Jeu 19 Nov - 17:10
Mon rugissement se répand à travers les plaines. Je disparais dans les bois, laissant un dernier regard sur mon ennemi. Il disparaît derrière les herbes folles et je détourne mon regard de lui. Le soleil est toujours présent mais les nuages chargés de pluie, eux, approchent à grand pas. Sous ma forme animale, je disparais dans cette forêt dense, boutant légèrement. Cette expérience m’aura au moins appris une chose ; je devais plus réfléchir avant d’agir si je voulais que mon plant se mette à exécution. Mes griffes enduites de son sang serait le symbole du commencement. Ce n’était que le début… Je viendrais frapper à un moment ou un autre, ou ça fera bien mal. Lorsqu’ils seront faible je viendrais les détruis.
Je me transforme sous ma forme humaine. Je devais être un peu prêt au cœur de la forêt. Au moins, elle, elle était pure… J’ai fait craquer mon dos. Le coup qui m’avait était confier au dernier moment m’avait salement amoché. Je continuais à marcher, tandis que ma toge vole au vent. Mes pieds nus foules le sol terreux avec délicatesse. J’ai toujours eu l’habitude d’être ainsi et je n’aime pas porter ce que les humains portent ici. Je préfère être plus libre. Depuis toujours, je crois que je n’ai porté que ce haut et ce bas ; un simple noir et un bas dans les même tons. Je soupire, je ferme les yeux un instant. Il me faudrait peut-être de l’aide pour parvenir à la fin des dieux…
Je sens une légère odeur reconnaissable, mais je n’ai point eu le temps de réellement remarquer celui-ci. Je m’arrête, un instant. Je soupire une nouvelle fois ; il y a bien une créanne, juste en face de moi. Et mon instinct me dit qu’elle vient juste de prendre forme humaine. À l’odeur, c’est une femme d’environs quarante/cinquante ans. Physiquement, je l’ignore. La seule chose que je sais, c’est qu’elle a commencé à me gueuler dessus, comme un chien. Et j’ai tout à fait horreur de ça. Et ce n’était vraiment pas le moment. J’avais besoin de repos après ce combat.
- MAIS CA VA PAS BIEN OUI ! ABRUTIT DES CARPATES ! VOUS AURIEZ PU ME TUER ! IMBÉCILE !Lentement, je recouvre les yeux, ma main soutenant ma nuque douloureuse. Mon regard glacial et persan se fixe sur elle. On m’a toujours dis que mon regard était déstabilisant et à la fois d’un magnifique vert. J’avais le regard d’un assassin à ce que l’on disait. Et je comprenais bien pourquoi. Je les toisé du regard, un instant. Physiquement, elle n’était pas moche. Elle faisait la vingtaine et sa transformation animale… semblait ridiculement petite. C’était probablement pour cela que je ne l’avais pas vraiment remarquer. Mise à part son joli petit minois, elle semblait avoir un caractère plutôt électrisant, la fille qu’on ne doit pas chercher quoi. Je ne suis pas du genre à m’excuser. Elle n’avait cas se placer en haut des branches et là, elle n’aurait pas risqué de mourir en une seconde.
J’ai laissé tomber mon bras, balançant quelques fois le long de mon corps. Je place ma main droite sur ma garde, légèrement nonchalant. Ce n’est pas pour dire, mais j’étais quelque peu fatigué. Avec pourtant un grand calme, je lui signale mes pensées, sans avoir un seul sourire pour elle. Ce n’est après tout absolument pas dans mes habitudes.
-Si tu ne souhaites pas être écraser, va dans les arbres la prochaine fois.Je n’ai rien à faire d’elle. A première vue, elle ne m’avait pas semblait intéressante pour m’aider dans ma tâche, et pourtant…
J’ai repris ma marche, remettant un peu mon bras endolori. Je suis passé à côté d’elle, ne ma démarche féline, l’orage approchant à grand pas, tonnant déjà dans le ciel qui s’était vite assombrit.