Ses doigts viennent tirer mon élastique, et mes cheveux viennent s'écouler contre mes épaules et sur mes joues. Mon coeur loupe un battement, puis deux, puis trois... Puis il s'affole, se cabre comme un cheval fou. Je ferme les yeux pour ressentir plus profondément ses lèvres sur mon front, pose ma main sur la sienne, m'y accroche, incapable de le laisser s'en aller, incapable de prononcer le moindre mot. Peu importe ce que je vais dire, j'ai l'impression que ça va sonner faux.
Mes doigts continuent à s'accrocher aux siens.
—Je n'ai pas envie que tu rentres, je souffle piteusement, sans le regarder.
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