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Patinage artistique ! || Simaël ♥
Nao
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Nao
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Personnage...
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Dim 20 Déc - 22:12

Aujourd'hui, j'ai décidé que j'allais apprendre à patiner. Quand j'ai vu les gens de la congrégation commencer à sortir des patins à glace, je ne sais pas trop pourquoi, mais ça m'a donné envie. Sûrement parce que je n'avais jamais tenté auparavant et qu'habituellement, la neige me donner de l'urticaire. Façon de parler, bien entendu. Enfin bon, vu l'endroit où je me trouve, je pense que c'est normal qu'il y ait autant de neige et que l'étang se soit transformé en épaisse patinoire. Cela dit, je persiste à trouver ça aussi dangereux qu'attrayant. J'avais bien envie d'essayer mais... la trop grande proximité des missionnaires - et en trop grand nombre - m'a fait comprendre qu'il valait mieux ne pas trop y traîné. J'ai fait comme j'ai pu pour convaincre l'un des types qui s'occupe de l'équipement de me laisser emprunter une paire de patins ; et, finalement, je suis retourné dans la forêt où j'avais vécu avec Maja et Emil à la recherche du coin d'eau tranquille que j'avais déjà pu repérer.

J'ai chaussé les patins maladroitement après avoir testé la résistance de la glace ; elle m'a semblé plutôt solide. Finalement, je monte dessus, et commence à avancer difficilement. Comment les humains font-ils ? Déjà que j'ai du mal à marche sur une plaque glissante, je ne sais pas comment je suis censé faire. J'ai bien observé les autres faire, pourtant... Une tentative, et je me croûte lamentablement sur la glace, sur les fesses. Bon... Je ne dirai plus jamais que couver des œufs fait mal, promis. (Puis ça peut pas être pire que les pondre, mais bon. Bref.)

Cette fois, j'essaie de me remettre sur mes jambes. Nouveau challenge ; je glisse, et mes moufles restent collée à la glace quand j'y reste trop longtemps appuyé. Avec un soupir à fendre l'âme, je rampe jusqu'au bord, qui n'est pas trop éloigné, pour m'écrouler dans la neige.

— On atteint difficilement un tel niveau de pathétique, je ronchonne dans mon coin en tentant d'enlever la neige qui s'est infiltrée sous ma grosse écharpe et dans mes cheveux.


Simaël
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Simaël Mordicus
Simaël Mordicus
Lun 21 Déc - 11:02
C'est l'hiver à Stockholm. La ville s'est couverte de son manteau de neige et dans les rues on peut voir les décorations de Noël. C'est magique...
Simaël voulait profiter de sa journée de repos pour emmener ses créannes profiter de leur premier Noël et dans sa famille il y avait une tradition : la patinage.

Quand arrivait la période de Noël, toute la famille mettait les décorations sur la maison, faisait le sapin et une fois cela fait, ils chaussaient leurs patins et allaient glisser sur la rivière gelée au fond du jardin.
De merveilleux souvenirs... Et ils voulaient en faire de même avec Daniel et Lydia. Ils étaient sa famille maintenant.

Les voilà donc parti en route vers le lac. Lydia étaient surexcitée à l'idée de patiner, elle adorait regarder les compétions de patinages artistiques à la télé et elle se voyait déjà dans un magnifique costume à paillettes.
Daniel, lui, était plus... Perplexe. Il ne voyait pas l'utilité de glisser sur un bloc de glace. Enfin il avait quand même suivi son créateur, il détestait encore plus être loin de lui.
L'attachement des créannes à leur créateur et du créateur à ses créannes étaient quelque chose de peu commun mais cela les caractérisait.

Une fois arrivés, Simaël les aida à chausser leurs patins et se stoppa quand il vit un jeune garçon ramper sur la glace après être tombé sur les fesses. Il s'arrêta pas loin d'eux et se secoua.

- On atteint difficilement un tel niveau de pathétique, marmonna-t-il.

Le grand blond sourit, le trouvant attendrissant mais Lydia fut moins discrète et pouffa :

- Je sais pas ce que pathétique veut dire mais en tout cas moi je te trouve rigolo...

Le brun croisa les bras sur son large torse musclé et fronça les sourcils. Il lança un regard à Simaël, le genre de regard que seulement lui pouvait saisir. Créanne.
On lui avait dit de se méfier des créannes, qu'elles pouvaient lui vouloir du mal mais sérieusement, quand on voyait le jeune homme on ne le pensait pas vraiment capable de lui faire de mal... Et au pire Daniel n'aura qu'à l'assommer.

Il s'approcha de lui et lui tendit la main pour l'aider à se mettre debout.

- Je voulais leur apprendre à patiner, dit-il doucement en montrant ses créannes d'un signe de tête. Je peux vous aider si vous voulez...

Nao
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Lun 21 Déc - 12:27

Étonnamment, je les ai sentis avant de les voir. Enfin, de les entendre, puisque la jeune fille - une créanne - qui accompagnait le grand brun - créanne aussi - et le grand blond - humain - s'est de suite mise à commenter ma magnifique chute digne des Darwin Awards. Vous imaginez si je m'étais brisé le cou ? C'est quand même une mort bien ridicule, quand on y repense... Aussi... La fille a dit quoi ? "Rigolo" ? J'ai un rire nerveux, un peu embarrassé, alors que je les détaille. Je ne sais pas trop quoi dire. Dans ma tête, le mot "ENNEMI" clignote plusieurs fois avec les alarmes mais je me force au calme. J'ai beau être dans une position peu avantageuse... clairement, je ne pense pas qu'ils attaqueraient. Je crois. Je suppose.

— Rigolo ?

Mon regard se pose surtout sur les deux hommes derrière, que je détaille avec un soupçon de crainte et de méfiance. Le grand brun à l'air patibulaire, surtout, ne m'a pas l'air commode... Je frissonne, autant de froid que d'appréhension lorsque le blond s'approche pour me tendre la main. Ouais, je suis un peu débile, j'ai toujours pas su me remettre sur mes jambes, là.

J'attrape sa main et il m'aide rapidement à me remettre debout ; en équilibre précaire, j'attends d'arrêter de osciller et de trouver la bonne position à avoir pour ne pas me ramasser encore une fois. Puis je lève la tête et souris, d'un air un peu embarrassé.

— Ah, merci, c'est sympa, mais j'aimerais surtout pas déranger la petite réunion de... famille ? Enfin, je vais pas vous embêter. Puis ça peut pas être si compliqué, de patiner...

Bon, déjà que je me trouvais grand, lui il est encore plus grand. Ah... Ah  non, on fait la même taille, peut-être que ça aiderait si je me tenais droit, hein ! Par contre, lui, il est large. Ca, c'est de l'injustice. Moi aussi j'ai envie d'être grand et large, pff. Le pire c'est que la muscu ça n'aiderait pas ; c'est ma morphologie qui est comme ça, peu importe si je mange comme dix ou quoi je serai jamais gros. (Avantage ou désavantage, j'ai pas encore déterminé... Mais sachez que c'est compliqué de trouver des fringues dans lesquelles je flotte pas malgré la bonne longueur.)

Mon regard se pose sur chacune des personnes sur le bord du lac et je les observe à la dérobée, un peu plus posément.

— C'est drôle, je croise tout le temps des créateurs en ce moment, lâché-je pour combler le blanc qui s'installe, en terminant d'enlever la neige sur mes moufles.

Puis, avec un sourire, je tends ma main.

— Je m'appelle Nao. Merci pour le coup de main.


Simaël
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Simaël Mordicus
Simaël Mordicus
Jeu 7 Jan - 1:40
- Rigolo ?

Le jeune homme reste là à les regarder sans rien ajouter. Lydia, perplexe, plissa les yeux et pencha la tête pour regarder la créanne aux fesses dans la neige. Il devait avoir froid aux fesses le pauvre... Il lui faudrait un coussin bouillote ! Ca doit être trop bien les coussins bouillottes pensa-t-elle. Mais l'idée qu'en s'asseyant dessus elle puisse éclater c'était tout de suite moins cool. Simaël lui avait toujours dit que l'eau bouillante pouvait faire de gros bobos et elle n'avait pas envie d'avoir de bobo.
Elle tourna finalement son visage vers son créateur et après qu'il est aidé à relever le jeune homme elle prit sa main.

- Ah, merci, c'est sympa, mais j'aimerais surtout pas déranger la petite réunion de... famille ? Enfin, je vais pas vous embêter. Puis ça peut pas être si compliqué, de patiner...

Le créateur sourit quand il sentit la petite main de Lydia se glisser dans la sienne mais reporta sons attention vers l'apprenti patineur.

- Je vous en pris, un élève de plus ou de moins qu'est ce que ça peut bien me faire. Et puis, ne dit-on aps  que plus on est de fou plus on rit ?

Le blond lui fit un large sourire et passa un bras autour des épaules de sa plus jeune créanne.

- C'est drôle, je croise tout le temps des créateurs en ce moment.

Intrigué il pencha la tête sur le côté mais ne perdit pas son sourire. Simaël ne perdait presque jamais son sourire doux.

- Ah bon ? Personnellement je n'en ai rencontré qu'une. Et je ne crois pas avoir parlé à des créannes hormis Dan' et Lydia.

La créanne inconnue les regarde tour à tour et Daniel se demanda ce qu'il pouvait bien penser d'un tel trio. Trouvait-il Lydia mignonne avec son bonnet rouge assorti aux rubans dans ses cheveux ? Appréciait-il le blond dont la bas de son visage se retrouvait parfois caché par l'écharpe d'un vert qui faisait ressortir ses yeux ? Le craignait-il, lui, et son air froid.
Daniel préférait inspiré la crainte plutôt que la sympathie tant qu'il ne saurait pas à qui il avait affaire.

L'homme enleva un peu de neige des ses moufles et tendit la main avec un petit sourire.

- Je m'appelle Nao. Merci pour le coup de main.

Le créateur s'en saisit et la serra délicatement avant de lui dire tout sourire :

- Oh mais de rien. Ravi de te rencontrer Nao. Je te présente Lydia, Daniel et je suis Simaël.

En entendant son nom la jeune fille releva la tête et sourit de toutes ses dents.

- On va patiner Simaël ? J'ai enviiiie.

Le blond hocha la tête et s'assit dans la neige pour mettre ses patins avant d'aider la jeune femme à en faire de même.
Il s'avança ensuite sur la glace et en fit un rapide tour avant de revenir et de prendre Lydia par la main pour l'accompagner en lui donnant les consignes. Il releva la tête et fit signe à Nao de le rejoindre.

Nao
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Ven 15 Jan - 15:25

Non, vraiment, ce n'est pas que je ne veux pas rester, mais il y a cette gigantesque créanne qui m'observe d'un air loin d'être bienveillant. Il me jauge et j'essaie de me mettre droit, au moins pour ne pas avoir l'impression de me ratatine davantage sous son regard insistant. À côté, le créateur et la jeune créanne semblent plus paisibles ; les deux me sourient doucement, et si je ne décèle pas un quelconque piège, je m'efforce de rester méfiant. C'est dans ma nature animale que de ne pas faire confiance à ce genre d'êtres immédiatement, surtout lorsqu'ils sont accompagnés d'un garde du corps dopé aux stéroïdes. Honnêtement, si je devais m'opposer à lui, je sais que je ne gagnerais pas sans utiliser mes pouvoirs de possession. Et avec les deux autres autour... Essayons de ne pas se les mettre à dos, ce sera plus simple.

Tout cela pour dire que malgré tout, j'hésite à simplement rebrousser chemin. Je me contente de hausser maladroitement les épaules, l'air de dire que ce n'est pas si grave et qu'ils s'amuseront très bien sans moi. Après tout, ils sont un petit groupe soudé, si je m'incruste dedans je vais simplement me sentir plus mal encore...

Par curiosité certainement, ou peut-être aussi dans le but de voir comment ils se situent par rapport aux créateurs, je décide d'aller vers ce sujet. Ce qui me confirme aussi, en quelques sortes, que l'humain du milieu leur a bien donné la vie. C'est vraiment glauque dit comme ça. Ça a quelque chose de dérangeant, comme à chaque fois que je rencontre l'un de ces humains-ci. Un malaise qui m'étreint sans que je ne puisse rien faire pour le maîtriser. Il n'est pas insupportable, tout de même pas ; mais comment dire... C'est étrange.

Visiblement, il n'a pas l'air d'en connaître beaucoup d'autres. Ni même de créannes. Je hausse donc un sourcil. Bon... Il semblerait qu'il soit nouveau dans ce monde-ci. Dans un sens, ce n'est pas plus mal...

Il me serre la main, un peu fort, et je souris maladroitement.

— Ravi de même, je souffle en jetant un coup d’œil aux deux créannes. Simaël, Daniel et Lydia, c'est ça ?

Ils commencent à s'approcher du lac et, avec un soupir, je décide de les y rejoindre. C'est un drôle de trio, tout de même. Je me demande quel genre de créannes c'est...

— C'est gentil de me permettre de rester. Vu sa tête, j'avais un peu peur qu'il me saute dessus si je tentais de m'approcher de vous, je lâche en désignant Daniel, qui reste d'ailleurs sur place. Il ne nous rejoint pas ?

Mes patins rencontrent la glace et je bats un peu des bras pour tenter de garder mon équilibre.

— Pour les créateurs... En fait tu es le troisième ou le quatrième que je rencontre cette année, je ne sais plus bien. C'est pour ça. Désolé, d'ailleurs. Je suis un peu curieux, mais je vous veux pas de mal.

De toute manière je doute de pouvoir faire quelque chose, hein. Je manque de me ramasser la tête sur la glace une fois de plus en perdant l'équilibre.

— ... Enfin ça je pense que vous l'aviez vite compris, je ris nerveusement. Tu es suédois d'origine ?

... Là, je me rends compte que je le tutoie. Et que c'était vraiment pas le but à la base.


Simaël
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Simaël Mordicus
Simaël Mordicus
Lun 25 Jan - 2:52
Le blond part tout d'abord faire un tour, seul. Les souvenirs le submergent et ses créannes le savent. C'est un moment douloureux pour Simaël car un vide se fait ressentir. Bienq u'il est fait son deuil, comment ne pas ressentir de la peine quand on pense que désormais il ne patinerait plus jamais avec sa sœur chérie ?

C'était le premier hiver qu'il passait sans elle et elle lui manquait terriblement. Parfois il avait l’impression d'avoir un gouffre sans fond au milieu de son torse. Alors dans ses moments là il fermait les yeux et repensait à toutes ces fois où elle avait été là avec lui.

Son meilleur ami lui manquait aussi. Surtout au travail. Après sa dépression ses collègues avaient mis un certain temps avant de lui refaire complètement confiance. Ils devaient tous retrouver leurs marques.
Mais chez les pompiers, chaque membres faisaient parti de la famille et Simaël en était sûrement un des membres essentiel. La main de fer dans un gant de velours.

Le blond revient rapidement vers Lydia et Nao les rejoint à son tour.

- C'est gentil de me permettre de rester. Vu sa tête, j'avais un peu peur qu'il me saute dessus si je tentais de m'approcher de vous. Il ne nous rejoint pas ?


Lydia releva la tête vivement et manqua de tomber sur les fesses si bien que Simaël la rattrapa in extremis et la remis sur ses deux jambes.
Le blond sourit à Nao et secoua la tête.

- Ne t'inquiète pas pour Daniel, au fond il n'est pas méchant c'est juste qu'il est assez méfiant... Pour ce qui est de nous rejoindre, je pense qu'il préfère nous surveiller.

Simaël lui fis un clin d'oeil et Lydia réclama de nouveau son attention. Décidément la jeune fille avait du mal à trouver son équilibre et elle commençait à perdre patience...

- Sim' je suis trop nulle, bouda-t-elle.

Le suédois lui fit relever le visage et plongea son regard vert dans celui plus chocolaté de la jolie mouette.

- Ce n'est que le début Lydi' tu y arriveras mais parfois il faut tomber pour apprendre. Et dit toi que tu sais voler et pas moi...

Il reporta ensuite son attention vers le nouveau venu, le même sourire avenant sur les lèvres.

- Pour les créateurs... En fait tu es le troisième ou le quatrième que je rencontre cette année, je ne sais plus bien. C'est pour ça. Désolé, d'ailleurs. Je suis un peu curieux, mais je vous veux pas de mal.

Le créateur hocha la tête pensivement et repensa à Elyon. La première fois qu'il l'avait rencontré elle avait semblé si.... fragile. C'est ce qui l'avait touché chez elle. Elle avait cette détresse et en même temps cette force de caractère qui la faisait toujours garder la tête haute.
Il l'appréciait beaucoup et puis le fait qu'elle puisse le comprendre aidait beaucoup aussi. Il pouvait enfin échanger sur le sujet...

- Je ne pensais pas qu'il y en avait autant...

Nao manqua de se ramasser et Simaël tendit les bras pour le retenir mais il parvient à retrouver son équilibre.

- Tu es suédois d'origine ?

Un sourire un peu plus large cette fois-ci étire ses lèvres.

- Oui j'ai grandis dans ce pays. Il marque une pause et repris. Il faut que tu restes bien droit et que avec tes pieds tu glisses vers l'extérieur.

Il lui fit un sourire encourageant et aida Lydia a en faire de même tout en gardant un œil sur son nouvel élève.

Nao
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Lun 25 Jan - 21:08

"Au fond, il n'est pas méchant"… Les gens disent ça, mais c'est souvent en parlant de véritables pitbulls en général. Oui, pour moi, cet homme a une tête de chien méchant ou d'ours ; il a l'air grognon et j'ai un peu de mal à ne pas me sentir menacé en sentant son regard planté sur moi dès que je fais un mouvement. Surveiller... Est-ce qu'ils ont réellement besoin d'être protégés de cette manière par une armoire à glace ? Je lui jette un regard curieux, un peu embêté à la fois de son attitude distante et du fait qu'il soit tout seul pendant que les autres sont présents sur la glace. Lydia semble avoir un peu de mal à tenir sur ses patins ; je me sens un peu moins seul dans ce cas, au moins.

Il ne pensait pas qu'il y en avait autant ? Honnêtement, moi non plus. Je ne me doutais pas qu'on pourrait tomber sur autant de personnes capables de créer des créannes. C'est... Je ne sais pas. C'est une idée à la fois grandiose et insupportable...

— Je ne sais pas trop, à vrai dire. Je suppose qu'il y en a quelques-un, mais que j'ai eu la chance de tomber sur eux à un moment donné. Enfin, chance… Tout dépend pour qui, je grommelle finalement en repensant au varan et à la Pologne.

Simaël fait un geste pour me rattraper quand je manque de m'écraser sur le sol mais je lui fais signe que je m'en sors. À peu près. En fait, je tiens plus ou moins sur mes pieds, c'est déjà ça. J'écoute vaguement ses conseils et essaie d'avancer, sans trop savoir quoi répondre. Il n'est pas très loquace, et de toute manière, il s'amuse avec la fille, je ne vais pas les déranger.

En prenant de la vitesse, je me rends compte que c'est plus facile de tenir debout ; je m'amuse à tracer des courbes et, à un virage trop serré, je panique, pique la pointe de mon patin dans la glace et trébuche. Pouf, par-terre, encore une fois. Je glisse sur le ventre sur un ou deux mètres et lève les yeux en direction de Daniel, de qui je me suis rapproché dans le mouvement. Je souris maladroitement puis grimace en me remettant sur les genoux. Mes poignets me font un peu mal.

— Ah, d'solé… Fais pas attention.

Un silence mal à l'aise. J'essaie de me remettre maladroitement debout.

— Tu veux vraiment rester là, tout seul ? je fais, mal à l'aise.

J'espère qu'il va pas m'envoyer son poing dans la tête.


Simaël
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Simaël Mordicus
Simaël Mordicus
Mer 27 Jan - 13:13
Daniel se contentait de regarder tout ce beau monde essayer de tenir debout. Bien sûr Simaël sortait du lot. Il avait une aisance naturelle sur la glace et le grand brun ne pouvait s'empêcher de détacher son regard du blond dont les mèches d'or volaient au gré du vent. Il se voyait bien passer ses mains dedans et tirer un peu dessus pour lui faire relever la tête et regarder la courbe de sa mâchoire.

Rapidement il changea d'idée en voyant son créateur tenter d'apprendre à Lydia et au nouveau - Nao si il avait bien entendu - à patiner.
Lydia avait été insupportable depuis que Simaël leur avait dit qu'ils iraient patiner. Pour un peu il lui aurait fait bouffer ses patins et Nathalie Péchalat avec.

Daniel était désespéré de voir que la jeune fille avait le QI d'une huître. Certes parfois elle était mignonne et puis elle faisait de très bonnes tartes mais bon passer des heures à regarder des concours de patinages artistiques et faire chier tout le monde parce que madame voulait avoir un déguisement "La Reine des Neiges" pour que ça fasse comme dans le dessin animé.

Nao finit par se débrouiller un peu mieux et s'élancer sur la glace.
Daniel le trouvait... Atypique. Il n'avait jamais vu quelqu'un d'aussi grand et d'aussi fin. Il semblait aussi à l'aise sur ses jambes qu'il s'attendait à les voir s'emmêler à tout moment.
Ce qui finalement ne tarde pas à arriver car la créanne glissa vers Daniel.

Il tenta de lui sourire mais grimaça. Il avait dû se faire mal...
Ne sachant pas vraiment comment réagir il jeta un regard vers son créateur et vit que celui-ci lui faisait signe de l'aider.
En l'entendant s'excuser il fronça les sourcils. Pourquoi les gens avaient toujours tendances à s'excuser auprès de lui ? Il leur faisait peur ou quoi ?

- Tu veux vraiment rester là, tout seul ?

A sa question, Daniel soupira et s’avança prudemment pour lui attraper les bras et le remettre sur ses pieds.
Il était léger... Un vrai poids plume.

- Il faut bien que quelqu'un soit là pour vous aider non ?

Nao
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Mer 27 Jan - 13:58

Tomber sur la glace fait un mal de chien. C'est comme atterrir les fesses sur une plaque de béton ; sauf qu'en plus, cette plaque de béton est froide et glissante. Difficile de me remettre sur mes jambes dans cette situation ; mes mains glissent sur le sol, de même que mes patins lorsque je tente de m'appuyer dessus pour me relever.

Daniel est juste devant moi par ailleurs, et il me fixe de son air froid et fermé. En le voyant de cette manière, je me demande si c'est une bonne idée de lui adresser la parole ; peut-être qu'il n'aime pas ça, ou simplement qu'il refuse de parler en ma présence. En soi, je le comprends ; il y a de la méfiance en chacun de nous, et devoir s'occuper de quelqu'un nous encourage parfois à être plus distant que nous ne le voudrions. On ne s'en rend pas toujours compte, aussi...

Soudainement, il s'approche et m'attrape par les bras pour me remettre sur mes jambes. Un peu déséquilibré, je me raccroche à ses avant-bras pour ne pas chuter.

— Ah... oui, peut-être, je bafouille, sûrement parce que je ne m'y attendais pas.

Puis je lève les yeux vers lui et le dévisage. Il est vraiment immense. (Et, comme la majorité des créannes, a un visage très graphique, sans grande imperfection. Ce doit vraiment être une de nos spécificités en fait... Sauf si c'est un stéréotype ?)

Dans tous les cas, je me dis que ce n'est pas très poli de réagir de la sorte et lui sourit doucement.

— Merci pour le coup de main. Je suis vraiment pas très doué.

Je le lâche et essaie de rester immobile le temps de trouver mon équilibre. Le tout est de savoir comment redémarrer... J'ai l'impression que c'est ça, le plus difficile.

— Bon attends, je vais essayer de redémarrer... Si je retombe, ne te fiche pas de moi, hein.

Je recule un peu, doucement ; voilà jusqu'ici ça va. Puis fais quelques pas glissés.

— Dire qu'en deux cent ans je n'ai jamais patiné, je ris. Enfin, il y a plein de choses que je ne sais pas sur ce monde. Vous avez de la chance d'avoir quelqu'un qui vous guide de cette manière, Lydia et toi, je rajoute avec un sourire en désignant Simaël, un peu plus loin.

Lydia et lui s'amusent à tracer des cercles, et les éclats de voix de la jeune créanne parviennent jusqu'à nous sans difficulté. Au moins, on ne risque pas de voir s'approcher d'autres créannes !


Simaël
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Simaël Mordicus
Simaël Mordicus
Jeu 25 Aoû - 11:14
Après avoir redressé Nao, Daniel se rend compte que finalement il dépasse la créanne. Certes il n’y a que peu d’écart mais dans un sens il se sent un peu moins menacé et pourtant il sait que la taille ne veut rien dire sans oublier que le nouveau venu ne semble pas être menaçant.

Il le laisse prendre appuie sur ses avants bras pour l’empêcher de retomber sur les fesses. Il ne semble pas spécialement à l’aise et ses bafouilles confirment l’hypothèse du brun. Il décide alors d’être un peu moins rude. Après tout, ils sont trois et lui est seul.

Quand Nao le fixe, Dan ne détourne pas le regard. Là encore il ne sent pas d’animosité, c’est même ce qui le retient de devenir agressif. A la place il se contente de le fixer, se demandant bien ce qui peu se passer dans la tête de cet  homme qui parait si chétif à côté de lui. Un sourire étire finalement ses lèvres et il hoche la tête devant ses remerciements. Se souvenant de la politesse, il dit finalement :

- Je t’en prie.

Après une pause il reprend et balaye la surface glacé de son regard tout aussi glacial.

- Tu pourrais faire pire. Te casser quelque chose par exemple.

Il le lâche finalement et exécute quelques pas hésitant et la demande de Nao arrache un sourire à Daniel, ce qui relève de l’exploit.
Dans son coin, Simaël suit leur échange par intermittence - bien trop accaparé par Lydia pour s’y consacrer plus que par quelques coups d’œil – et le blond est ravi de voir son amant se faire (peut être) un nouvel ami…

- Je sais, déclare la créanne quand Nao expose son point de vue. Tout comme il a de la chance de nous avoir.

Il n’y avait aucune volonté de se vanter dans ses paroles. Une simple vérité car les uns sans les autres ils n’auraient pas survécu jusqu’ici ou sinon, dans quel état ? Puis le brun plissa les yeux et le scruta avec plus d’attention.

- Deux cents ans ? Tu fais bien jeune pourtant… Ton créateur a du mourir il y a bien longtemps.

Les trois compères ne maitrisaient que très peu le monde des créannes et de tout le reste. Le peu qu’ils savaient venait de ce qu’Elyon et ses créannes avaient pu leur apprendre. Autant dire qu’un avis extérieur et une autre expérience était la bienvenue.

Nao
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Sam 10 Sep - 19:22

De plus près, Dan a l'air un peu moins patibulaire. Il n'aurait pas dit forcément sympathique, mais il se comporte correctement et... c'est peut-être simplement son visage qui est figé dans cette position-là, de base ; le regard dur, le menton haut et la mâchoire un peu carrée. Un sourire s'étire sur mes lèvres alors que je m'éloigne. Il n'a pas tort, j'aurais pu me casser un bras ou une jambe, mais là, ça aurait carrément été ridicule. Je ne suis pas mécontent de ne pas en être à ce point-là, croyez-moi.

— Oh, ça va. J'essaie quand même de faire attention, et... je suis solide, ajouté-je avec un sourire.

Même si on ne dirait pas, vu que je suis aussi grand et fin qu'une asperge. En tournant la tête vers lui, j'aperçois un sourire - wow - sur les lèvres de la créanne. Un peu interloqué, mais en même temps ravi, je lui renvoie son sourire. Les créannes ont une relation très étrange avec leur Créateur, il semblerait. Quelque chose de fort les unit, bien plus que les créannes à leur Dieu. C'est étrange d'ailleurs, non ? De se dire que des créannes trouvent plus de réconfort dans la présence d'un être humain que dans celle d'une divinité. Pourtant, est-ce qu'on est vraiment différents, là aussi ? Je me demande si nos buts sont les mêmes ou si, au contraire, ils divergent...

La réponse de Dan me souffle presque, tant et si bien que je manque de m'étaler par terre. Je me rapproche du bord et retombe sur la neige molle, avec un sourire et un rire au bord des lèvres. Tellement de sincérité... Et en même temps tellement d'ignorance. Je me demande si je peux leur en parler, mais il le faut bien, pas vrai ?

Doucement, je me redresse et ramène mes jambes en tailleur. Le sol est glacé mais c'est plus désagréable que douloureux, et nous les créannes ne pouvons pas réellement attraper froid.

— Mon créateur n'est pas humain, souris-je doucement.

J'essaie de voir quelle réaction cela provoquera chez mon vis-à-vis.

— La plupart des créannes naissent des Dieux, continué-je. Ils sont six, mais depuis quelques temps il existe des créannes issues d'humains... Comme Simaël, fais-je en le désignant de la tête. Vous n'êtes pas au courant de tout ça, je suppose ?




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