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 :: Stockholm :: Forêt
Pied géant, indignation et hurlements [Urhan]
Bath
Messages : 17
Localisation : Dans une ruelle immonde
Loisirs : Eradiquer l'imperfection
Humeur : Ecoeurée
Bathsheba Holmes
Bathsheba Holmes

Personnage...
Pouvoir:
Dieu: Utu
Age:
Jeu 19 Nov - 13:26
Dégoûtée. Ecoeurée même. Un vertige commence à se faire ressentir au fur et à mesure que je marche dans les rues de Stockholm, au fur et à mesure que la puanteur des lieux assaille mes narines et que l’apparence difforme de la ville se fait ressentir. Dieu que je déteste le monde. Ce répugnant et abominable monde fait de machines immondes, de rues sales et surtout d’humains dégoûtants. Je pourrais disserter pendant des heures sur l’horreur et la vision que j’ai du monde mais, un simple coup d’œil aux lieux avoisinants peut sans doute démontrer et expliquer mon dégoût pour cet univers qui nous entoure. Et plus j’avance dans les rues, et plus j’ai envie de vomir. Je suis dans un de mes mauvais jours. Un de ceux où je pourrais arracher la tête de n’importe quel passant à proximité, par simple souci d’éradication de l’horreur.  Un chien me frôle et je dois prendre sur elle pour ne pas recolorer la rue de la couleur de sa cervelle. Ça ne serait pas sage. Trop de monde aux alentours. Trop de gens qui ne pourraient pas comprendre et qui tenteraient de m’arrêter, qui voudraient me toucher. Rien que d’y penser, j’en frissonne d’effroi. Je m’évanouirais très certainement et la situation ne pourrait pas être pire. Alors je me contente de donner un coup de pied dans le sale cabot avant de jeter mes chaussures et d’en sortir une nouvelle paire que je passe aussitôt à mes pieds. Escarpins blancs immaculés, tout en contraste avec les pavés noirs de saleté qui recouvrent la ville.

Je passe devant la vitrine d’une boutique tout en m’arrêtant un instant, contemplant mon reflet dans la vitre salie par des éclaboussures de boue. Et soudain tout mon dégoût s’étale sur une rue de Stockholm devant une boutique de vêtements tandis que je vomis mon écoeurement, salissant davantage cette ville déjà ô combien immonde. Pliée en deux, j’envoie bouler un passant qui me demande si tout va bien. J’ai envie de rire. Rire à gorge déployée, comme une hystérique ! Comme si tout pouvait bien aller quand on est coincé dans un endroit ignoble sous une forme humaine répugnante. Alors évidemment que tout va bien. Tout va même affreusement bien ! Encore mieux même depuis que j’ai restitué l’intégralité de mon déjeuner fait de nourriture humaine infâme sur ces fichus pavés. Et pour faire bonne mesure je me relève, essuie le coin de mes lèvres d’un mouchoir et lance un regard noir au pauvre type, le tout combiné d’un sourire mauvais. Stupide créature. Puis, je tourne les talons en jetant le bout de tissu souillé au sol et disparais à l’angle de la rue suivante.

Aujourd’hui est un mauvais jour, un de ceux où je ne me supporte pas moi-même, et dieu sait que c’est grave, après tout je suis la perfection faite Créanne. Mais aujourd’hui, il y a trop de ressemblances entre ma perfection et l’imperfection des humains, et rien ne pourra changer ça. Alors je quitte la ville et me retrouve aux abords de la forêt avant d’en avoir compris le pourquoi du comment. Mais je m’en fiche. Tout ce que je sais, c’est qu’une fois ici, ça va mieux. Ici tout va bien. Ici, il n’y a pas de dégoût. Enfin si, mais moins. Il y a toujours les insectes, certes, mais pas un seul foutu humain à des kilomètres à la ronde. Et ça… ça, c’est bon. Terriblement. Alors je me laisse glisser dans ma forme de phasme tout en m’évadant dans un monde plus apaisant que celui que je viens de quitter.  C’est bon. Vous n’avez pas idée. Je me fonds dans le paysage et je sens que je m’oublie peu à peu en ce lieu. Je viens de me trouver un petit bout de paradis contre une feuille et c’est chaud. Tout chaud. D’ici quelques heures tout ira mieux…

Enfin ça, c’était le plan. Mais c’était sans compter sur l’apparition des emmerdes. Et du dégoût qui revient. Sous la forme d’un pied. Un pied géant même si vous voulez mon avis. Or, s’il y a bien une chose que je ne supporte pas, c’est qu’un appendice humain tente de me toucher. Pire encore… de m’écraser. Alors je vois rouge. Bathsheba l’humaine renvient en force tandis que je laisse tomber Batphasme. Et mon apparence humaine est clairement plus encline à donner des baffes. Toutes griffes dehors. Vicieusement. Enfin, si je n'étais pas aussi dégoûtée par la perspective de devoir entrer en contact avec sa joue pleine de microbes... Mais là n'est pas la question ! Il aurait pu me tuer ce con après tout ! Paf ! Plus de phasme, plus de Bat, juste de la bouillie ! Et avant d’avoir pu approcher de suffisamment près le dieu responsable de tous mes malheurs ! Avant d’avoir pu faire de la bouillie d’Utu et de tous ses misérables petits serviteurs… ça va se payer cher ! D’ailleurs, je me souviens soudainement que je suis douée de parole, et je pense que les pauvres petites oreilles de monsieur-pied-géant vont saigner d’ici peu ! Et puis ce n’est pas bien grave, j’avais justement besoin d’un humain pour me défouler, sa dernière heure à sonné…

- MAIS CA VA PAS BIEN OUI ! ABRUTIT DES CARPATES ! VOUS AURIEZ PU ME TUER ! IMBÉCILE !

Et c’est alors que je m’excite sur ce truc à la chevelure rouge immonde que je me rends compte de quelque chose… et pas des moindres. L’abrutit des Carpates n’est pas humain. Nope, ça sent la Créanne dans l’air, ça empeste même si je puis me permettre. Et je viens de le traiter d’abrutit des Carpates. Bon, c’était mérité mais quand même… Et puis j’ai projeté de le tuer dans mon esprit malade aussi. Tout va bien. Je suis sûre que c’est quelqu’un de gentil, compréhensif et de pas puissant. Et puis c’est quand même un abrutit des Carpates que pour avoir manqué de me marcher dessus alors qu’il a très certainement dû sentir que j’étais dans le coin. Voilà ! L'injure et le hurlement de colère était justifié d’abord !


Urhan
Messages : 209
Localisation : Nul part et tout de même là
Loisirs : Compter les jours et les heures déffiler
Humeur : Étrange...
Urhan
Urhan

Personnage...
Pouvoir: Guépard du Sahara
Dieu: Inanna
Age: 157 ans
Jeu 19 Nov - 17:10
Mon rugissement se répand à travers les plaines. Je disparais dans les bois, laissant un dernier regard sur mon ennemi. Il disparaît derrière les herbes folles et je détourne mon regard de lui. Le soleil est toujours présent mais les nuages chargés de pluie, eux, approchent à grand pas. Sous ma forme animale, je disparais dans cette forêt dense, boutant légèrement. Cette expérience m’aura au moins appris une chose ; je devais plus réfléchir avant d’agir si je voulais que mon plant se mette à exécution. Mes griffes enduites de son sang serait le symbole du commencement. Ce n’était que le début… Je viendrais frapper à un moment ou un autre, ou ça fera bien mal. Lorsqu’ils seront faible je viendrais les détruis.

Je me transforme sous ma forme humaine. Je devais être un peu prêt au cœur de la forêt. Au moins, elle, elle était pure… J’ai fait craquer mon dos. Le coup qui m’avait était confier au dernier moment m’avait salement amoché. Je continuais à marcher, tandis que ma toge vole au vent. Mes pieds nus foules le sol terreux avec délicatesse. J’ai toujours eu l’habitude d’être ainsi et je n’aime pas porter ce que les humains portent ici. Je préfère être plus libre. Depuis toujours, je crois que je n’ai porté que ce haut et ce bas ; un simple noir et un bas dans les même tons. Je soupire, je ferme les yeux un instant. Il me faudrait peut-être de l’aide pour parvenir à la fin des dieux…

Je sens une légère odeur reconnaissable, mais je n’ai point eu le temps de réellement remarquer celui-ci. Je m’arrête, un instant. Je soupire une nouvelle fois ; il y a bien une créanne, juste en face de moi. Et mon instinct me dit qu’elle vient juste de prendre forme humaine. À l’odeur, c’est une femme d’environs quarante/cinquante ans. Physiquement, je l’ignore. La seule chose que je sais, c’est qu’elle a commencé à me gueuler dessus, comme un chien. Et j’ai tout à fait horreur de ça. Et ce n’était vraiment pas le moment. J’avais besoin de repos après ce combat.

- MAIS CA VA PAS BIEN OUI ! ABRUTIT DES CARPATES ! VOUS AURIEZ PU ME TUER ! IMBÉCILE !

Lentement, je recouvre les yeux, ma main soutenant ma nuque douloureuse. Mon regard glacial et persan se fixe sur elle. On m’a toujours dis que mon regard était déstabilisant et à la fois d’un magnifique vert. J’avais le regard d’un assassin à ce que l’on disait. Et je comprenais bien pourquoi. Je les toisé du regard, un instant. Physiquement, elle n’était pas moche. Elle faisait la vingtaine et sa transformation animale… semblait ridiculement petite. C’était probablement pour cela que je ne l’avais pas vraiment remarquer. Mise à part son joli petit minois, elle semblait avoir un caractère plutôt électrisant, la fille qu’on ne doit pas chercher quoi. Je ne suis pas du genre à m’excuser. Elle n’avait cas se placer en haut des branches et là, elle n’aurait pas risqué de mourir en une seconde.

J’ai laissé tomber mon bras, balançant quelques fois le long de mon corps. Je place ma main droite sur ma garde, légèrement nonchalant. Ce n’est pas pour dire, mais j’étais quelque peu fatigué. Avec pourtant un grand calme, je lui signale mes pensées, sans avoir un seul sourire pour elle. Ce n’est après tout absolument pas dans mes habitudes.

-Si tu ne souhaites pas être écraser, va dans les arbres la prochaine fois.

Je n’ai rien à faire d’elle. A première vue, elle ne m’avait pas semblait intéressante pour m’aider dans ma tâche, et pourtant…
J’ai repris ma marche, remettant un peu mon bras endolori. Je suis passé à côté d’elle, ne ma démarche féline, l’orage approchant à grand pas, tonnant déjà dans le ciel qui s’était vite assombrit.

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