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 :: Le Monde :: Amérique du Nord
Petit poisson, dans l'eau, nage nage...
Lynn
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Localisation : Avec moi-même.
Loisirs : Saupoudrer ta tête de paillettes ♥
Humeur : Joie et paillettes ♥
Lynn Hiems
Lynn Hiems

Personnage...
Pouvoir: Inventeur, avoue t'es jaloux ! #ÇaRime
Dieu: Enlil
Age: 21 ans et toutes ses dents ~
Mar 7 Avr - 20:57

Petit poisson, dans l'eau, nage nage... Dybutm10
Ca fait à peu près vingt-quatre heures que moi, Arthur, Max et leur amie Emily sommes sur leur gros bateau qu’ils utilisent pour les longs voyages. Emily est issue d’une riche famille, alors c’est elle qui finance les projets de leur petit groupe.

Emily est un peu garçon manqué. Elle a des cheveux courts et bruns, et porte tout le temps une casquette. Mais elle est sympa, j’ai rapidement sympathisé avec elle. Pour une fois que je sympathise avec quelqu’un, je mérite des applaudissements.

Max, lui, il a le physique du mec brun et ténébreux… mais le caractère du p’tit blond trop gentil, si vous voyez ce que je veux dire. Et puis il fait des blagues tout le temps, je l’aime bien.

Bref, ça fait looooongtemps qu’on traverse l’Atlantique. Quand Arthur disait que lui et ses potes étaient des passionnés du Titanic, ce n’était pas des bobards. Ils connaissent les coordonnées exactes, et aussi le plan du bateau. Ce qui fait que quand je leur ai dit qu’une partie de ce que je cherchais était dans la chambre 352, ils m’ont répondu qu’ils savaient exactement où c’était, ce qui me ferait gagner beaucoup de temps –et donc d’oxygène. Parce que bon, leur petit sous-marin est tellement petit qu’il peut se glisser dans les pièces du bateau, il y a même une pince mécanique pour prendre des objets ou s’accrocher à quelque chose, mais les réserves en oxygène ne sont pas infinies. D’après Max je devrais avoir environ une heure, une heure et demie devant moi.

Arthur m’a expliqué les commandes. Bien sûr que je ne descendrai pas seule hein, mais dans le sous-marin même je serai seule, il n’y a pas la place pour deux personnes. Alors, le roux m’a dit qu’il me suivrait et me montrerait le chemin depuis la deuxième machine. Il m’a également appris les quelques gestes qu’utilisent les plongeurs, en cas de nécessité.

Le bateau ralentit, puis s’arrête. Emily, aidée des deux garçons, jette l’ancre.

— L’épave n’est pas loin, me dit-elle avec un sourire. Viens prendre place dans le sous-marin.

Je la suis, les jambes un peu tremblantes quand même. La machine de couleur grise est à moitié émergée sous l’eau. Emily appuie sur un bouton, et une espèce de porte sur le toit s’ouvre.

Elle m’adresse un sourire qui se voulait rassurant, et m’invite à entrer.

J’entends alors la voix d’Arthur :

— Ça ira, Lynn. Je serai derrière en cas de problème.

Je n’aime pas qu’on me prenne pour une enfant terrorisée. Mais le problème c’est que c’est le cas.

Je monte dans la machine, et j’appuie moi-même sur le bouton qui ferme l’ouverture au-dessus de ma tête. Je jette juste un dernier coup d’œil vers le ciel azur. Est-ce le temps d’adresser une prière ? Mais bon, de ce que j’ai pu comprendre du ton qu’il avait employé dans mon rêve, Enlil ne m’apprécie pas beaucoup, alors je doute qu’il m’aide si jamais je me noie.

J’entends un « clic » qui signifie que la porte est bien fermée. Du coin de l’œil, au travers de la fenêtre du sous-marin, je vois Arthur prendre place dans le sien. Il hoche la tête, et me fait signe qu’on y va. J’appuie sur quelques boutons, et nous entamons la descente vers les abysses.


La température chute doucement, et le silence est total. C’est super oppressant, heureusement que je ne suis ni claustro’ ni agoraphobe.

N’empêche que j’ai la chair de poule. Peur, froid, peut-être les deux.

La descente dure de longues minutes. La lumière diminue également, petit à petit. Je fixe la seule chose qui me rattache à un monde humain : le tableau de bord, et les chiffres lumineux qui ne cessent de changer, indiquant la profondeur.

Je finis par apercevoir une silhouette sombre, avant de distinguer celle d’un bateau.

Alors c’est ça, le Titanic ? C’est gigantesque.

En en en décomposition, aussi. Le côté luxueux a entièrement disparu.

Du coin de l’œil, je vois Arthur passer devant moi, pour me montrer le chemin. Il entre dans une ouverture du bateau, et s’engouffre dans un couloir. Il y a de nombreuses portes, à droite, à gauche. De temps en temps je crois reconnaitre des objets, comme des vases recouverts d’algues.

Quelques minutes plus tard, le roux s’arrête, et me montre du doigt la pièce à gauche. Je le rejoins et regarde la porte.

Sur une plaque rouillée, à moitié effacé, se trouvait le nombre 352.

J’avance dans la pièce, les yeux grands ouverts pour voir un maximum de choses. Un livre, je cherche un livre, ou alors des feuilles volantes.

A droite de la pièce, je reconnais la forme d’un lit dont le bois est à moitié pourri. En face, une penderie renversée. Je crois qu’au sol gisent des vêtements et des abat-jours.

A l’aide de la pince mécanique, je soulève doucement quelques meubles. Outre quelques crabes, rien qui ressemble de près ou de loin à des mémoires.

Alors, dans un coin, à gauche, je repère une forme de bureau. Je m’approche. J’ouvre des tiroirs. Des stylos plumes. Un tiroir vide. Enfin, j’ouvre le plus gros d’entre eux, et je fronce les sourcils. Il y a bien un gros livre là, mais ils ont dû faire une erreur de fabrication parce que le tiroir, à l’intérieur, semble bien plus petit qu’à l’extérieur. Bon, on s’en fout. Délicatement, avec la pince, j’ouvre le livre. La première page se déchire instantanément et dérive avec le faible courant. Je serre les lèvres, et je continue, plus doucement. Je tourne une dizaine de pages ainsi. Vierge, vierge, vierge. En même temps, à quoi devais-je m’attendre ? Depuis le temps, l’eau avait dû effacer l’encre et les écrits. Je continue tout de même, d’un geste désespéré jusqu’à la dernière page. Sur celle-ci, je trouve un nombre.

Je lève les yeux vers le ciel… enfin… vers le haut, quoi. Tout a été effacé sauf ce dont j’avais besoin, quel miracle !

La chambre 120. Je me retourne vers Arthur et, de mes mains, je lui fais comprendre que je dois aller là-bas. Il hoche la tête, et s’éloigne vers le couloir opposé, moi à sa suite.

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Théoriquement la lumière du soleil n'atteint pas l'épave, mais ça ne m'arrange pas, alors... xD

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Lynn
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Mer 8 Avr - 12:34

Petit poisson, dans l'eau, nage nage... Dybutm10
On traverse le bateau dans quasiment son ensemble. Finalement, Arthur s’arrête et pointe du doigt une pièce, sur laquelle est écrit, plus grossièrement que pour la chambre d’Oscar, le numéro 120. Je rentre dans la chambre, plus petite que celle du riche jeune homme. Un lit double bien sur avait dû être présent pour Kelly et son mari, mais on n’en voyait plus que la moitié de la carcasse de bois. Il n’y a rien à cet endroit-là, juste une anguille qui se cache sous les restes d’un pilier.

De la même façon que je l’avais fait dans la précédente pièce, je cherche dans les tiroirs.
Rien. Je vais alors regarder dans ce qui ressemble à une commode. J’ouvre un des tiroirs. Effectivement, ça ressemble à des vêtements… ou plus précisément à des sous-vêtements.

Mettant ma fierté de côté, et adressant mentalement mes excuses à Kelly, je soulève un petit tas de culottes (bah quoi, on sait jamais, ça pourrait être une bonne cachette), duquel un petit banc de minuscules poissons s’échappe avant de se diriger vers la sortie de la pièce.

Rien dans la commode.

Je fouille un peu partout, je soulève même des lattes du plancher, c’est dire.
Aucune clé en vue. En plus, c’est bizarre parce que, pour une chambre où avait vécu une femme, je n’ai vu aucune trace de bijoux, pas même une perle, sauf peut-être dans une huître. Les femmes n’en portaient pas, en 1912 ?

Il ne reste que la penderie. Perso’ je ne mets pas mes bijoux dans la penderie mais bon…
Je tente de l’ouvrir, puis je fronce les sourcils en constatant qu’elle est fermée à double tour. Bon, je n’ai pas le temps de chercher une clé afin de pouvoir trouver une autre clé.
Je force un peu plus sur la poignée, et le bois pourri finit par céder, et la porte s’effondre. Il y a, bien sûr, des manteaux super abîmés et… et une petite boîte à bijoux.

Tout doucement, avec la pince mécanique, je l’ouvre. Une petite ballerine, qui devait jadis tourner sur elle-même accompagnée d’une mélodie se déploie.

A l’intérieur, il n’y avait qu’un seul collier. Un médaillon, plus précisément. En penchant la tête sur le côté, j’ouvre le petit bijou. Dans la partie gauche, il y a une photo presque entièrement effacée par l’eau, tellement que je n’arrive pas à distinguer les visages. Dans la partie droite… une minuscule clé argentée.

Mes yeux s’illuminent et mon cœur s’emballe. J’ai trouvé, j’ai trouvé ! Je suis géniale !
J’appuie sur un bouton, qui ramène la pince mécanique vers un petit sas qui me permet de récupérer des objets.

Ça me met mal à l’aise d’emmener ce bijou intime de Miss Stuart. J’ai l’impression de voler quelque chose. Je suis navrée… mais c’est un dieu qui me le demande, alors je n’ai pas vraiment le choix.
Je récupère le médaillon et le mets autour de mon cou, en frissonnant en sentant l’eau gelée couler sur ma poitrine. Pour ne pas le perdre. Si je dois prendre quelque chose qui ne m’appartient pas, autant en prendre soin…

Maintenant… le coffre. Si il appartenait à Miss Stuart, alors il doit être dans un endroit caché où elle était heureuse d’être.



Oh, je sais, je sais ! Je suis merveilleusement intelligente et perspicace, décidément !

Je sais où est le coffre !

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Mer 8 Avr - 13:45

Petit poisson, dans l'eau, nage nage... Dybutm10
Arthur me regarde passer d’un œil perplexe. Tant pis, pas le temps de lui expliquer avec des gestes.

Je me dirige à nouveau vers la chambre d’Oscar.

La chambre de son amant, c’est évident. Le gros tiroir, dans le bureau, ce n’était pas un défaut de fabrication. C’était un tiroir avec un fond caché, un double-fond. Quoi de mieux pour cacher quelque chose ?

J’arrive dans la pièce, et me dirige vers le meuble. Le tiroir est toujours grand ouvert, les mémoires toujours posées sur le bureau. Je sors entièrement le tiroir du meuble, puis, du bout de la pince –c’est vraiment étrange de dire ça-, je soulève ce que je croyais auparavant être le fond.
A ce moment-là, ma respiration se fait plus saccadée. Au début je pense que c’est juste l’adrénaline de trouver le coffre, mais en voyant des points noirs se mettre à danser devant mes yeux, je comprends que ce n’est pas ça. Merde, merde, merde ! L’oxygène…

Dans un geste paniqué, je jette le faux fond de bois sur le sol. Dans le tiroir, un petit coffre en métal rouillé. Je le fais passer dans le sas, les points noirs s’accentuant devant mes yeux, puis, en tâtonnant, je le récupère. Je me tourne vers Arthur, qui m’observe depuis la sortie de la pièce. J’entrouvre la bouche, pour absorber plus d’air. Enfin, du bout des doigts, j’exécute l’un des gestes qu’il m’a appris, quand on a un problème d’air.

Puis je perds connaissance.


* * * *


Dès que je reviens à moi, mon premier réflexe est d’inspirer une grande goulée d’air. Cependant, j’ai la gorge bloquée. Ma poitrine s’agite dans ce qui devait être une quinte de toux, un réflexe de survie quoi.

— Bordel Max, met-la sur le côté ! On voit bien que t’as jamais écouté en cours de secourisme !  Elle est en train de s’étouffer, merde !

Une main me prend par l’épaule et me pousse de manière à ce que je repose sur le flanc. Une gerbe d’eau s’échappe alors douloureusement de ma bouche.



De l’eau ?

J’ouvre les paupières. Je ne suis même pas éblouie, parce que l’ombre de quelqu’un me cache la lumière du soleil. Ma vision est floue, mais je reconnais le sol brun clair du bateau de Max, Arthur et Emily.

Je me mets en position assise, avant d’être prise d’une nouvelle violente quinte de toux.

— Lynn ? Est-ce que ça va ? fait une voix inquiète.

Je cligne plusieurs fois des yeux pour que ma vue se fasse plus nette. Arthur est accroupit devant moi, le visage pâle et les cheveux trempés.

Je crois, fais-je, la voix sèche et rauque.

Oula, même malade je n’avais jamais eu une voix pareille.

Je ramène mes cheveux qui me tombent dans les yeux dans mon dos. Alors, je remarque qu’ils sont trempés.

Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

Le garçon roux secoue la tête.

— Tu as manqué d’oxygène. On n’a pas pris en compte que… que tu n’avais pas suivi d’entraînement comme nous à bien gérer l’oxygène… alors forcément, tu as utilisé le tient plus rapidement que ce que nous avions prévu…

Il s’arrête un instant, puis reprend :

— Avec la pince mécanique, j’ai agrippé une poignée du sous-marin dans lequel tu étais, je nous ai sorti du bateau, et j’ai entamé la montée. Cependant, même à la vitesse maximale, cela a duré plusieurs minutes, et j’ai vraiment eu peur que tu fasses un arrêt cardiaque, ce qui par miracle n’a pas été le cas. Ensuite… pas très loin de la surface, je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé, mais… j’ai remarqué qu’il y avait une… une fuite, dans ton sous-marin. Heureusement que ce n’était pas loin de la surface, parce que sinon il y aurait eu de gros problèmes de pression. J’ai dû sortir de ma machine et te rejoindre à la nage, pour te faire sortir de la tienne. Parce qu’avec de l’eau à l’intérieur, je ne pouvais pas remonter le sous-marin dans lequel tu étais. Alors… je t’ai prise par la taille et je nous ai fait remonter à la surface à la nage. Les deux sous-marins ont coulé.

… ces machines, c’étaient leur rêve, à tous les trois. Désormais, il a coulé, comme le Titanic. A cause de moi.

Je suis tellement désolée, fais-je avant de tousser violemment.

— Ce n’est pas de ta faute, répond Emily en s’approchant. On savait qu’ils n’étaient pas parfaits, notre seul souhait était de ne mettre la vie de personne en danger. Manifestement, ça a échoué…

Je suis encore là, alors ça va.

Je lève alors automatiquement ma main à ma poitrine, et je sens alors la bosse que forme le médaillon sous mon t-shirt. Un soulagement étrange m’envahit, mais pendant une fraction de seconde. Je reprends, une pointe de panique dans la voix :

Le coffre ? Est-ce que tu as pu récupérer le coffre ?

Un petit sourire se dessine sur le visage pâle du roux, et il pointe un objet sur le bord du bateau. Le coffre en métal, rouillé et cabossé était là. Je souffle alors. C’est bon. J’ai la clé et le coffre. J’espère vraiment que ce qu’il y a dedans vaut le coup.

Je tends la main et m’empare du petit coffre. Du bout des doigts, j’ouvre le médaillon et prends la clé, avant de l’introduire dans la petite serrure.

« Clic ».

Le coffre est déverrouillé.

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Enlil
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Enlil
Enlil
Mer 8 Avr - 16:04
Je regardais la scène du ciel. Elle était impressionnante la petite. Je ne pensais pas qu'elle y arriverait si vite et qu'elle y mettrait tant de ferveur. Je ris. Aaah ces humains.. Ils ne cesseront jamais de m'impressionner ! De vraies fourmis.. C'est vrai malgré le fait que j'exècre ces bestioles je ne peux pas m'empêcher de trouver leurs travaux impressionnants. Braves insectes. Brave insecte. Eh bien ma petite Lynn tu as su t'entourer hein ? Oooh et un brave garçon t'as sauvé .. C'est si beau.. Tu sais que tenir un couple et être missionnaire c'est tout une aventure hein ! Surtout quand l'autre l'est pas .. Oh ma petit Lynn je suis triste pour toi ! Gacher de si tôt une histoire si prometeuse ! Oh ! Je sais ! Je vais m'occuper de lui comme je l'ai fait pour toi ! Des pagaies depuis le ciel .. hmm ça me semble pas mal du tout ça ! Bon quoi qu'il en soit te voici face à ce que tu penses être la fin de ta mission n'est ce pas … Pauvre enfant ! Ne t'en fais pas tout ira bien .. Si tu ne me déçois pas !

Alors qu'elle ouvre le coffre je laisse un murmure provenir à son esprit. « Va jusqu'au bout ». Suivit d'un rire .. Oh et quel rire ! Vous savez le rire de quand on se sait supérieur ! Un rire qui fait parti de mon quotidien et que mes missionnaires connaissent si bien.. Le coffre s'ouvre. C'est étonnant de voir qu'il était hermétique. Nan je déconne. Le truc était foutu mais y'avait une espèce de vielle murène dedans ! Du coup bah comme pour les mémoires j'ai fait un petit tri. On y voit que du feu ! Un peu de rouille mais le tout sec, ils seront assez stupides pour penser que c'est normal. Allez prend la lettre, ouvre la et admire le tout. Tu peux rire si tu veux je t'y autorise. Pleurer aussi. Comme tu veux. En fait je m'en fous.

« Homme de ma vie,

Le convoi est parti et notre richesse avec.
Mon tant aimé collier avait son jumeau et celui ci vient d'être envoyé par mon mari à je ne sais quelle future femme de sultan en offrande. Reprenons le. Par  tous les dieux, tu sais que je n'aime que l'exclusivité. Nous pouvons vendre les pierres et poursuivre notre voyage par la suite mais il nous faut le récupérer.  Mon amour, moi la reine de ton coeur je te le demande. Venons en à l'apogée de notre relation pour l'éternité et partons récupérer nos droits dès que le Titanic aura accosté. Partons pour le Taj Mahal et ses sous sols si riches pour retrouver ce collier qui n'aurait jamais du voir le jour.
Love,

Ta Kelly.


Poignet »

Aaaah ! Je détestais cette femme. Je ne dirais jamais pourquoi mais je la haïssais. Pauvre Kelly dire que ta relation n'aura donc jamais atteint quelconque apogée.. Tu vois ma petite Lynn elle a encore un peu de temps devant elle pour tout ça ! D'ailleurs ma petite fourmi ! Tu percois mon rire ? Ahah ! Allez je te laisse réagir ! Ca suffira pour moi ! Oh d'ailleurs tu remarqueras que le chiffre sur ton poignet à changé je te l'ai précisé sur la lettre puisque je te crois bien assez stupide pour passer à coté ! 456 – 238 – 1093.. Tu devineras bien de quoi il s'agit une fois au bon endroit ! Ah et une dernière chose ! Regarde la photographie !

Bon ! Je jubile toujours et je ne peux m'empêcher de rire ! Aaah ! J'aime et je n'aime pas les fourmis ! Quel paradoxe !


Lynn
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Mer 8 Avr - 19:30

Petit poisson, dans l'eau, nage nage... Dybutm10
Est-ce que l’esprit humain peut hésiter très fortement entre deux sentiments dans une situation ?

Parce que très franchement, après la lecture du mot présent dans le coffre, je reste un instant de marbre, hésitante sur ma réaction. Finalement, je crois que mon esprit opte pour le rire nerveux, mais qui ressort en une grosse quinte de toux.

A ce moment-là, j’entends le fameux rire résonner dans ma tête, ce rire presque malsain qui me hante depuis que j’ai quitté Stockholm. Une bourrasque de vent soulève mes cheveux et me fait frissonner.

Est-ce une blague ? Je viens de manquer de mourir noyée, et ma mission n’est pas terminée ? Merci Enlil, vraiment (la bourrasque de vent s’intensifie). En plus… je dois aller en Inde ? Il pouvait pas faire plus près ? Franchement.

La voix enthousiaste de Max me sort de mes pensées :

— Woaow ! C’est dingue comme l’intérieur de ce coffre est super bien conservé ! T’as vu, même la photo est nickel !

Une photo ? Je jette un coup d’œil vers le coffre. En effet, une photographie en noir et blanc se trouvait au fond. C’était la photo d’un collier. Le collier que, si j’ai bien compris, je dois retrouver, n’est-ce pas ? …

Je pousse un profond soupir. Ce cher Enlil a-t-il cru que j’étais riche ? J’ai déjà pleuré ma maman quand j’ai dû payer du jour au lendemain un billet d’avion Stockholm/Londres, alors payer un billet d’avion Canada/Inde…

Evidemment, je pouvais toujours éventuellement faire le trajet en bateau avec Arthur, Max et Emily, s’ils le voulaient bien. Mais je crois bien que j’ai eu ma dose de mer et d’océan pour la fin de ma vie là, ça ne m’étonnerait même pas si je devenais aquaphobe.

En plus… j’ai pas spécialement envie de rester de longues journées avec Arthur sur les talons. Il est très gentil hein, je l’aime beaucoup, mais euuuh, il est collant quoi. C’est vraiment pas possible entre nous, t’as pas compris coco ? T’imagines pas si on sortait ensemble ! Ma tête arrive en dessous de ton épaule, presque au niveau du coude, sérieusement. Si jamais je devais te tenir la main, faudrait que je lève le bras en l’air please ! Et dans la rue, les gens ils diraient « Ohhh c’est ta fille ? Comment elle s’appelle ? ♥ »

Non mais non, c’est pas possible. Je vais devoir lui en toucher deux mots hein, si je dois vraiment encore faire un bout de chemin avec eux.

— Quelque chose ne va pas, Lynnounette ? fait Max en croisant les bras.

Je le fixe d’un regard noir, avant de dire :

En fait, maintenant il faut que… j’aille en Inde. La personne… pour qui j’ai dû récupérer tout ça m’a dit de la retrouver là-bas. Et je ne sais pas comment je vais faire.

Je n’aime pas mentir à des gens qui m’ont sauvé la vie. Désolée les gars, mais j’ai pas le choix…

— Eh ben, t’es pas très organisée quand tu voyages toi !

Emily lui donne un coup de coude dans le ventre, puis il se met à se plaindre comme un enfant.

— Mais euuuuh ça fait mal !

— Ta gueule. T’inquiètes Lynn ! reprend Emily avec un sourire. On peut faire le trajet en bateau. On s’arrêterait dans des villes pour reprendre de l’essence ! J’ai jamais été en Inde en plus !

— Parce que t’as nos papiers nécessaires pour qu’on rentre en Inde ?

L’enthousiasme de la jeune femme fond comme neige au soleil.

— Oh, c’est vrai… les passeports, les visas, tout ça… il faut qu’on rentre en Angleterre pour lancer la procédure…

— Autant y aller par avion, si on doit rentrer en Angleterre.

— Ouais.

Eh, attendez, fais-je en les interrompant. Je ne vous demande pas de m’accompagner hein, vous m’avez suffisamment aidée comme ça. Il faut que je voie avec mes parents pour les papiers et l’argent nécessaire. Ramenez-moi juste à Southampton, je gèrerai toute seule une fois là-bas, ne vous inquiétez pas.

— Oh non, je t’assure qu’on adorerait venir avec toi !

Je ne vais pas vous demander de payer un billet d’avion pour venir avec moi…

— T’inquiètes, Emily elle est riche ! répond Max, en évitant un coup de pied.

— Je peux te payer ton billet d’avion, si tu veux.

Hors de question. Venez avec moi si vous voulez, mais je paye ma part.

Même si je dois claquer toutes mes économies dedans. J’ai une fierté, tout de même.

— Soit. Allez, on y va !

La jeune femme s’éloigna en sautillant pour lever l’ancre et repartir vers l’Europe.

Bon, alors je vais vraiment devoir m’expliquer avec Arthur, si je dois rester encore quelques semaines avec lui. Je me mets debout –et je manque de me casser la gueule d’ailleurs- et lui fait signe de venir avec moi.

Il me suit, et nous nous éloignons vers l’avant du bateau.

Il croise les bras. Ses cheveux couleur de feu ont fini de sécher, contrairement aux miens qui tombent en paquets pas jolis dans mon dos.

Je lève les mains, pour mettre les choses « à plat ».

Ecoute, je voudrais être claire. La manière dont tu me parles depuis ce jour-là dans le parc, et dont tu me suis et prends soin de moi comme une enfant perdue ne me plait pas. Tu es très gentil et je t’aime beaucoup hein, c’est pas la question. Je voudrais juste qu’on reste… amis, c’est tout. OK ?

Un silence s’installe. J’espère ne pas l’avoir trop blessé.

Mais un sourire se dessine sur son visage, et il se met à rire doucement. Oh. Qu’est-ce que j’ai dit qui va me tourner en ridicule, encore ?

— Ce n’est pas ce que tu crois, dit-il enfin. Je n’essaye pas de te séduire, je n’ai jamais essayé d’ailleurs. Emily est bien placée pour le savoir, je parle comme ça à toutes les filles, mais je n’ai pas pour intention de séduire.

Je hausse un sourcil. Il essaie de se rattraper aux branches ou… ?

Il continue, toujours ce sourire aux lèvres :

— En fait, tu ne « risques », si je puis dire, rien avec moi. Je suis homosexuel.



Oh.
Je sens mes joues rougir de honte. J’avais tort sur toute la ligne alors. Bon ça va hein, j’me suis jamais faite draguée ouvertement, alors je sais pas à quoi ça ressemble, alors je me base que sur des hypothèses hein ! Je fais comme je peux moi !
Arthur explose de rire et me met la main sur l’épaule.

Ne t’inquiètes pas, tu n’es pas la seule à t’être faite avoir. Emily m’a aussi remis les points sur les i quand elle a cru que je la draguais, elle a fait la même tête que toi d’ailleurs. On va les rejoindre ?

Je le suis alors, pour retrouver les autres.
Je repars pour un nouveau voyage, avec un ami homosexuel, une fille garçon manqué et un mec un peu stupide. Un sourire se dessine sur mon visage.
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Suite de la mission : link.

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