Inanna
Qui suis-je ?
Age: Je suis sans âge et éternelle.
Nationalité: Sumérienne, après tout.
Classe: Déesse de la Nature, de la Guerre et de l'Amour.
Petit miroir~
Que souhaitez-vous savoir de l'apparence d'un Dieu ? Elle est changeante comme le temps qui passe et les saisons qui s'égrènent ; ma peau elle-même n'a pas de couleur définie. Tantôt sombre, tantôt pâle ; parfois parsemées des stigmates de la guerre, d'autres fois encore pure et lisse. Un corps de femme, proportionné comme tel, aux hanches bien formées et à la poitrine généreuse. Étrangement, je ne suis pas si grande ; question de vivacité. Aussi, j'aime entretenir le mystère de ma personnalité Ô combien joyeuse et colorée derrière des airs coquets et enfantins, me vêtant de robes légères et claires, aux entrelacs verts ou oranges. Cependant, plus que les robes trop courtes et les chaussures à talon haut, je préfère les vêtements en treillis taillés pour le combat – faute de ne plus pouvoir mettre mes magnifiques armures. Un ouvrage magnifique. Ces maudits humains ne savent pas ce qu'ils perdent.
Évidemment, je suis belle ; pas réellement une beauté parfaite et pleine d'artifices, mais une beauté simple, farouche et sauvage, étouffée derrière ces airs de pin-up qui font tourner des têtes. Ce n'est pas de l'arrogance ; je suis l'Amour, après tout. Comment pourrais-je l'être si je ne possédais pas un visage à la hauteur de ces attentes ?
J'aime garder mes cheveux longs, bien qu'il me soit déjà arrivé de nombreuses fois d'opter pour la coupe été. Je suis blonde, brune ou rousse ; tout est éphémère. Le cycle des saisons est certainement ce qui se rapproche le mieux de mon apparence globale ; la douceur du printemps fleuri, la chaleur écrasante de l'été, la mélancolie des feuilles tombantes de l'automne et la solitude gelée de l'hiver morne. Je me pare des couleurs de mes feuilles et de mes fleurs, vert, rouge, orange ou rose, préférant les touches vives à la blancheur cadavérique.
En tout cas, ne retenez qu'une chose : je ne suis pas figée, toujours en plein mouvement, pleine de vie et de grâce. Si vous souhaitez réellement savoir à quoi je ressemble, il vous suffit de venir me voir. Du moins, si vous l'osez... mes très chers petits.~
Il paraît que...
Les mythes me disent capricieuse, perverse et manipulatrice. Une femme-enfant, qui ne parvient pas à trouver sa juste place dans le monde ; une femme trop libérée, trop orgueilleuse pour réussir à voir au-delà de sa vanité. Les mythes n’ont pas toujours entièrement tort ; cependant, ils ne détiennent qu’une part de la vérité. Après tout, reproche-t-on à la Nature d'être cruelle ?
Je crois en la Beauté et la Force suprêmes, en l’Harmonie du cœur et de l’esprit. S’il y a une chose en laquelle je ne crois plus, en revanche, ce sont les Dieux eux-mêmes.
D’après eux, je suis vile et cruelle. Intransigeante serait le terme le plus adapté. Nul besoin de s'appesantir de remords sur le champ de bataille ; les morts ne reviendront jamais pour se venger. De toute manière, qui sont-ils ? Des hommes. Voilà tout. Quel intérêt de porter dans son cœur ces êtres dénués de toute force et intelligence ? Sans nous, ils ne seraient rien. Ils n’existeraient pas, pas plus qu’ils ne pourraient survivre. Nous leur avons donné la vie. Une existence et des buts.
Détruire est l’un d’entre eux.
Quel délice plus profond que d’observer ces minuscules fourmis s’entre-tuer, au nom de valeurs parfaitement désuètes ? Je frissonne d’extase en voyant la mort s’emparer de chacun d’eux, les uns après les autres. Le plaisir charnel lui-même ne parvient pas à égaler ce sentiment de toute puissance, lorsqu’une guerre terrible fait rage. Combien d’innocents ont déjà péri ? Combien de combattants sont morts, le glaive à la main et la gloire au bout du chemin ? Cette gloire absurde aux sonorités si douces ; quel ennui terrible…
Je ne manipule pas. J’envoûte. Il me suffit d’un battement de cil pour faire tomber quiconque à mes pieds. D’une caresse et de quelques baisers pour le faire mien à jamais. La faiblesse des hommes n’est, après tout, plus une nouveauté. J’aime rouler des hanches, et que l’on suive leur balancement du regard ; j’aime cette lueur trouble dans le regard de mon interlocuteur lorsque je me penche à son oreille pour l’abreuver de paroles mielleuses, que j’effleure sa mâchoire de mon souffle. J’aime voir les joues se colorer de rouge, les pupilles se dilater et les respirations s’accélérer.
Je ne suis pas la déesse de l’Amour, mais celle du Plaisir. Je n’ai rien de ces frêles jeunes filles en fleur à la recherche du partenaire idéal ; je l’avais trouvé. L’avais séduit, et épousé. Avant qu’il ne meure, à cause de l’inaction totale du Panthéon. Leur absence de soutien dans mon combat.
Que faire lorsqu’il ne reste plus qu’un royaume vide ? Continuer à haïr. À chasser. À détruire et tuer. Avec cette frustration grandissant dans mon cœur et mon âme, cette douleur amère et secrète, cet ouragan de colère dévastateur. Ce plaisir malsain à torturer et à massacrer tout ce qui a le malheur de s’approcher de moi. En leur hurlant ma haine, en leur crachant au visage à quel point je les exècre, ces putains de Dieux.
Qu’ils aillent tous brûler en Enfers.
Près de six mille ans d'histoire~
Je suis l’Amour et la Haine infinis, immesurables et incontrôlés. Je chéris ce qui est à moi, et possède tout ce que je désire. Je détruis pour la possession et la dépossession, jalouse et incisive. Pourtant, ce n’est pas par pure méchanceté. J’aime simplement disposer inconditionnellement de ce que je souhaite ; ce qui m'appartient ne peut être à qui que ce soit d’autre. Je crée des guerres, depuis toujours, pour faire mien ce qui ne l’est pas, et posséder un peu plus la Terre. Auparavant, par Jalousie. Puis, enfin, mue par un Désir pur et profond. Mauvais. Toxique. Ravageur.
J’ai vaincu à Carthage et à Troie ; j’ai combattu auprès de César et d’Octave, chassé ces maudits chrétiens et leur maudit prophète. J'ai cherché à protéger les tribus indiennes des barbares européens, sans rien pouvoir faire pour les sauver. J’ai traversé les siècles comme mes congénères, vu naître et s’éteindre sous mes yeux des empires, des peuples entiers. Spécialistes des arts de la guerre, perdus dans la décadence et la frivolité.
Aucun homme n’a jamais su me toucher – aucun homme n’est parvenu à le faire. Si mon corps n’a plus de pudeur ni de vertu, mon âme, elle est comme lui ; lacérée de toutes parts, mais cachée à l’exaspération et le mépris des autres. Mon cœur est un champ de bataille de plus.
Tammuz. J’ai désiré les Enfers, mais ma soif d’ambition m’a vaincue – et m’a obligée à l’abandonner, afin de retrouver la vie. Lui, le seul à avoir réussi à bercer mon cœur dans l’Harmonie pure. Si je n'ai pas versé de larmes face à qui que ce soit, sa mort me causa une plaie béante. Chaque larme de sang que mon cœur a laissé échapper a été à l'origine de ces maudites créannes. Les vicieuses se multiplient et prolifèrent depuis lors. Profitent de ma faiblesse...
Depuis, je suis contrainte à errer. Seule, vautrée dans les draps de satin de mon royaume ; trop lâche et amère pour renoncer. Préférant rester isolée que de subir une seule seconde en présence de ces traîtres.
Mais je n’abandonne pas. Nous avons le temps ; un jour, ils paieront.
Tous autant qu’ils sont.
Vous
Qui êtes-vous?: Appelez-moi Ina, ce sera suffisant !
Comment avez-vous découvert le forum?: Grâce à une bande de lapins roses.
Qu'y cherchez-vous?: Des victimes !
Avez-vous des remarques, des questions?: Ouais, une question ! Pourquoi votre forum est aussi parfait ? (Et pourquoi j'ai autant de mal à retenir des dimensions et à faire marcher ces dskjfkxdjfkdhfcjkfhnkdjfhjdhf de codes ?!! *va pleurer*)
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