Eilifur Baldursson
Identité
Age : 19
Nationalité : Islandaise
Classe : Médium
Dieu (si futur Missionnaire) : Enki
Pouvoir : Primordial
Description Physique
Je suis d'un blond clair assez banal, avec une peau blanche comme pas mal d'habitants des terres nordiques. Je mesure environ un mètre quatre-vingts et ne ressemble absolument pas à un viking. En gros, je ne suis pas bourré de muscles, idiot mais j'ai une corpulence plutôt fine que j'essaye de compenser avec mon cerveau. Que dire de plus... Que j'ai les yeux bleus ? C'est assez, non ? Je garderai mon poids anonyme et à la place te dirai que j'ai les cheveux qui m'arrivent aux épaules et pour le bonus, que j'ai les oreilles percées. Oui, les deux. Ça ne suffit pas ?
Passons aux habits alors. Ils sont assez simples : pantalon noir, jeans, chemise blanche, tee-shirt...
Comme tu peux le constater, j'ai aussi des bijoux. Pourquoi cela serait-il réservé aux femmes ?
J'ai donc des boucles d'oreilles et des percings. Je porte aussi une bague en argent surmontée d'une pierre rouge foncée, à la main droite, sur l'index. C'est une bague de famille à laquelle je tiens beaucoup.
Description Morale
Soyons direct. Je ne crois pas un seul instant en la bonté du genre humain. Dans ces gestes qui paraissent gentils, amicaux, j'ai toujours su qu'il y avait un calcul, une méchanceté. Mais je suis fatigué. Fatigué de chercher ces sous-entendu mesquins. Alors j'ai fini par ignorer. Parlons ensembles, rions ensembles. Il faut bien, bloqué dans ce monde, être un minimum poli. A la limite agréable. Tu sais, c'est assez dur de faire son examen de conscience... Je ne sais pas quoi dire de plus...
Je suis assez concis. Dans ce que je dis. Peut-être que parfois, je le suis trop, que je ne développe que pas assez mes idées ou ce que j'essaye de dire. Ce qui peut parfois amener à une mauvaise interprétation de mes paroles. Je n'aime pas m'étendre sur des sujets. Et je souris peu. Ne pense pas que je sois hautain. Non, je suis plutôt du style indifférent. Si je ne souris pas, c'est simplement parce que j'oublie. Mais en regardant bien et au bon moment, il est possible que tu vois un léger sourire étirer mes lèvres. Bien que je n'en donne pas l'impression, je suis très tête en l'air. Parfois, je me demande si Alzheimer ne fait pas le siège de ma mémoire.
Histoire
« - Eilifur ! Eilifur, ramène-toi ! »
Je grommelle. Regarde mon réveil. 00H20. Et dire que j'avais enfin réussi à m'endormir. Devrais-je faire semblant de ne pas les entendre ?
« - EILIFUR !!!! »
Je me précipite à la fenêtre que j'ouvre d'un mouvement brusque
.
« - Quoi ? Et évite de hurler, cela va réveiller mon père !
- Viens ! On a réussi à avoir rendez-vous en boîte avec Björk et ses amies ! Mais elles pensent que tu viens aussi ! Alors ramène-toi ! »
Je ne sais pas pourquoi, mais dans des moments comme celui-là, j'oscille entre plusieurs sentiments : un léger mépris, de l'irritation, et un sentiment de lassitude profonde. Je ne les considère pas comme des amis. Et cela est réciproque. L'Islande comporte 325 000 habitants. Et la moitié de la population habite dans la capitale. Tout ça pour dire que dans ma ville, il n'y a pas beaucoup de monde. Ce n'est pas la plus petite non plus mais nous essayons d'être « agréable » entre nous. Et puis, être « pote » avec moi leur donne aussi un avantage : s'il y a des filles pas mal, ils les invitent en disant que je serai là. Sans me demander quoi que ce soit, évidemment.
« Eh bien dis-leur que j'ai eu un empêchement. Que ma grande-tante est morte hier alors je suis à Reykjavík.
- C'est nulll... Bon bah à demain alors. »
Je les vois tourner le dos et partir sans plus d’insistance. Oui, c'est ça, à demain. Alors que je sais pertinemment que vous décuverez dans vos lits. Ou toilettes. Je ferme la fenêtre et soupir d'aise. Tranquille. Ils croyaient vraiment que j'allais sortir pour ça ? Björk a une réputation de fille dur à conquérir. Grand bien lui fasse et qu'elle reste ainsi. Personnellement je m'en fous. Et puis, il faut avouer que d'un côté, ça les ennuie, mes « potes », que je vienne. Tout simplement parce que les filles ne s'intéressent pas à eux. Il faut remarquer qu'ils ne font que mater leurs seins ou leurs hanches et je peux comprendre que cela mette ces jeunes femmes mal à l'aise. Alors en général, elles se tournent vers moi. Ce ne serait pas un « problème » si le lendemain, mes « potes » me regardaient pas d'un œil envieux, me disant que j'avais accaparé l'attention de ces gentes demoiselles... Enfin, « problème » est un grand mot parce que bon, au fond, cela ne me fait ni chaud ni froid.
Je me réveille tard. Nous sommes le week-end et je suis seul. Mes parents sont à l’hôpital et resteront chez ma tante, à Reykjavík. Je vais dans le jardin.
Le ciel est si bleu. Immense. Assis contre un mur, je tente d'y créer des nuages. Un soupir mêlé à la fumée blanche s'échappe de mes lèvres. Une fois de plus. Je ne pense à rien. Je pense à tout. A chaque nouvelle inspiration, je sens mon corps s'engourdir et la masse blanche, opaque, irriter ma gorge. Je suis bien ici, dans cet espace clôt, emplit de végétaux et de couleurs. Entouré de murs gris, je regarde le ciel. Sans limite, où tout est possible. Sans fin. Un nouveau souffle, une nouvelle vapeur blanche. Ici, il n'y a rien à faire. Les rues sont vides et la seule présence de vie se trouve dans les oiseaux qui volent. Tout est déjà fait, il n'y a plus qu'à patienter. Un monde bloqué. Je m'ennuie. La fumée blanche a disparu. Le ciel est toujours bleu. Immense.
Puis je vois une fleur se transformer en grenouille. J'ai toujours vu cela. Étant petit, je pensais que tout le monde les voyait. Après tout, en Islande, nous croyons beaucoup aux êtres féeriques et autres donc leur existence paraissait naturelle. Lorsque j'ai fait part de mes observations à ma mère, elle a simplement sourit. Lorsque j'en ai parlé avec mon père, il m'a regardé avec anxiété. Je n'ai donc plus jamais mentionné ces choses étranges. J'ai toujours été doué pour ignorer ce qui est indésirable.
Lundi, je dois partir en Suède, pour mes études. Stockholm. Je dois avouer que je suis pressé de partir. Cette ville m'attire, sans que je sache pourquoi. Le changement peut-être. L'étranger ? Le fait de vivre seul ? Tout cela à la fois ?
Vous
T'es qui ? O.O : J'avais envie d'écrire un ...... mais vous auriez trouvé trop facilement.
Comment t'as connu notre tête ? j'ai vu une tête bizarre et je l'ai suivi...
Tu viens pourquooaaaaaa ? RP et avoir des paillettes. Et des cookies.
Avez-vous des remarques, des questions ? (oui là on est polis) polB
Code du règlement (vas y cherche magueule >o< /pan/) Validé par le mort