Mar 14 Juin - 18:08
Jack l’Éventreur.
Meurtrier en série qui fut actif entre le 31 août 1888 et le 9 novembre 1888. Il fut l'auteur du meurtre de cinq prostituées travaillant dans le quartier le plus pauvre de Londres, Whitechapel. Le nombre de ses victimes est estimé à cinq, mais il reste probable que le meurtrier en a fait plus. Les policiers de l'époque confirment qu'il avait une excellente connaissance de l'anatomie humaine.
-Aujourd'hui, il est dit que son fantôme erre encore quelque part dans les rues de Whitechapel...-
Haydée soupira, froissa le flyers et le jeta dans une poubelle. Jack l’Éventreur. Elle ne comprenait décidément pas ces humains. C'est vrai, son mode opératoire manquait tellement de raffinement et de classe ! Bon, cela peut se comprendre au tout début, oui, le sang c'est amusant, ça éclabousse, mais quand même. Faut grandir un peu. Et puis, le sang, ça tache. Trop salissant. Une idée germa dans sa tête : «
Pourquoi ne pas commencer à faire des voyages culturels en s'informant sur le plus grand meurtrier du pays où je vais ? Après tout, cela me permettra de varier un peu... M'enfin, là, je risque pas de faire comme cette brute... En tout cas, parler de fantôme... » Un nouveau soupir fit naître une petite fumée blanche dans l'air. Les gens ne sont pas bêtes à ce point ! Elle secoua sa tête et leva les yeux au ciel. Le seul maître du ciel était le soleil éclatant. Malgré tout, il ne faisait pas très chaud. Pourquoi l'Angleterre ? C'était simple. Elle avait pris le premier avion avec pour destination l'Europe en partant de Russie. Et il allait vers Londres. Elle n'avait pas voulu rester plus longtemps là-bas et elle ne savait pas quand (voir si) elle y retournerait. «
Ces missionnaires sont fous ! ». Alice lui laissait un souvenir qu'elle n'était pas prête d'oublier. Le jasmin secoua de nouveau sa tête, faisant onduler sa noire chevelure. Si elle continuait comme ça, elle aurait le tic de tout faire en double ! Elle s'obligea à reprendre sa déambulation, pour oublier ce léger choc. Après avoir marché quelques heures, le jasmin décida finalement d'entrer dans un bar (bizarrement, depuis la Russie, les salons de thé, elle s'en méfiait. «
Et s'ils étaient tous fans de thé ? Ou que leur QG était les salons de thé ? » oui, Haydée pouvait être paranoïaque après un traumatisme, même si cela disparaissait rapidement).
Le tintement de la porte résonna dans le bar. Il était encore tôt et il y avait peu de monde, juste quelques familles et.... Haydée forma une grimace dans son esprit et un joli sourire sur sa figure.
POURQUOI ? Le monde lui en voulait-il ? D'accord, elle avait appris que les missionnaires et les créannes étaient sans doute nombreux. Mais durant les vingt-et-unes années de son existence, elle en avait rencontré peu. Or en quelques jours, ça faisait deux. Et c'était trop. Cette fois-ci, Haydée ferait mine basse. Elle avait appris que les missionnaires avaient un tour dans leur sac et voulait éviter que celui-ci ne se montre hostile. Après tout, le jasmin tenait à la vie. Elle s'approcha donc du bar, l'air gai et rayonnant puis demanda un thé. Bien qu'un petit whisky aurait été un bon remontant, la créanne était fatiguée et risquait d'être ivre assez vite. D'un ton amical elle lança un
« -
Bonjour ! Beau temps, n'est-ce pas ? »
Et s'assit. Ainsi, l'aura bizarre venait de lui. C'était un jeune homme brun avec des habits clairs. Il n'avait pas l'air vindicatif ou sur ses gardes. Ça, c'était déjà un bon début. Peut-être que cette fois, tout se passerait bien. Comme les humains le disent si bien : « L'espoir fait vivre ».