondrais dans la sable, choquée par la tournure des événements. Je sentis alors un des hommes m'agripper par la taille et relever ma robe de ses mains sales. Tout se passa alors très vite. Je voulus le repousser et agrippai son poignet de toute mes forces. Une sensation étrange déferla alors en moi, divers souvenirs pensées cognaient dans ma tête, des impressions qui n'étaient pas miennes. Je compris alors qu'elles appartenaient à cet homme, que je me trouvais dans esprit. Sous le choc, je rompis le contact, ne voulant pas rester dans un esprit si obscène et dégoûtant. L'homme s'effondra à terre, visiblement atterré par ce qui venait de se passer. Son compagnon nous regardait de façon étrange, ne comprenant pas ce qui se déroulait sous ses yeux. Je saisis alors ma chance, cet homme qui avait voulu me souiller, j'étais prête à faire la même chose à son encontre. Je me transformais alors en fennec, et me jeta sur lui avec force, le plaquant au sol et plantant mes crocs dans sa gorge. Le sang jaillit de sa blessure, béante, éclaboussant mes babines au passage. Il n'y eut pas un cri, tout avait été très rapide. Je levai alors mon regard vers le second homme, paralysé de peur. Il voulu fuir, crié à l'aide. Il n'en eut pas l'occasion. En deux enjambées, je l'avais rattrapé, lui fauchant les jambes, lui faisant subir le même sort qu'à son compagnon. Je me re-transformai alors, pris le temps de me laver le visage, d'emporter quelques affaires puis parti. Au matin, depuis un des plateaux alentours, je pus voir que les villageois avaient brûlé la maison de 'Omar, seuls des débris calcinés restaient ça et là. Je me détournai alors.
En fixant le paysage au loin, mes pensées vagabondaient comme un funambule sur son fil. Je tentais de comprendre le trouble qui agitait mon cœur depuis ma naissance, ce vide que je ne parvenais pas à combler. Il m'arrivait souvent de contempler l'horizon à la recherche de quelque chose, de quelqu'un, n'importe quoi qui puisse m'aider à me sentir... changée. Vous savez, c'est comme se sentir incomplète, sentir qu'une partie de vous vous manque mais sans savoir ce que c'est ou comment l'atteindre. Alors je partis en quête, me réfugiant dans une des nombreuses cavernes qui peuplaient les roches éthiopiennes. J'étais prête, prête pour une nouvelle aventure.

   
   

       

Vous

 
     
   T'es qui ? O.O : Quelqu'un
   Comment t'as connu notre tête ? Hum... Je la connais pas en fait :p
   Tu viens pourquooaaaaaa ? Parce que
   Avez-vous des remarques, des questions ? Boulou!
   Code du règlement (vas y cherche magueule >o< /pan/) Validé par Moi le magnifique /pan/
       
   

       


Enlil
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Localisation : Au dessus de tout
Loisirs : Te pourrir la tête
Humeur : Méprisable
Enlil
Enlil
Dim 7 Fév - 22:37
J'te kiffe <3 Love <3

Dave
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Loisirs : Casser des dents.
Humeur : Je crains qu'elle ne soit pas très lumineuse !
David Williams
David Williams

Personnage...
Pouvoir: Astre (Dave) & Source (Alice).
Dieu: Utu
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Dim 7 Fév - 22:57
JE T'AIME
TI AMO
LOVE
FENNEC
FENNEC
COMMENT VEUX-TU QUE JE NE T'AIME PAS
skfjskfjjksf

Je veux un RP avec toi, je demanderai à Utu de m'envoyer en Ethiopie s'il le faut <3

J'adore ta présentation, j'adore ton personnage, très calme, froide, on dirait un peu qu'elle est calculatrice sans l'être dans la forme, c'est très distant, c'est beau, j'aime, jtm wkjfhsjkfg <3

Plein d'amour, je suis pas folle sinon <3 (mes commentaires se dégradent de prés' en prés'...)

lapins...

Lena
Messages : 20
Localisation : Eucalyptus
Loisirs : Dormir
Humeur : Neutre
Lena
Lena

Personnage...
Pouvoir: Paresse.
Dieu: Enlil
Age: 448.
Dim 7 Fév - 23:05
Déjà, fennec, omg, fennec quoi !!! Rien que là, c'est genre génial !

Puis, j'ai adoré ta présentation et ton personnage, elle est géniale, damn. J'ai hâte de lire ce que ça peut donner en RP, parce que c'est grave intéressant et un fennec quoi. Je me répète je crois ahah !

De l'amour ~ bisou!

Souad
Messages : 18
Localisation : En Ethiopie
Loisirs : Chanter pour le sable et errer vers l'espoir.
Humeur : Indescriptible. Changeante.
Souad Sheba
Souad Sheba
Lun 8 Fév - 9:52
Oh c'est trop mignon tant d'amour <3 J'ai l'impression d'avoir déclenché une véritable passion pour le fennec!

Ravie de vous plaire à ce point et David, bien sûr que tu auras ton rp! Je négocierai avec Utu ;)

Lena > Ahaha tu verras ;) mais tu as déjà un bon aperçu!


Nanna
Messages : 867
Localisation : Dans ton ombre...
Loisirs : Il est beau mon Utu hein ?
Humeur : Ils sont revenuuuuus ! o
Nanna
Nanna

Personnage...
Pouvoir: LeTemps, la Poussière et l'Annulation... tremblez pauvres humains !
Dieu: Nanna
Age: très très beaucoup !
Lun 8 Fév - 15:05
Tout d'abord, bienvenue ! :D
Je n'ai rien à dire, cette présentation est vraiment parfaite... J'aime bien ton personnage qu'on ne saisit que de loin et le peu d'explications qu'il y a dans l'histoire, et aussi beaucoup ta façon d'écrire qui va bien au personnage. Et son univers aussi, qu'on devine tellement riche mais dont on ne perçoit que la surface, sa relation avec 'Omar et tout et tout !
Je suis pas très douée pour dire ces trucs là mais vraiment j'aime beaucoup, et tu as un talent certain !

Voilà voilà ~

Souad
Messages : 18
Localisation : En Ethiopie
Loisirs : Chanter pour le sable et errer vers l'espoir.
Humeur : Indescriptible. Changeante.
Souad Sheba
Souad Sheba
Lun 8 Fév - 16:49
Oh mon dieu... Si vous saviez l'effet que ça fait de voir soudain son nom en orange xD

Merci Nanna pour tous ces compliments, c'est trop adorable T.T Je la garde un peu secrète quand même, sinon il ne vous reste plus rien à découvrir après :p En tous cas, je suis ravie que ce personnage vous plaise, en espérant qu'elle ne vous en fasse pas voir de toutes les couleurs!

Découvrons-le ;)

Ps: Yeah! Le RP!

Ersh
Messages : 586
Localisation : Derrière toi... BOUH !
Loisirs : Aujourd'hui j'en suis à 1 220 000 suicides... Bon c'est pas encore un record...
Humeur : Joueuse
Ershkigal
Ershkigal

Personnage...
Pouvoir: Je suis le gars qui t'annonce que t'es mort. C'est cool non ?!
Dieu: Ershkigal
Age: Vous aimeriez savoir hein ?
Lun 8 Fév - 18:56
J'adore ton personnage ! Vraiment, il est super intéressant et en plus j'aime beaucoup ta manière d'écrire ! Et en plus ton avatar c'est Guenièvre ToT Alors juste pour ça je te love, parce Merlin c'est ma série préféré ! Voilà ! Love et Bienvenue ! <3

Lynn
Messages : 400
Localisation : Avec moi-même.
Loisirs : Saupoudrer ta tête de paillettes ♥
Humeur : Joie et paillettes ♥
Lynn Hiems
Lynn Hiems

Personnage...
Pouvoir: Inventeur, avoue t'es jaloux ! #ÇaRime
Dieu: Enlil
Age: 21 ans et toutes ses dents ~
Lun 8 Fév - 19:43
Bienvenuuuuuue ! Ton personnage a l'air intéressant et puis tu écris bien ! *^*
Et puis... fennec ! ♥ (MÊME SI LES RENARDS C'EST PLUS MIGNON OK //brique//)

Fray
Messages : 225
Localisation : Bibliothèque
Loisirs : Réciter des cosmogonies
Humeur : Dérangée
Fray Almovitsh
Fray Almovitsh

Personnage...
Pouvoir: aucun
Dieu: Non renseigné
Age: 35 ans
Jeu 7 Avr - 12:36
Mon amour pour les fennecs c'est pas une nouveauté (c'était un de mes animaux préférés quand j'étais petite, avec le requin baleine et le paresseux) mais avec un personnage comme ça, l'affection que je porte aux fennecs connaît une courbe de croissance exceptionnelle !!

Parce que Souad a l'air tellement, tellement chouette !! et je dis "à l'air" parce que c'est extrêmement intriguant comme présentation, on a l'impression de la rencontrer mais au final de n'avoir quasiment rien appris... C'est un peu impressionniste, par petites touches subjectives, des petites bribes d'infos données par Omar... et c'est archi-chouette !! je veux en savoir plus sur elle ! plus de fennecs !! plus de créanne mystérieuse venue d'Ethiopie !!

On t'a déjà dit plusieurs fois "bienvenue", alors je rajoute "des bisous !!" en plus ;) bisou!



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