Nin Hursag
Identité
Age: 6000 ans environ, un temps trop long pour une vie…
Nationalité: Bonne question, la Terre peut-elle avoir un pays ?
Classe: Dieu
Pouvoir: Je suis un Dieu, j’ai tous les pouvoirs.
Description Physique
Me décrire… Nan mais vous avez besoin que je vous fasse pousser une paire d’yeux aussi ? Non mais sans blague, ces humains… Bon pour résumer, j’ai pas changé énormément depuis ma naissance (eh oui l’avantage d’être un dieu c’est qu’on ne vieillit pas) enfin à part que je suis devenu un homme… Je suis plutôt grand, en dimensions humaine je dois faire environ 1m80, et assez musclé comme homme. J’ai la peau blanche et les cheveux en dreadlocks noires que je noue en catogan ou en fausse-queue la plupart du temps. Contrairement à certains dieux qui change d’apparence au cours l’année ou de la journée je reste toujours le même. La Terre est constante et je le suis aussi. J’ai gardé mes yeux noirs et mes longs cils, restes de mon apparence féminine. En tant que femme je n’étais pas spécialement belle. J’étais à l’image des femmes de Sumer, de longs cheveux et un corps de femme, pas voluptueux ou splendide. J’étais banale. En tant qu’homme je suis plus grand, plus fort, et plus massif. Avant j’étais une déesse mère, maintenant je suis la roche, massive et solide.
Cette apparence ne me déplait pas, elle impressionne et me donne de la présence, celle que j’ai cherché à retrouver en me changeant en mâle. Comme les autres dieux vous ne pourrez me donner un âge que si je le souhaite. Je peux avoir l’air d’un ado de 17 ans comme d’un homme d’âge mûr ou d’un vieillard. J’apprécie pourtant le changement, qu’il soit régulier comme les saisons ou brutale comme la passion. C’est pour ça que j’ai parfois des cheveux qui prennent la teinte rougeâtre de l’ocre. J’aime porter du blanc en général, une couleur neutre qui m’apaise, mais je ne dédaigne pas les autres couleurs. Je suis presque toujours les bras nus, souvent en débardeur et jean ou en tunique blanche quand je veux être à l’aise. Je n’accorde pas beaucoup d’importance à mon apparence en général tant que je suis confortable. Par contre j’aime porter des bijoux, un pendentif ou une paire de petites boucles d’oreilles me plaisent. Je suis adepte du « tant que ça te plait ça peut pas être moche » même si ça peut parfois donner des mélanges un peu incertains.
Description Morale
Je suis la Terre et la roche, solide et immuable, constant, placide. Je suis là et le serais toujours, solide sur mes positions. Je suis fidèle et loyal, à ma famille et à ceux qui parviennent à gagner mon respect. On dit souvent de moi que je suis trop sentimental, pour un dieu s’entend, parce que j’accorde ma confiance trop facilement. C’est peut-être vrai. Contrairement à d’autres je n’ai pas peur d’accordeur ma confiance et mon respect à des humains – des êtres inférieurs – parce que je sais que sans eux nous ne serions pas là.
On me dit faible face aux sentiments, c’est surement vrai. Peut-être est-ce un reste de la femme que j’étais ? Je m’attache vite quand on réussit à capter mon intérêt et j’ai souvent de l’affection pour mes émissaires, le genre d’affection qu’une mère ou un professeur a pour son enfant ou son élève.
C’est de la haine que j’éprouve parfois pour les humains qui me mutilent. Ils fouillent toujours plus profond en moi, creusent toujours plus large pour me prendre mes richesses. Ils en oublient que je ne suis pas que placide et calme, que parfois la lave gronde sous la terre. Un jour je les détruirais tous mais je suis la Terre, la patience je sais ce que c’est. Et si un jour je ne l’ai plus je leur ferai regretter toutes ces années de souffrance.
Mon seul et plus grand regret c’est elle. Passer de la jalousie, puis la haine, à l'amour est un chemin très déplaisant qui se fait dans les deux sens, et je ne le souhaite à personne. Un jour je saurais redevenir maître de mes émotions et mes pensées. Un jour je cesserais de me tourmenter avec une affection et un amour illusoire. Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui je suis encore moi, la Terre change lentement, mais elle change tout de même.
Histoire
J’ai vu défiler des empires, des civilisations. Je suis une antiquité, un mythe pour la plupart des hommes, mais une force ancienne et puissante. Au début de Sumer j’étais prépondérante, une des grandes déesses du panthéon. En plus d’être la déesse de la Terre j’étais une déesse mère. Sœur D’An et femme d’Enki mon culte était puissant et mes prêtres respectés. Les années défilaient, le temps passait et repassait comme un fil sur le tissu.
Sumer, Egypte, Grèce, Rome… Nous avons vu passer les hommes et leurs civilisations, leurs cultures et leurs vies. J’en ai aimé certains, soutenu d’autres. Et puis sans que je comprenne bien pourquoi j’ai commencé à décliner. Mon culte s’est éteint. Plus vite, bien plus vite que celui des autres. Les humains cessaient de croire en moi, ils me préféraient la guerre.
J’étais une déesse pacifique et généreuse, une déesse qu’on aimait invoquer en temps de paix. Je ne leur convenais plus, Inanna devenait trop puissante. J’ai dû rengainer ma jalousie et mon amertume, je lui ai laissé ma place. Elle est devenue l’unique déesse du panthéon.
Je comprenais sa douleur. J’ai tenté de la soutenir comme j’ai pu quand elle est revenue du royaume d’Ershkigal. Depuis je reste à ses côtés pour l’aider. Nous sommes complémentaires elle et moi. Terre et plante, maternité et plaisir, paix et guerre, puis homme et femme.
Je la jalousais encore mais être près d’elle me permettait de l’oublier un peu. Je me suis enfermé dans mon royaume petit à petit. Emprisonné dans mon désert de roche. Aujourd’hui je suis devenu faible face aux autres dieux. La Terre, source de mon pouvoir, est corrompue par les humains et mon pouvoir, s’il a cessé de décliner, ne retrouvera jamais sa grandeur. Moi qui étais si généreuse je suis devenu blasé. Je ne tente plus de sortir, à part pour les rares occasions où je vois encore les autres. Je n’ai même plus la foi de les regarder se chamailler comme les enfants qu’ils sont. Utu et son exubérance, Nanna et sa solitude, Inanna et ses sautes d’humeur, Enlil et ses caprices, Enki… Enki que je ne vois plus depuis bien longtemps comme le mari qu’il a été. J’aurais préféré arrêter le temps, non pas pour ne pas vieillir puisque nous ne vieillissons pas, mais pour ne pas en arriver à un tel état de fait.
J’ouvre encore les portes de mon royaume à ceux qui s’en montrent dignes mais j’ai perdu mon intérêt pour les humains. Il n’y a plus grand-chose à attendre d’eux qui me détruisent à petit feu alors que je les ai tant aimés.
Vous
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Qu'y cherchez-vous?: Du bon temps ? -pan-
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