Mar 4 Aoû - 23:50
HRP : Je sais qu'il n'y a pas beaucoup de posts dans cette mission (en grande partie de ma faute d'ailleurs et de mes réponses plutôt longues... Excuse moi sincèrement ><) mais j'ai décidé de la finir car de nouveaux events arrivent et finir celui là c'est toujours mieux que de le laisser en plan non ? Tu peux répondre ensuite, mais sache que le fait qu'ils aient échoué dans leur mission n'affectera pas le badge que tu recevras quand Renzo aura lu le sujet ;p
Et dire que j'ai réussi à penser que le jus de fruit pouvait calmer cet... énergumène. Car soyons clair, ça n'est ni un enfant, ni un semblant de fou, juste un humain à qui on a oublié une partie du cerveau, la faute à Enlil très certainement, lui qui s'amuse si bien à jouer avec les esprits qu'il créé... Celui là est visiblement incapable de fermer sa grande gueule. Croyez vous que je doive le lui ordonner ? Si vous savez comme j'en rêve à l'instant, mais tellement... Seulement il serait capable d'être encore plus problématique, du style bouger de partout pour montrer au monde qu'il ne peut plus parler, et quand bien même je lui interdirais le moindre mouvement cela alerterait la dame en face de moi qui trouverait ce changement de caractère étrange. Casse couille ce gosse. Il va y passer, je sens.
Mais alors qu'il commence à l'ouvrir et à déblatérer son flot discontinue de parole, je relève la tête, plus un sourcil. Sérieusement ? Est-il possible que ce qu'il dise en ce moment ait un semblant de sens ou est ce mon esprit qui me joue des tours ? Je fronce les sourcils, constatant en effet que l'enfant dit quelque chose de normal, et surtout de très vrai pour le coup. Si j'avais cru que de si saines pensées pouvaient sortir de ce corps, j'aurai eu de suite moins de scrupules à le torturer, je pensais vraiment que c'était un diminué mental.
Elle/Il arrête ensuite d'agresser notre « cliente » pour se retourner vers moi et recommander. Ben oui bien sûr, tu crois quoi, c'est la Congrégation qui paye ça, je t'ai déjà payé le billet, faut pas rêver pour reprendre un verre. De plus je suis sûre que l'abstinence te fera le plus grand bien, à moins que ta clarté soudaine ne soit due qu'à l'effet grenadine ? J'espère pas, ça serait trop beau.
Malgré les propos tout à fait justes qu'a prononcé mon... truc, mademoiselle l'interlocutrice ne semble pas convaincue du tout. Haaa, tellement fatigants tout ces humains... Pardon, Créateurs. Humains, c'est pareil. Logique binaire. On l'a un petit peu secouée, elle aime pas. Fatigants, je vous dis.
Elle semble réfléchir aux propos de Jolene, tout en tirant légèrement la grimace. C'est mort, elle est journaliste, elle croira pas des propos imprégnés d'une vérité si naïve. Pour elle, ça doit s'apparenter à des menaces ou du chantage.
Vous savez quoi ? J'abandonne ?
-
Comme vient de vous l'expliquer cette jeune personne de manière assez peu convenable, vous risquez en effet de vous faire attaquer par vos propres Créannes, qui ne seront pas des plus tendres avec vous.-
Je vois, dit-elle avec un air de méfiance.
Je crois que mon choix est cependant fait.Elle se lève, l'air décidée. Décidée à faire la plus grosse connerie de sa vie. Bah, c'est elle qui voit.
Je me lève également, paye les boissons.
- Nous ne vous forcerons pas.- Cessez votre beau langage, monsieur. Je crois avoir compris pourquoi tant de personnes vous confient leur vie, vous savez les amadouer par vos paroles. Mais je ne fais pas parti de ceux qui se laissent avoir comme ça.Elle récupère son sac et sort. Bien sûr, elle est plus maligne et plus douée que tout le monde... Elle me les brise aussi. Avant que l'autre n'ait le temps de rajouter une de ces conneries, je suis dehors, en train d'allumer une cigarette salvatrice.
Une Créanne a le malheure de passer dans mon champ de vision, d'aborder de trop près un humain pour lui confier je ne sais quoi... Je la fixe du regard alors qu'elle s'approche de moi, sûre d'elle. Bon sang, ces Créannes aussi commencent à me les briser. Je serre les dents, avant qu'elle n'ait le temps de sortir de son corps ou de dire quoique ce soit.
- Prends toi donc le mur, pour voir.Si je l'ai prononcé avec violence ? Un peu trop sûrement. La Créanne se retrouve projetée contre le mur tandis que j'évacue ma frustration dans un soupire. Si seulement je pouvais faire ça tous les jours...