SANHARA BEN MESRI
Identité
Nom : Sanhara Ben Mesri; San pour les intimes. Mais il n'y a pas d'intimes.
Age : 25 ans
Nationalité : Syrienne
Classe : Humaine, future Missionnaire
Dieu : Utu (turlututu chapeau pointu)
Pouvoir : Rien... Pour le moment.
Description Physique
Sanhara est bien loin des canons de beauté européens; pourtant, elle n'a strictement rien à leur envier. Tout le monde s'accorde à dire que c'est une femme sacrément gâtée par la nature, avec sa belle peau mâte, ses longs cheveux noirs et ses jolies courbes.
Mais la génétique ne s'est pas arrêtée en si bon chemin: elle lui a offert des yeux d'un vert vif qui tranche étonnamment dans ce tableau oriental, ce qui lui offre un charme si particulier.
Elle possède un ventre plat et un corps finement musclé, mais ça, c'est surtout dû à une pratique régulière du sport. La simplicité de ses tenues -un débardeur uni, un jean, et une veste en cuir, jamais plus- loin de lui porter préjudice, lui rajoute un côté naturel. Vous l'aurez compris, du haut de ses 1m72, San attire bien des regards, parfois envieux, mais souvent passionnés.
Mais toutefois, prenez garde : beaucoup se sont laissés avoir par ses allures de femme fatale, mais un observateur attentif ne pourrait s'empêcher de remarquer que quelque chose cloche. Sa mâchoire anguleuse, sa démarche furtive et agile, et son regard, froid, sauvage et déterminé, ne trompent pas : c'est une battante, déterminée à s'en sortir. Ses charmes ne sont qu'un leurre pour mieux arriver à ses fins, son corps athlétique est habitué à la baston et si vous vous mettez en travers de son chemin, vous risquerez d'y laisser des plumes.
Description Morale
En temps normal, San est d'un naturel plutôt solitaire et calme, observateur, et même si elle ne parle pas beaucoup, quand elle le fait, c'est souvent avec justesse et objectivité.
Elle est très débrouillarde, et elle aime l'action. Sa vie a toujours été chargée, alors elle a un peu du mal à relâcher la pression et à se poser tranquillement au coin de la cheminée avec un bouquin.
Sanhara est capable d'une violence inouïe, seul moyen pour elle de survivre dans son enfance, elle a peu de scrupules et des notions de limites et d'éthique plutôt douteuses, et n'hésite pas à tremper dans des affaires pas très très légales pour avoir ce qu'elle veut, tendances héritées de son passé difficile. Mais elle ne veut de mal à personne, seulement trouver sa place -et la paix-. Néanmoins, si elle se retrouve face à quelqu'un qui lui cherche des noises ou qui se met en travers de son chemin, elle n'hésitera pas à sortir les griffes. Elle est tout simplement perdue face à cette vie qu'elle doit reconstruire, après toutes les horreurs qu'elle a vécu, obligée de se battre pour survivre dans un monde qui a toujours voulu la soumettre. Et elle refuse catégoriquement de se laisser malmener à nouveau.
Si son apparence peut se révéler trompeuse, son caractère l'est tout autant, puisque ce qui démarque Sanhara plus que tout, c'est sa formidable capacité d'adaptation et ses talents d'actrice, car les méandres de son passé l'ont souvent forcée à prendre des masques bien différents.
Elle a régulièrement utilisé les charmes enjôleurs de son corps pour attirer des hommes et des femmes au creux de son lit pour quelques billets ou des renseignements, même si elle n'apprécie pas vraiment les "plaisirs" de la chair, en réalité.
Elle possède un air maternel et rassurant, sait se montrer à l'écoute et réconfortante, et attire ainsi la confiance des gens, mais au fond, tout lui paraît bien futile, car elle a vécu trop d'horreurs pour considérer une vie normale autrement que tristement vide et un peu pathétique.
Sanhara, pourtant, ne demande qu'à comprendre les autres. Mais, malmenée depuis trop d'années, n'ayant connu que la violence, étrangère à toute marque d'affection et d'amour, la confiance brisée, le corps sali et bafoué, réduit à un simple objet de désir ou de combat, elle aura besoin de beaucoup de temps et d'efforts pour pouvoir s'ouvrir au monde, cet étrange monde qui n'a jamais voulu d'elle, et qu'elle ne comprend pas.
Histoire
Elle ne se rappelle pas de grand-chose de sa petite enfance, simplement quelques souvenirs fugaces, si flous qu'elle ne saurait dire s'ils sont totalement vrais ou non. Le rire de son père, l'odeur du tajine et la douceur des seins de sa mère quand elle se blottissait contre elle, les berceuses du soir... elle n'est plus sûre de rien. Le rêve et la vérité ne forment plus qu'une bouillie informe et floue.
Elle se souvient néanmoins avec une étonnante précision du froissement des billets et des sanglots honteux de sa mère ; alors qu'elle venait de fêter ses 7 ans depuis quelques jours, Sanhara venait d'être vendue comme domestique chez un riche marchand.
Elle resta dans cette maison plusieurs années, occupée à nettoyer, récurer, servir, obligée de lui faire de "petites gâteries" de temps en temps, tandis qu'en échange, il lui laissait avoir accès à l'éducation, le gîte et le couvert. Mais lorsque qu'il se fit assassiner pour une sombre histoire de dette, elle fuit ses agresseurs, gagnant ainsi la liberté, mais également la solitude.
Livrée à elle même, elle devint une petite voleuse pour se nourrir, chipant des dattes sur les étals des marchés et des bijoux dans les maisons, se débrouillant tant bien que mal pour trouver un toit chaque nuit. Elle apprit à utiliser ses poings pour se faire respecter, et continuait d'aller à l'école quand elle pouvait, persuadée que seule l'éducation la sauverait de cette vie d'errance. Son acharnement paya, et à 12 ans, elle trouva refuge dans un établissement doté d'un internat qui lui offrit une longue et tranquille période de paix, où elle apprit l'anglais au passage.
Mais cette même paix est bien fragile, et elle se brisa l'année de ses 18 ans, alors qu'elle venait tout juste de finir ses études, son diplôme en poche. Le printemps arabe venait de commencer, et le souffle de liberté et de révolte qui soufflait sur les peuples arabes se fit réprimer de manière sanglante, les bombes fusaient, et le pays semblait désormais peu se soucier de la notion de "Justice", laissant libre cours aux actes sordides dans toute la Syrie.
Kidnappée par des mafieux et forcée à se prostituer, elle goûta alors à un avant goût de l'enfer, perdant toute trace d'innocence et de foi en l'être humain ou de divinité. Seule son envie désespérée de vivre, et sa débrouillardise lui permirent de s'en sortir, avec certes le corps, le cœur et l'âme sacrément amochés, mais vivante. Et déterminée à s'en sortir, quoi qu'il lui en coûte.
Usant de son charme et de ses poings pour se faire une place moins dégradante dans la hiérarchie mafieuse, sa discrétion lui permit de devenir, à 20 ans, la passeuse d'armes des gangsters, puis des terroristes et des rebelles, car peu lui importait le camp et les intentions de ses clients : c'était son gagne pain, et son seul ticket pour se barrer de là, de ce pays fou.
A 23 ans, elle s'exila sans aucun regret en Europe, fuyant son pays natal décimé et déchiré par les conflits. Elle devint dealeuse, faute de mieux, dans les banlieues grises et tristes de Marseille, cherchant désespérément à vivre dans un pays qui ne voulait pas d'elle et qui la forçait à l'illégalité.
Mais, sur une impulsion soudaine, elle reprit son envol direction la Suède et se retrouva brusquement inscrite dans une université de Stockholm, le pays nordique ayant miraculeusement accepté de lui laisser reprendre ses études.
En réalité, sans le savoir, elle qui avait été le bras droit des cruels, l'esclave des chiens et des tyrans, petites mains agiles dans l'ombre et la crasse, abandonnée, sacrifiée à la cruauté et la violence du monde par des dieux en quel elle ne croyait plus, elle avait été choisie par le Dieu du Soleil et de la Justice, qui existait bel et bien, pour qu'elle le représente.
Décidément, les Dieux avaient un sens de l'humour assez particulier.
Vous
T'es qui ? : Vous pouvez m'appeler Aya !
Comment t'as connu notre tête ? Je sais plus... hehe.
Tu viens pourquooaaaaaa ? *tape des poings sur la tabe* DU RP ! DU RP ! DU RP ! OUAIIIS !!
Avez-vous des remarques, des questions ? Non, j'ai déjà bombardé de questions 8) Mais j'aimerais vous complimenter à nouveau: le design déchire sa môman !
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